- CHAPITRE 5 -
Israël aux RAYONS “X” 1) – Dix
extraits tirés du livre de Julio Meinvielle: “Les
Israélites dans le mystère de l'histoire”. 2) – Dix
extraits tirés du livre de Mgr
Henri Delassus: “La Conjuration anti-chrétienne”. 3) – Les fils d'Israël dans l'œuvre de Maria Valtorta. 4) - Encyclique papale sur
le danger de permettre aux Juifs de vivre confondus avec les Chrétiens.
(Benoît XIV). |
1) – Dix extraits tirés du livre de Julio Meinvielle: “Les Israélites dans le mystère de
l'histoire”. [99]
Important: Julio Meinvielle, auteur du
livre dont sont tirés les dix extraits qui suivent, ne fait pas de distinction
entre Israélite, Juif, et Juif à l'esprit
pharisaïque. Étant donné que pour moi la différence existe et qu'elle a son
importance, je me suis permis d'ajouter la correction nécessaire là où le sens
de la phrase me le demandait. La correction, surtout celle que j'ai placée
entre parenthèses (suivie des lettres “ndr” = note du rédacteur), risque de
nuire un peu à la lecture du texte. Je m'excuse pour cet inconvénient. Je ne
veux pas que le lecteur qui n'y est pas préparé d'avance se sente
indisposé. (Johannes De Parvulis).
- Extrait n. 1 -
L'Église catholique et les Juifs.
«Par la voix de ses Pontifes l'Église
catholique n'a pas manqué de reconnaître le danger que les Juifs représentent,
les ruines qu'ils peuvent causer à une société chrétienne, ou non juive. Il
existe une quinzaine de documents officiels rédigés par des Papes qui s'adressent aux nations chrétiennes pour les
mettre en garde contre le danger que représente une présence juive non
surveillée. Les raisons qui poussent ces Papes à traiter du problème juif de
cette manière ne sont pas des sentiments antisémites (la haine anti-juive),
mais une simple sagesse fondée sur l'expérience. En effet, en même temps qu'ils
dénoncent le danger que les Juifs représentent, les Papes acceptent de les
accueillir, de les héberger, de les loger, mais toujours dans des sections de
territoire réservées à cela.
» Pourquoi les Papes ont-ils agi de
cette façon envers les Juifs? Faut-il voir une sorte de contradiction dans
l'attitude qu'ils ont toujours adoptée envers eux? La réponse est “Non”, et cela
s'explique: En dépit du danger que le Peuple juif représente pour les
Chrétiens, la théologie chrétienne lui reconnaît non seulement le droit
d'exister – qui est de tous les humains – mais aussi une considération toute
spéciale, car ce Peuple est après tout le Père de l'Église. En tant que Père de
l'Église ce Peuple est sacré même lorsqu'il est pervers. Quelque pervers et
dangereux que soit un père, les enfants lui doivent l'hospitalité et le
respect. Bien qu'il faille empêcher que sa perversité soit nocive, on ne doit
pas le maltraiter ou le tuer.
En accord avec ces principes, le grand
Pontife Innocent III résume la doctrine et la jurisprudence concernant les
Juifs de la façon suivante:
» Innocent
III:
«Ils (les Juifs, ndr) sont les
témoins vivants de la vraie foi. Le Chrétien ne doit ni les exterminer ni les
opprimer, afin de ne pas perdre la connaissance de la Loi. Comme eux, dans
leurs synagogues, ne doivent pas aller plus loin de ce que leur permet leur
loi, de même nous ne devons pas les molester dans l'exercice des privilèges qui
leur sont accordés.
» Même s'ils préfèrent persister
dans l'endurcissement de leurs cœurs plutôt que d'essayer de comprendre les
oracles des Prophètes, les secrets de leur Loi, et d'arriver à la connaissance
du Christ, ils ont tout de même droit à
notre protection. Comme ils réclament notre secours, nous accueillons leur
demande et les prenons sous Notre protection, emportés par la douceur de la
piété chrétienne, et suivant les traces de nos prédécesseurs d'heureuse mémoire:
Calixte, Eugène, Alexandre, Clément et Célestin, nous interdisons à qui que ce
soit de les forcer au baptême ...
» Aucun Chrétien
ne doit se permettre de lui faire du mal, de s'emparer de ses biens, ou de
changer ses us et coutumes sans jugement légal. Que personne ne les dérange
dans leurs jours de fête, que ce soit en les frappant ou en leur jetant des
pierres. Que personne ne leur impose en ces jours-là des travaux qu'ils
pourraient faire en d'autres temps. En outre, pour nous opposer de toute notre
force à la perversité et à l'envie des hommes, nous interdisons à qui que ce
soit de violer leurs cimetières et de déterrer leurs cadavres pour leur prendre
l'argent. Ceux qui contreviendraient à ces dispositions seraient excommuniés.»
» Par ces sages paroles l'Église reconnaît que les Juifs
ont le droit d'exister et celui d'être respectés. Ce document prouve que
l'antisémitisme est condamné par l'Église, car les antisémites persécutent les
Israélites sans tenir compte qu'en plus de faire partie de la race humaine,
ceux-ci appartiennent à une lignée au caractère sacré. » (op. cit., p. 58-59).
Au sujet des Juifs Julio Meinvielle ajoute ceci:
« Tout en reconnaissant la perversité théologique qu'il
y a en eux, l'Église savait les soumettre à des lois sages. Sa vigilance était
en alerte pour qu'ils ne pervertissent pas les Chrétiens, mais elle n'a jamais
haï les Israélites. Bien au contraire, elle a prié et fait prier pour eux, elle
les a défendus de vexations et de persécutions injustes, de telle sorte que
quand le Synode hébraïque, convoqué par Napoléon, s'est réuni publiquement à
Paris en 1807 (pour la première fois depuis des siècles), ce même Synode a
rendu un hommage public à la bienveillance des Pontifes romains. Ce document,
actuellement conservé par la Collection des Actes de l'Assemblée des
Israélites de France et du Royaume d'Italie se lit comme suit:
» Hommage de gratitude des Israélites à l'Église.
“Les Députés Israélites de l'Empire de
France et du Royaume d'Italie, au Synode Hébraïque décrété le 30 Mai dernier,
pénétrés de gratitude pour les bienfaits successifs que le clergé chrétien a
fait dans les siècles passés aux israélites de différents États d'Europe,
remplis de reconnaissance pour l'accueil que divers Pontifes ont fait à
différentes époques aux Israélites de divers pays, quand la barbarie, les
préjugés et l'ignorance réunis persécutaient et expulsaient les Israélites du
sein des sociétés, déclarent: Que l'expression de ces sentiments sera consignée
dans le procès verbal de ce jour pour qu'il reste pour toujours comme un
témoignage authentique de la gratitude des Israélites de cette Assemblée pour
les bienfaits que les générations qui nous ont précédés ont reçus des
ecclésiastiques des divers pays d'Europe”.» (op. cit., p. 31).
- Extrait n. 2 -
Le ghetto imposé autrefois aux Israélites.
« Nous avons dit que l'Église prône le
respect des Israélites dans l'exercice de leurs droits légitimes, mais qu'elle
ne veut pas que soit méconnu le danger qu'ils représentent. Pour cette raison
le Saint Siège a mis en vigueur la discipline du ghetto, c'est-à-dire
l'isolement des Israélites et la restriction de leurs droits civils au sein des
nations chrétiennes qui les accueillent.
» Le Dominicain Ferraris résume la
législation sur le ghetto avec ces mots: «Tous les Israélites doivent habiter dans un même endroit, et si celui-ci
n'est pas suffisant, en deux ou trois, ou en ceux qui seront nécessaires,
contigus, qui doivent n'avoir qu'une porte d'entrée et de sortie.” Les
Israélites accueillis au sein des peuples chrétiens ne pouvaient donc pas
habiter hors des ghettos, et à partir du son de l'Angélus du soir jusqu'au
matin suivant ils n'avaient pas le droit d'en sortir. Ce régime présentait
trois avantages importants, que sont les suivants: [100]
1) - Les autorités de l'État hôte
avaient sous contrôle le nombre et l'identité des Israélites présents sur son
territoire. Cela facilitait leur surveillance.
2) - Le sentiment de cette surveillance maintenait les Juifs dans le droit
chemin, puisque c'est par la crainte que les Juifs sont gouvernables, selon
l'enseignement de saint Paul qui dit, en parlant d'eux, qu'ils ont reçu
l'esprit de servitude dans la crainte.
3) - Sachant bien que la nuit est
complice du malfaiteur (“qui male agit,
odit lucem” = celui qui agit mal hait la lumière), par cette injonction on
prévenait les perversités que les Juifs auraient pu accomplir pendant la nuit.
» Outre la réclusion dans les ghettos,
les Israélites devaient porter une cocarde, ou un ruban jaune, ou un autre
signe pouvant permettre aux non-Juifs de les identifier. De cette façon les
Juifs ne pouvaient faire de mal qu'aux Chrétiens qui étaient assez sots pour se
mettre en relations avec eux. L'on dira: ces distinctions odieuses ne
vont-elles pas contre les droits légitimes qui sont dus à toute collectivité
humaine, à tout homme? Pas du tout. (…) Si une collectivité veut avoir le
privilège de se régir par ses propres lois à l'intérieur d'une nation qui lui offre
l'hospitalité, cette collectivité ne doit pas en profiter pour conspirer contre
la nation qui l'accueille. C'est pourtant le cas des Juifs, comme le prouve
leur histoire en tout temps et en tout lieu.
» Saint Thomas d'Aquin fut un jour
consulté par la Duchesse de Brabant qui voulait savoir s'il convenait ou pas
que dans sa province les Israélites fussent obligés de porter un signe
distinctif pour se différencier des Chrétiens. Saint Thomas d'Aquin répondit:
«La réponse à cela est facile. En accord avec ce qui a été statué au
Concile Général, [101] les Israélites des deux sexes, dans tout territoire de Chrétiens et en
tout temps, doivent se distinguer des autres peuples dans leurs vêtements. Cela
leur est commandé dans leur propre loi, à savoir qu'aux quatre angles de leur
manteau ils doivent avoir des liserés pouvant servir d'élément identificateur
de leur race.» (op.
cit., p. 59).
- Extrait n. 3 -
Autres restrictions appliquées aux Israélites autrefois.
» Les restrictions que les nations
chrétiennes appliquaient autrefois aux Israélites qu'elles accueillaient à
l'intérieur de leurs frontières ne se limitaient pas à l'obligation de vivre à
l'intérieur du ghetto. Par exemple, les Israélites n'avaient pas le droit
d'engager des nourrices chrétiennes ou des serviteurs chrétiens. Le commerce de
marchandises neuves leur était interdit, de même que la confection de la soie
et du tissu. On leur interdisait surtout d'acheter et de vendre de la soie
neuve, tissée ou non. Il leur était interdit d'enseigner dans les universités.
Ils ne pouvaient pas être pharmaciens, médecins, hôteliers, ni exercer la
magistrature ou le métier des armes. On leur permettait par contre de faire du
commerce avec du linge usagé, ou des aliments nécessaires à la vie. On leur
permettait aussi d'exercer des professions telles que banquiers,
approvisionneurs de rois, joailliers, imprimeurs, courtiers d'assurances,
professions pour lesquelles les Israélites montraient de singulières aptitudes,
et qui apparemment n'impliquaient pas un danger direct pour les Chrétiens. [102] (op. cit., p. 61).
- Extrait n. 4 -
Exemple de réclamation concernant les
Israélites.
» À partir de 1717 s'intensifie en
Angleterre l'activité des Loges maçonniques, qui décident d'appliquer partout
leurs théories et leurs principes, mais d'abord en France. Quarante trois ans
plus tard, en 1760, les Marchands et
Commerçants de Paris se plaignent des Juifs en signant une sorte de réquisitoire commun qui donne
une idée du genre de problèmes auxquels ils se sentent confrontés. Le document
s'intitule: «Réclamation des Marchands et
Commerçants de Paris contre l'admission des Juifs”. Nous avons l'impression
que les lois instituées par l'Église pour protéger les cités chrétiennes du
péril juif n'existent plus, ou qu'elles ne sont plus appliquées. On peut y lire
entre autres ceci:
» Réclamation des Marchands
et Commerçants de Paris contre l'admission des Juifs:
“L'admission de cette espèce
d'hommes dans une société politique ne peut être que très périlleuse. On peut
les comparer aux guêpes qui ne s'introduisent dans les niches que pour tuer les
abeilles, leur ouvrir le ventre, et extraire le miel qu'elles ont dans leurs
entrailles. Ainsi sont les Juifs, en qui il est impossible de supposer
qu'existent les qualités du citoyen d'une société normale. Aucun homme de cette
race n'a été élevé dans les principes d'une autorité légitime. Ils sont
persuadés que toute autorité est une usurpation dont ils sont les victimes, et
ils font des vœux pour arriver à un Empire universel. Ils considèrent tous les
biens de la terre comme s'ils leur appartenaient, et les sujets de tous les
états comme s'ils leur avaient ravi leurs biens. »
» Ce document parle ensuite de la
rapide accumulation de richesse dont ces Juifs sont capables, se demandant si
cette performance ne serait pas d'origine surnaturelle. Le texte se poursuit:
«Les Juifs ne peuvent se glorifier d'avoir procuré au monde aucun avantage
dans les différents pays où ils ont été tolérés. Les inventions nouvelles, les
découvertes utiles, un travail pénible et assidu, les manufactures, les
armements, l'agriculture, rien de cela n'entre dans leur système. Mais ils se
servent des découvertes pour altérer la qualité des productions, altérer les
métaux, pratiquer toute espèce d'usure, cacher les effets volés, acheter de
quelque main (même d'assassins ou d'un domestique), introduire des marchandises
prohibées ou défectueuses, offrir aux dissipateurs ou aux débiteurs malheureux
des ressources qui précipitent leur faillite. Les décomptes, les petits
échanges, les agiotages, les prêts sur gages, les trocs, l'achat et la vente,
voilà toute leur industrie. Permettre à un seul Juif d'ouvrir une maison de
commerce dans une ville serait permettre ce commerce dans toute la nation. Ce
serait opposer à chaque commerçant les forces d'une nation entière, qui ne
manquerait pas de les employer pour opprimer le commerce de chaque maison,
l'une après l'autre, et par conséquent celui de toute la cité. »
Le document
termine avec la conclusion
suivante:
«Les Juifs ne sont citoyens nulle part, en aucun endroit de l'univers. Ils
se préfèrent à tout le Genre humain, que secrètement ils considèrent comme un
ennemi. La preuve en est qu'ils se proposent de le subjuguer un jour comme un
esclave. » (op. cit., p. 62).
- Extrait n. 5 -
Paroles de saint Pie V au sujet des Israélites.
Pie V – saint – fut Pape de 1566 à
1572. Voici ses paroles au sujet des Juifs.
«Le Peuple juif, choisi autrefois par le
Seigneur pour accéder aux Célestes Mystères et recevoir les oracles divins,
autant fut-il élevé en dignité et en grâce au-dessus de tous les autres, autant
fut-il par la suite abaissé et humilié à cause de son incrédulité. À la
plénitude des temps ce peuple a été réprouvé comme perfide et ingrat après avoir,
d'une façon indigne, ôté la vie à son Rédempteur. Ayant ainsi
perdu le sacerdoce que leur conférait l'autorité de la Loi, les membres de ce
peuple ont été exilés du pays que le Seigneur très bon leur avait préparé, pays
où coulaient le lait et le miel, et depuis ils errent de par le monde. (…)
» Les peuples chrétiens ont consenti à
ce que les rescapés juifs trouvent hospitalité parmi eux (…) mais l'impiété et
la perversité de ces gens sont telles, que si l'on veut s'occuper du salut
commun des Chrétiens il est nécessaire à présent de porter un remède rapide à
la force du mal. Sans parler des nombreuses formes d'usure par lesquelles les
Juifs agrippent les ressources des Chrétiens pauvres, nous croyons qu'ils sont
les complices et les receleurs de filous et de voleurs qui, afin qu'on ne
reconnaisse pas les choses profanes et religieuses que ceux-ci volent, ou bien
les cachent, ou bien les emportent ailleurs, ou bien les transforment
complètement (…)
» Le comble est qu'ils se livrent à
des sortilèges et à des incantations magiques, à des superstitions et des
maléfices. Ils font ainsi tomber dans les filets du diable beaucoup de gens
simples ou malades, qui s'imaginent que ces gens ont un pouvoir qui les rend
capables de prophétiser les évènements du futur, révéler des vols, des trésors,
des choses secrètes, ou faire connaître beaucoup de choses que nul mortel n'a
le pouvoir d'explorer.
» Enfin, nous savons parfaitement de
quelle façon indigne cette race perverse parle du Christ, combien elle est
dangereuse pour tous les Chrétiens, et par quelles tromperies elle sème les
embûches contre la vie de ces derniers. » (op. cit., p. 57-58).
- Extrait n. 6 -
Règles de discipline établies par l'Église au sujet des
Israélites.
» La discipline de l'Église au sujet
des Israélites peut se résumer ainsi: 1) Liberté pour les Israélites pour leur
permettre de vivre en tant que communauté. 2) Protection pour les Chrétiens
pour éviter que ceux-ci ne tombent victimes des traquenards judaïques.
» De toute évidence les Nations chrétiennes
qui accueillent les Israélites sur leur territoire sont obligées d'exercer sur
eux un certain contrôle. Les libertés que les Nations chrétiennes peuvent se
permettre de leur accorder seront donc réduites de façon à assurer la
protection des susdites Nations chrétiennes. Pour assurer cette protection, le Pape Paul IV en juillet 1555 donne les dispositions
suivantes:
«Que les Juifs ne permettent pas que les Chrétiens
les appellent Seigneur! » Et aussi:
«Que les Juifs ne s'enhardissent pas à jouer, ou à manger, ou à maintenir familiarité avec les Chrétiens. » [103] (op. cit., p. 63).
» En même temps que l'Église de Rome
demande aux Chrétiens de ne pas fréquenter le Israélites, elle s'oppose à ce
qu'on les persécute. Au 20e siècle la voix de Pie XI s'est levée contre la
politique antisémite de l'Allemagne nazi, et le Pape Pie XII, son successeur, a
pris des risques énormes pour sauver la vie de plusieurs Israélites qui
vivaient à Rome, et qui étaient impitoyablement poursuivis par la Gestapo
allemande qui, de 1940 à 1943, s'était installée dans la capitale italienne. [104]
- Extrait n. 7 -
Sagesse de l'Église concernant les Juifs.
« En pénétrant dans le cœur du Juif et
dans celui du Chrétien, dans le premier de ces deux cœurs l'Église a découvert
un désir dissimulé, mais très profond, de domination universelle, et dans le
deuxième elle a découvert une faiblesse fautive, celle du Chrétien qui court
chez le Juif chaque fois que ses finances donnent des signes de faiblesse. [105]
» Les Papes ont sans cesse répété que
les Chrétiens qui ne veulent pas tomber victimes des Juifs n'ont qu'à cesser de
les fréquenter, n'ont qu'à se modérer, n'ont qu'à renoncer à leurs vices et
caprices. Au dire des Papes, si les Chrétiens suivaient ces conseils éclairés
ils n'auraient plus besoin de recourir au prêteur juif, ni aux cinémas juifs,
ni aux revues juives; et n'auraient pas à supporter demain un patron juif à
l'usine, un patron juif au bureau, un patron juif à la banque, dans
l'entreprise commerciale, dans la richesse du pays, dans le blé, dans le maïs,
dans le lin, dans le lait, dans le vin, dans le sucre, dans le pétrole, dans
les titres et les actions de toute entreprise d'importance, dans la circulation
de la monnaie, dans l'or et, comble de malheur, dans la politique! Au dire des
Papes, si les Chrétiens suivaient les conseils éclairés de l'Église ils ne
courraient pas le risque de penser à la manière juive (lire: manière
judéo-pharisaïque, ndr) en théologie, en philosophie, en histoire, en politique,
en économie.
» Au fil du temps, malheureusement,
les peuples chrétiens ont abandonné les conseils que leur Église leur donnait
au sujet du péril juif (lire: péril judéo- pharisaïque, ndr). Il est donc assez
normal qu'ils subissent maintenant la domination juive (lire: domination
judéo-pharisaïque, ndr) celle des valeurs matérielles. Ils n'ont pas fini de la
subir, car le Juif (lire: le Juif à
l'esprit pharisaïque, ndr) qui veut dominer le non-Juif – le Gentil – ne fait que suivre l'instinct mystérieux que
le Créateur lui aurait mis dans l'âme pour servir d'aiguillon et de fléau aux
Chrétiens lâches ou négligents. Cet “instinct de domination”, typiquement juif
(lire: typiquement judéo-pharisaïque, ndr), pourrait être comparé à une mission
secrète que le Juif (lire: le Juif à l'esprit pharisaïque, ndr), aurait reçue
de Dieu à son propre insu.
» Qui forme aujourd'hui la mentalité
des peuples chrétiens? La presse juive, les universités juives, les écoles
judaïsées, la bibliographie judaïsante la forment. La déchristianisation des
peuples chrétiens va de pair avec leur “judaïsation”. S'il fallait que la
miséricorde de Dieu n'intervienne pas pour les tirer d'impasse, les Chrétiens
deviendraient en peu de temps les esclaves des Juifs (lire: Juifs à l'esprit
pharisaïque, ndr), et ce serait leur punition. Les Juifs (lire: Juifs à
l'esprit pharisaïque, ndr) feront n'importe quoi pour réduire en esclavage
leurs anciens “geôliers”, les Chrétiens, et se venger ainsi des prétendues
agressions subies dans le passé. Il ne serait pas superflu de répéter aux
Chrétiens cette ritournelle: “Si vous
continuez d'opter pour une civilisation de grandeur matérielle, où prédomine
Mammon, les Juifs (lire: Juifs à l'esprit pharisaïque, ndr) deviendront vos maîtres, et vous serez
leurs esclaves”.
» (…) J'ai la quasi certitude que les
rêves de grandeur matérielle que les Chrétiens entretiennent en ayant recours
aux secours juifs se termineront dans des fleuves de sang, comme cela s'est
déjà produit en Russie, en Espagne, et dans bien d'autres parties du monde.
Toutefois, pour les maux qui arrivent aux Chrétiens je ne me sens pas capable
de pointer mon doigt accusateur contre les Juifs seulement. D'après ce que je
comprends du plan de Dieu, lorsque les Juifs (lire: Juifs à l'esprit
pharisaïque, ndr) travaillent au funeste projet qu'ils se proposent de
réaliser, ils ne font qu'accomplir leur “devoir”. Aussi noir soit-il, ce
“devoir” leur a été mis dans le cœur par le Tout-puissant. J'ai plutôt envie de
tourner mon doigt accusateur vers les Chrétiens, qui par l'ambition d'être
grands dans le charnel finissent par nouer avec les Juifs toutes sortes
d'alliances défendues, des alliances que les Papes n'ont jamais cessé de
dénoncer. » (op. cit., p. 64-65).
- Extrait n. 8 -
Plans judéo-pharisaïques pour une
domination universelle.
» Est-ce que ces plans existent? Il ne fait aucun doute
qu'ils existent. En tout temps et en tout lieu l'histoire en apporte la preuve.
» Que veulent les Juifs? (lire: Juifs dont l'esprit
ressemble à celui des Pharisiens, ndr). Ils veulent l'Empire universel de leur
race sur les peuples assujettis, avec Jérusalem comme capitale du monde. (...)
Alors leur rêve sera enfin réalité. Et quand ils seront les maîtres du monde,
avec Jérusalem comme capitale, alors – pensent-ils – “alors viendra le Messie, le grand Conquérant qui rendra toutes les
nations du monde esclaves des Juifs”. [106] (op. cit., p. 92).
» Juifs et Chrétiens représentent la
lutte entre Dieu et Lucifer, entre le Serpent et la Femme, entre les Ténèbres
et la Lumière, entre la Chair et l'Esprit. Ils représentent l'éternelle lutte
de Caïn contre Abel, d'Ismaël contre Isaac, d'Ésaü contre Jacob, de Pharaon
contre Moïse, de la Synagogue de Satan contre le Christ. Depuis que le Christ
est venu et que la Rédemption a été accomplie, cette opposition est devenue si
fondamentale que l'homme n'a plus que deux chemins à choisir: la
christianisation ou la “judaïsation”. Il ne reste désormais pour l'homme que
deux manières de vivre: la chrétienne ou la juive (lire: judéo-pharisaïque,
ndr); que deux religions, religion chrétienne ou religion juive (lire:
judéo-pharisaïque, ndr); que deux économies, économie chrétienne ou économie
juive (lire: judéo-pharisaïque, ndr); que deux internationalismes,
internationalisme chrétien ou internationalisme juif (lire: judéo-pharisaïque,
ndr). Ces plans de domination juive (lire: judéo-pharisaïque, ndr) sont aussi
une exigence du Talmud, que plusieurs Israélites considèrent leur Code civil et
religieux. (op. cit., p. 68). [107]
» Nous avons vu que l'Église
catholique a toujours été consciente du “péril” juif, et que pour éviter la
contamination des peuples chrétiens par les Juifs (lire: Juifs à l'esprit
pharisaïque, ndr) les papes de Rome ont souvent pris des précautions. (…) Nous
avons vu que la Renaissance, la Réforme Protestante, l'Encyclopédisme du 18e
siècle, la Révolution Française, le Capitalisme, le Libéralisme, le Socialisme,
le Communisme, la Révolution Soviétique, ont été en grande partie forgés par
les Juifs (lire: Juifs à l'esprit pharisaïque, ndr), qui ont tiré profit de ces
tendances au détriment des peuples chrétiens. (…) Dieu permet que le Juif
(lire: Juif à l'esprit pharisaïque, ndr), soit pour les Chrétiens un “fléau”
théologique, un “agent théologique” d'iniquité. Par conséquent, un Juif qui
s'efforce de détruire le Christianisme ne fait que son devoir, son “sale”
devoir. » (op. cit., p. 70).
- Extrait n. 9 -
Cerveau juif + bras maçonnique.
Un Juif qui pense à la manière des Pharisiens est convaincu que pour
assujettir la Terre, comme cela lui revient de droit, il faut qu'il commence
par effacer les institutions qui présentement la régissent. La conséquence de
cette philosophie est que toutes les institutions sociales actuelles doivent
disparaître, en commençant par le Trône et par l'Autel, car les Rois et les
Papes sont les principaux symboles du pouvoir établi.
Un cerveau qui pense de cette façon
aura besoin d'un bras disposé à le servir aveuglement, d'où la création de la
“Pieuvre-noire”, la structure opérationnelle que le cerveau juif a mis en place
en 1919 [108] pour s'assurer que ses ordres
seraient bien exécutés, et partout, sur toute la Planète.
Est-ce que des liens secrets unissent
la Franc-maçonnerie et cette “Pieuvre noire”? Oui. Une armée est toujours
composée de soldats et d'officiers. La “Pieuvre noire” est à la
Franc-maçonnerie ce que l'ensemble des officiers est à l'armée des
Francs-maçons. Et le tout se veut secret, très secret.
« Quelles sont les origines de la
Franc-maçonnerie?
» Le Juif Isaac Wise nous répond à
travers le journal 'The Israelite',
dans le numéro couvrant la période qui va du 3 au 17 août 1855 :
“La
Maçonnerie est une institution juive, dont l'histoire, les règlements, les
devoirs, les consignes, et les explications sont juives du début à la fin, à
l'exception de quelque règle secondaire et de quelques mots dans le serment”. (op.
cit., p. 77).
- Extrait n. 10 -
Conclusions théologiques.
« 1) Priorité du Juif: Le Juif a la première place, autant dans le Bien
que dans le Mal. [109]
2) Juif béni et Juif maudit: La partie d'Israël qui a rejeté le Christ
porte sur elle le sang du Christ comme une malédiction; celle qui a accepté le
Christ porte sur elle le même sang comme une bénédiction. [110]
3) Rôle du Juif-pharisien: Par volonté divine le Juif-pharisien
est l'ennemi des peuples en général, et du peuple chrétien en particulier, comme le diable lui-même. Ce rôle est
donc appelé “théologique”. [111]
4) Un masque au visage: Les Juifs-pharisiens
ne se sentent à l'aise que derrière un masque. [112]
5) Supériorité du Juif-pharisien dans ce qui
relève du charnel et du matériel: L'historien Werner Sorabart dit que la
grandeur du capitalisme anglais et américain est une création judaïque (lire:
judéo-pharisaïque, ndr). C'est une grandeur spectaculaire, mais qui dérive du
travail que des millions de Chrétiens ont réalisé au bénéfice d'une poignée de Juifs-pharisiens. [113]
6) Pour éviter de tomber victimes de
l'esclavage judaïque (judéo-pharisaïque, ndr), les Chrétiens n'ont qu'à vivre
avec conviction leur vie chrétienne. [114]
7) Séparation des deux mondes: Les lois juives disent que les Juifs
doivent vivre séparés des Chrétiens, et les lois chrétiennes disent que les
Chrétiens doivent vivre séparés des Juifs. [115]
8) Ou rédemption, ou talion: Le Juif est libre de vivre ses épreuves de
deux façons différentes: comme gage de rédemption, ou comme loi de justice.
Gage de rédemption, c'est lorsque les souffrances et les épreuves de
l'Israélite deviennent pour lui l'occasion d'expier le mal commis par ses
ancêtres contre le Christ; loi de justice, c'est lorsque les épreuves poussent
l'Israélite à se révolter toujours plus contre la société qui l'accueille. [116]
9) Les ravages du mensonge: Les méthodes que les Juifs-pharisiens utilisent pour triompher des Chrétiens ont pour
base le mensonge. [117]
10) La noblesse spirituelle des Israélites: Les Israélites n'atteindront
leur grandeur véritable qu'en se débarrassant de l'esprit pharisaïque qui
menace leur vie de l'intérieur. Pour réussir dans cette entreprise il faudra
qu'ils adhèrent à la loi d'Amour, celle prêchée par le Christ.
» Quand verrons-nous la fin de
l'inimitié qui sépare Juifs et Chrétiens? Saint Paul dit que cette inimitié
cessera quand Israël reconnaîtra Celui qu'il a renié: “Mais je ne veux pas,
frères, que vous ignoriez ce mystère. (…) Une partie d'Israël s'est
endurcie jusqu'à ce que la totalité des païens ne soit entrée, et c'est alors
que tout Israël sera sauvé”. (Rm
11, 25-26).
» En ce temps-là “Ésaü se réconciliera
avec Jacob”, ce qui veut dire que les Israélites deviendront Chrétiens. Alors
s'accomplira la parole que le Prophète Ézéchiel a prononcée cinq cents ans
avant le Christ. [118] Alors nous deviendrons tous une seule chose dans
le Christ, car les Israélites cesseront d'être “juifs” (ils quitteront l'esprit
pharisaïque, ndr), et les Chrétiens vivront leur foi avec conviction. Alors la
paix se réalisera comme fruit de la justice et de la charité en Celui qui a été
promis à Abraham, à Isaac, à Jacob: Jésus-Christ. [119] (op. cit., p. 27-31).
2) – Dix
extraits tirés du livre de Mgr Henri Delassus: “La
Conjuration anti-chrétienne”. [120]
Extrait n. 1.
« Ce premier texte est une traduction
que le professeur Auguste Rohling, professeur à l'Université de Prague, a
réalisée à partir du Talmud hébraïque. Il montre de quelle façon au cours des
siècles des rabbins anti-chrétiens ont dénaturé la Torah pour créer le Talmud,
qui à l'heure actuelle se présente comme une œuvre remplie de haine anti-chrétienne.
Voici le texte:
1: Les âmes des Juifs ont le privilège
d'être une part de Dieu. Les âmes des autres peuples de la terre viennent du
diable et sont semblables à celles des brutes.
4: La domination sur les autres peuples
est un droit qui appartient aux Juifs, uniquement aux Juifs.
5: En attendant la venue du Messie les
Juifs vivent dans un état de guerre continuelle avec tous les autres peuples.
Quand la victoire sera définitive les peuples accepteront la foi juive, mais
les Chrétiens ne participeront pas à cette grâce. Au contraire, comme ils
descendent du diable ils seront entièrement exterminés.
6: Un Juif est de la substance de
Dieu, et un non-Juif qui frappe un Juif mérite la mort.
8: Les Juifs seuls sont des hommes,
les autres ne sont que des variétés d'animaux.
9: Les non-Juifs n'ont été créés que
pour servir les Juifs nuit et jour, sans se détourner de leur travail.
10: Il est défendu au Juif de louer la
science ou la vertu d'un Chrétien. [121]
11: Il n'est pas juste de faire preuve
de miséricorde envers ses ennemis.
12: L'homme (le Juif) se doit d'être
rusé en tout temps.
13: Si le Juif a peur d'un non-Juif,
ou s'il le juge nécessaire, il peut dire au non-Juif qu'il l'aime.
14: Le Juif a le droit d'être hypocrite
avec le non-Juif.
16: Dieu a donné aux Juifs tous les
droits, non seulement sur les biens mais aussi sur le sang des peuples.
17: Un non-Juif qui vole un Juif, ne
serait-ce qu'une obole, doit être mis à mort, mais il est permis à un Juif de
faire du tort à un non-Juif. Dépouiller un païen est une chose permise.
18: L'argent du non-Juif est un bien
sans maître, de sorte que le Juif a le droit d'en prendre possession. Le bien
des Chrétiens est pour le Juif comme un bien abandonné, comme le sable de la mer;
son véritable possesseur est le Juif qui s'en empare le premier.
19: Tu peux tromper un étranger, et
exercer l'usure sur lui.
20: Quand un Juif a un procès avec un
non-Juif dans un pays où les Juifs gouvernent, tu fais gagner ton frère en disant
à l'étranger: «Ainsi le veut notre loi”. Dans les pays où les lois sont
favorables aux Juifs, tu fais encore gagner ton frère en disant à l'étranger:
«Ainsi le veut votre loi”. Si les Juifs ne sont pas maîtres du pays ou s'ils
n'ont pas la loi pour eux, alors il faut circonvenir les étrangers aux moyens
d'intrigues, jusqu'à ce que le gain reste au Juif.
21: Il est défendu de rendre à un goïm
ce qu'il a perdu.
22: Dieu nous a ordonné d'exercer
l'usure envers le non-Juif, non pour lui prêter assistance mais pour lui faire
du tort.
23: Extermine le meilleur d'entre les
non-Juifs. Ôte la vie au plus honnête des idolâtres.
24: Si un païen tombe dans une fosse,
on doit recouvrir la fosse avec une pierre et rendre vains tous les moyens que
le païen pourrait employer pour s'en sortir. Maïnmonides enseigne de frapper à
mort les non-Juifs quand on le peut. Ceux qui nient l'enseignement d'Israël,
particulièrement les adeptes du Nazaréen, doivent être mis à mort. C'est
toujours une bonne œuvre que de les exécuter. Mais celui qui tue une âme
d'Israël sera jugé comme s'il avait tué le monde entier.
25: Si un Juif est en mesure de
tromper des non-Juifs, leur faire croire qu'il est lui-même un non-Juif, cela
lui est permis. [122]
Extrait n. 2.
À la page 516 du livre de Mgr Delassus
on trouve un autre extrait qui parle du Talmud. Le passage se lit comme suit:
» Par le biais des commentaires
rabbiniques le Talmud est un provocateur de mœurs antisociales et un
inspirateur de haine anti-chrétienne. Il y a deux rédactions du Talmud, celle
de Jérusalem et celle de Babylone. La version de Babylone a été composée pour
réformer les “défauts” de l'autre version. Monsieur Achille Laurent, l'un des membres de la société orientale qui a le
plus approfondi la question judaïque, au sujet du Talmud nous dit ceci:
“Le Talmud de Babylone est le seul
qui soit suivi. Il forme une collection qui n'a pas moins de douze volumes. (…)
De ces commentaires rabbiniques sont dérivées les chimères de la cabale, les
dangereuses erreurs de la magie, l'invocation des bons et des mauvais esprits,
un long amas d'erreurs morales, et une théogonie empruntée à la Chaldée et à la
Perse. (…) Les commentaires rabbiniques détruisent même la loi de Moïse par les
principes de haine qu'ils contiennent, une haine qui vise tous les hommes qui
ne font pas partie du Peuple juif, appelé: Peuple de Dieu”. [123] (op. cit., p.
516).
Extrait n. 3.
» Paulus L.
B. Drach est un Rabbin
célèbre du 19e siècle. Il s'est converti au catholicisme et nous a
laissé par écrit le témoignage suivant:
“Depuis que la connaissance de la
langue hébraïque s'est répandue en Europe les imprimeurs juifs ont pris la
précaution de supprimer les passages qui contiennent des horreurs et des
recommandations détestables contre Chrétiens et Christianisme, en laissant à
leur place des espaces blancs; pour remédier à ces lacunes les rabbins se
contentent d'enseigner oralement ce qu'elles contiennent. Dans leurs
exemplaires personnels il leur arrive quelquefois de rétablir à la main
lesdites suppressions. Cela est arrivé – dit-il – dans l'exemplaire du Talmud
que je possède.” (op. cit., p. 516).
Extrait n. 4.
» Trois ans avant que n'éclate la
Révolution française, Sébastien Mercier
a eu une intuition saisissante de ce que deviendrait la puissance juive une
fois lancée par la Révolution française. En l'an 1786 il écrivait:
“Les politiciens n'ont pas su
prévoir les suites fâcheuses que peut avoir l'explosion soudaine des Juifs,
dont les idées contrastent avec celles des autres peuples, les rendant cruels
et fanatiques, convaincus que la Terre entière leur appartient et que les
autres peuples ne sont que des usurpateurs de leurs droits”. (op. cit., p. 516). [124]
Extrait n. 5.
» Quels sont les fruits produits par
le Talmud dans l'âme juive? Gougenot
des Mousseaux les expose en ces termes:
“La loi religieuse du Juif ultra
orthodoxe est une loi d'exclusion et de haine, mais le juif ne vous fuira
point, car il vit de vous. Son œil
vous absorbe et ses rayons vous dévorent. Le vol, l'usure, la spoliation sont
pour lui un droit religieux sur les Chrétiens. Le non-Juif n'est pour lui
qu'une simple brute inhabile à posséder, et la propriété que cette brute
détient, c'est du vol. Aucune loi n'impose au Juif le respect des biens
d'autrui, ni de respecter la vie des Chrétiens. Que vous appeliez le juif ou
que vous le repoussiez, comptez bien l'avoir toujours pour voisin. Mais que
vous le persécutiez ou qu'il plie sous le poids de vos bienfaits, vous ne
l'aurez jamais pour prochain. Jamais il ne vous tiendra pour son semblable”. (op. cit., p. 517).
Extrait n. 6.
Mgr Delassus parle du Talmud et des
Juifs de la façon suivante:
“Par respect pour nos lecteurs, nous nous abstenons de reproduire ce que le
Talmud enseigne, conseille, prescrit aux Juifs en ce qui regarde le sixième
commandement de Dieu. Ceux qui désireraient connaître le Talmud de plus près
peuvent lire dans l'ouvrage de Gougenot des Mousseaux le chapitre 4 et le
chapitre 5. Un pareil code a été et continue d'être la source de la dégradation
du Peuple juif, et aussi la source de la haine et du mépris dont les autres
peuples l'ont accablé. L'homme agit en toutes choses d'après ses croyances. Ce
qu'il croit avec sincérité passe dans ses actes, parfois même à son insu. La
foi d'un croyant est la raison de ses mœurs et la source de sa morale. Chez les
Juifs où, pendant une longue suite de siècles, la foi et la loi n'ont été
qu'une seule et unique chose, le Talmud a été le provocateur suprême des mœurs
les plus antisociales”. (op. cit., p. 519).
Extrait n. 7.
» Dans les séminaires comme dans les
collèges et les universités, ce qu'on veut de plus en plus, c'est d'y faire
pénétrer les principes de 1789. Une douloureuse énigme se pose ici. Comment
a-t-il pu se faire que la secte ait trouvé des personnages de réputation
hautement catholique et tant de revues et de journaux catholiques pour
présenter au public la coupe enchanteresse et mystérieuse qui verse dans
les âmes les grands principes, les immortels principes? Savent-ils d'où
viennent ces principes et à quelle fin ils ont été inventés?
» Au concile du Judaïsme réuni à
Leipzig le 29 juin 1861 sous la présidence du Dr Lazams de Berlin, le Dr
Philipson, de Bonn, appuyé par M. Astruc, le grand rabbin de Belgique, aux
applaudissements de tous a conclu son allocution de la façon suivante:
“Le synode reconnaît que le
développement et la réalisation des principes modernes sont les plus sûres
garanties du présent et de l'avenir du Judaïsme et de ses membres. Ils sont les
conditions les plus énergiquement vitales pour l'existence expansive et le plus
haut développement du Judaïsme”.
» C'était comme dire: “Israélites, vous aspirez à la domination
universelle. Si vous voulez préparer efficacement les voies à celui qui doit
vous la procurer, vous n'avez qu'une chose à faire, vous employer à développer
les principes modernes, à les faire entrer dans les esprits, sous tous leurs
aspects, à en tirer toutes les conséquences qu'ils renferment; puis à les
réaliser, c'est-à-dire, à faire que ces conséquences dernières passent de
l'ordre des idées à l'ordre des faits, par les lois que vous ferez faire et par
les mœurs que vous introduirez”.
» Comment les principes modernes
peuvent-ils être considérés par les Juifs comme des moyens capables de leur
préparer les voies à cette domination? L'explication est simple: Grâce à
l'égalité civile avec les Chrétiens, les Juifs ont vu disparaître la digue qui
les avait contenus jusque-là. Alors ils ont fait irruption partout à l'égal
d'un torrent dévastateur, et ils se sont emparés de tout: des banques, du
commerce, de la presse, et des charges les plus importantes dans la diplomatie,
dans l'administration publique, dans la politique, dans l'armée, dans
l'enseignement. Tout est tombé dans leurs mains ou dans les mains de ceux qui
leur obéissent.
» Maintenant la société chrétienne
rencontre dans les principes de 1789 [125] des difficultés énormes qui
l'empêchent de secouer le joug juif qui lui est imposé sous le couvert de
“liberté” et d' “égalité”. Si les
organisateurs des associations de jeunesse chrétienne connaissaient ces choses,
pousseraient-ils avec tant d'ardeur cette même jeunesse dans les voies de la
démocratie? Si les supérieurs des séminaires avaient connu cette déclaration du
concile des rabbins, [126] s'en
serait-il trouvé parmi eux qui eussent laissé entrer dans leurs maisons les
publications démocratiques? Auraient-ils autorisé chez eux les conférences
démocratiques?
» Un rabbin allemand s'est permis
cette ironie: “Ces Chrétiens bornés et à courte vue se donnent de la peine pour nous
arracher par-ci, par-là une âme, et sont heureux comme des rois quand ils y ont
réussi. Mais ils ne voient pas que nous aussi sommes des missionnaires, et que
notre prédication est plus habile et plus fructueuse que la leur. Ils ne
comprennent pas que nous marchons contre eux de conquête en conquête. Un peu de
temps encore et tous les Chrétiens qui ont de l'éducation n'auront plus besoin du
Christ. Ils se passeront de lui aussi facilement que nous. Le temps est proche
où la plupart des Chrétiens reviendront à notre enseignement sur Dieu, à notre
monothéisme. L'avenir est à nous. Nous convertissons en masse et d'une façon
inaperçue”. Comment et par quoi 'nous convertissons en masse'? Par les
principes modernes, par les doctrines démocratiques 'dont la réalisation
est la plus sûre garantie du présent et de l'avenir du Judaïsme'.”
» La revue “Les Archives israélites” de 1847 rapporte qu'au cours d'une conférence
l'israélite Cahen a déclaré: “Pour nous le Messie est venu le 27 février 1790, avec les Droits de
l'homme”. (op. cit., pp. 226-7).
Extrait n. 8.
» L'encyclique Pascendi dominici, de saint Pie X, condamne les partisans du
modernisme.
» Le moderniste nie l'autorité divine
de l'Église comme font les protestants; le moderniste nie la divinité réelle de
Jésus-Christ comme font les rationalistes; le moderniste nie l'existence réelle
d'un Dieu distinct du monde comme font les panthéistes et les athées; le
moderniste refuse à la raison humaine le pouvoir d'accepter les vérités
surnaturelles comme font les sceptiques. Et en faisant tout cela, le moderniste
garde l'apparence, la façade, les formules du catholicisme. Aussi le Pape Pie X
se sent poussé à dire :
“Les
partisans de ces erreurs ne sont pas à chercher aujourd'hui parmi les ennemis
déclarés; ils se cachent dans le sein même et au cœur de l'Église, ennemis
d'autant plus redoutables qu'ils le sont moins ouvertement. Nous parlons d'un
grand nombre de catholiques laïques et, ce qui est encore plus à déplorer, de
prêtres qui, sous couleur d'amour pour l'Église, se posent, au mépris de toute
modestie, comme rénovateurs de l'Église. En phalanges serrées ils donnent
audacieusement l'assaut à tout ce qu'il y a de plus sacré dans l'œuvre de
Jésus-Christ”. (op. cit., p. 217)
Extrait n. 9.
» La ville de Nîmes a élevé un
monument à la mémoire du juif Bernard Lazare, qui a été l'âme de l'affaire
Dreyfus, et qui a écrit un livre intitulé: L'antisémitisme,
son histoire, ses causes. Charles Maurras s'est amusé à le résumer de la
façon suivante:
“Je suis le Juif. Le Juif est par définition le destructeur et le parasite.
Ce destructeur, ce parasite, s'attaque à tous les peuples qui lui font bon
accueil. Il ne se lasse pas de les désorganiser de toutes les manières. Quand,
à la fin du Moyen Âge, la chrétienté lui a ouvert les portes, à il a fait le
protestantisme. Quand le protestantisme a paru se ranger et se modérer, il a
fait la Maçonnerie. Quand le roi de France l'a affranchi, le Juif a répondu en
lui coupant le cou. La nation française s'est associée à la générosité de son
roi: le Juif s'est attaché à ruiner tout ce qui compose cette nation. L'Europe
a imité la France. Le Juif s'est mis à drainer l'argent de l'Europe et à semer
partout la révolution sociale. Enfin la France a cru désarmer la juiverie en
lui confiant sa fortune et son gouvernement, son enseignement, sa magistrature,
son armée, son commerce, et jusqu'au soin de la divertir; les Juifs répondent
en mettant leur bienfaitrice en liquidation, telle étant leur fonction
naturelle et fatale…” (op. cit., p. 512)
Extrait n. 10.
« L'abbé Joseph Lémann, Juif converti au Christianisme, et prêtre
catholique, a écrit:
“Quand on s'est aperçu que les
Juifs étaient citoyens, ils étaient déjà en partie les maîtres”. (op. cit., p. 227). »
Ces paroles
soulèvent en moi trois questions.
Question n.
1): On sait que l'esprit judéo-pharisaïque s'est appliqué à promouvoir les
principes démocratiques au niveau mondial. Est-ce que ces Juifs ont fait cela à
cause des mérites de la démocratie, ou parce que la démocratie a le pouvoir de
tuer la monarchie, et d'ouvrir ainsi la voie qui conduit au pouvoir?
Question n.
2) : Une fois que l'Empire judaïque universel sera en place,
qu'adviendra-t-il de la démocratie? Sera-t-elle préservée?
Question n. 3) : Pourquoi tant de propagande sur le thème de l'Holocauste
et de la Shoah, s'il est vrai que la politique de Hitler a été financée par de
l'argent juif?
Tentatives
de réponse :
1: Les monarchies étaient une barrière
naturelle à la réalisation du Gouvernement Mondial (alias : Empire judaïque universel). Cette
barrière n'existe plus aujourd'hui. La “démocratie” a permis aux
Juifs-Pharisiens de remplacer les monarchies chrétiennes par des républiques athées, les gouvernements
de droit divin par des gouvernements de droit humain. Par le biais de la “démocratie” le pouvoir politique a donc
glissé des mains des rois aux mains des Juifs-Pharisiens, qui depuis le
commencement avaient pour but de parvenir au sommet de l'échelle
sociale pour enfin se substituer aux rois. [127]
2: Les dictatures du passé se sont
toujours servies de la démocratie comme on se sert d'un escabeau. Une fois
l'objectif atteint, l'escabeau devenait pour ces dictatures une chose inutile
et même encombrante. Rien ne nous permet de dire que la dictature “illuministe”
agira autrement. Une fois qu'elle sera sûre de tenir le pouvoir, elle fera avec
la démocratie ce qu'ont fait avec elle les dictatures précédentes: elle s'en
débarrassera comme d'un escabeau devenu inutile et encombrant.
3: Le massacre des Innocents de Bethléem a été ordonné
par Hérode. Il était Juif. La
crucifixion du Christ a été réclamée par des Pharisiens. Ils étaient Juifs. Dans les deux cas les agresseurs se
sont organisés pour que le grand public ne connaisse pas les raisons véritables
de leur agression. Hérode avait peur de perdre son pouvoir temporel, les Pharisiens avaient peur de perdre leur prestige temporel. Aujourd'hui comme
autrefois les raisons qui animent les Juifs-Pharisiens
devenus banquiers ne sont pas étalées au grand jour. Les Pharisiens-banquiers
ne veulent pas perdre leurs privilèges temporels. Mieux vaut pour eux que le
ballon publicitaire de la Shoah soit donc maintenu aussi gonflé que
possible : plus le ballon est gros, meilleures sont les chances d'empêcher
le public de voir ce qui se passe derrière le ballon. [128]
3) – Les
fils d'Israël dans l'œuvre de Maria Valtorta.
Nous savons que Maria Valtorta,
décédée en 1961, a écrit L'Évangile tel
qu'il m'a été révélé, en dix volumes, fruit de ses expériences mystiques
singulières. Parmi ces expériences on compte beaucoup de visions de la vie du
Christ. L'une de ces visions concerne la discussion que Jésus, âgé de douze
ans, a eue avec les docteurs du Temple de Jérusalem. Quand Jésus se présente à
ces docteurs pour être examiné sur la Loi, Il s'aperçoit que ses examinateurs
sont divisés en deux factions. Ce qui les oppose, c'est leur façon de concevoir
le Messie. Alors comme aujourd'hui, Judaïsme authentique et Judaïsme
pharisaïque ne semblent pas faits pour s'entendre. Maria Valtorta nous décrit
son expérience visuelle de la façon suivante.
« Je me
rends compte que je suis dans l'enceinte du Temple de Jérusalem. Je vois des pharisiens en longs vêtements
flottants, des prêtres vêtus d'habits de lin avec une plaque de métal précieux
au sommet de la poitrine et sur le front et d'autres points qui luisent çà et
là sur les vêtements très amples et blancs que retient à la taille une ceinture
de grand prix. Puis, il y en a d'autres, moins chamarrés qui doivent encore
appartenir à la caste sacerdotale et qui sont entourés de disciples plus
jeunes. Je vois que ce sont des docteurs de la Loi.
Je me sens égarée au milieu de tous
ces personnages, ne sachant pas bien ce que j'ai à faire là dedans. Je
m'approche d'un groupe de docteurs où a débuté une discussion théologique. Une
grande foule s'en approche aussi. Parmi les “docteurs” il y a un groupe à la
tête duquel se trouve un certain Gamaliel, qui au cours de la discussion est
soutenu par un autre, âgé et presque aveugle. Je m'aperçois que ce dernier se
fait appeler Hillel. Il semble le maître ou le parent de Gamaliel, parce que ce
dernier le traite avec confiance et respect en même temps. Le groupe de
Gamaliel démontre une plus grande ouverture d'esprit, alors qu'un autre groupe,
plus nombreux et dirigé par un certain Sciammai, se distingue par son
intransigeance haineuse et rétrograde, celle-là même que l'Évangile met si bien
en lumière.
Gamaliel est entouré d'un groupe
important de disciples, et parle de la venue du Messie. S'appuyant sur la
prophétie de Daniel, il soutient que le Messie doit être déjà né. En effet,
depuis une dizaine d'années environ, les soixante-dix (70) semaines indiquées
par la prophétie sont accomplies, à partir du décret de reconstruction du
Temple. Sciammai le combat en affirmant que s'il est vrai que le Temple a été
reconstruit, il n'est pas moins vrai que l'esclavage d'Israël n'a fait que
croître, et que la paix qu'aurait dû apporter avec lui Celui que les Prophètes
appellent “le Prince de la paix” est bien loin d'exister dans le monde et
spécialement à Jérusalem, ville opprimée par un ennemi qui ose pousser sa domination
jusqu'à l'intérieur du Temple, contrôlé par la Tour Antonia, laquelle est
remplie de légionnaires romains prêts à apaiser avec leur épée tout soulèvement
patriotique.
La discussion, pleine d'arguties, tire
en longueur: chaque maître fait étalage d'érudition pas tant pour vaincre son
rival que pour s'imposer à l'admiration
des auditeurs. Cette intention est évidente. Du groupe serré des fidèles
sort une fraîche voix d'enfant: “C'est Gamaliel qui a raison”. Mouvement de la
foule et du groupe des docteurs. On cherche l'interrupteur. Mais pas besoin de
le chercher; il ne se cache pas. Il se manifeste et s'approche du groupe des
“rabbi”.
Je reconnais mon Jésus adolescent. Il
est sûr de Lui et franc, avec des yeux intelligents qui étincellent. On lui
demande: “Qui es-tu?”
“Un fils d'Israël venu faire ce que la
Loi ordonne”.
La réponse hardie et sûre le rend
sympathique et Lui vaut des sourires d'approbation et de bienveillance. On
s'intéresse au petit Israélite:
– “Comment t'appelles-tu?”
– “Jésus, de Nazareth”.
La bienveillance s'atténue dans le
groupe de Sciammai. Mais Gamaliel, plus bienveillant, poursuit le dialogue en
même temps que Hillel. Ou plutôt c'est Gamaliel qui, respectueusement, dit au
vieillard: “Demande quelque chose à l'enfant”. “Sur quoi fondes-tu ta
certitude?” demande Hillel. (Je mets les noms en tête des réponses pour abréger
et rendre plus clair).
Jésus: “Sur la prophétie qui ne peut faire erreur sur
l'époque et les signes qui l'ont accompagnée quand ce fut le moment de sa
réalisation. C'est vrai que César nous domine. Mais le monde était tellement
paisible et la Palestine si calme quand expirèrent les soixante dix semaines
qu'il fut possible à César d'ordonner un recensement dans ses domaines. Il ne
l'aurait pas pu s'il y avait eu la guerre dans l'Empire et des soulèvements en
Palestine. Comme ce temps était accompli, ainsi va se terminer l'autre
intervalle de temps de soixante deux semaines plus une depuis l'achèvement du
Temple, pour que le Messie soit consacré et que se réalise la suite de la
prophétie pour le peuple qui ne l'a pas accepté. Pouvez-vous avoir des doutes?
Ne vous rappelez-vous pas de l'étoile que virent les Sages d'Orient et qui alla
justement se poser dans le ciel de Bethléem de Juda et que les prophéties et
les visions, depuis Jacob et par la suite, indiquent ce lieu comme destiné à
accueillir la naissance du Messie, fils du fils du fils de Jacob, à travers
David qui était de Bethléem? Ne vous rappelez-vous pas Balaam? “Une Étoile
naîtra de Jacob”. Les Sages d'Orient, auxquels la pureté et la foi gardaient
ouverts les yeux et les oreilles, ont vu l'Étoile et compris son nom: “Messie”
et ils sont venus adorer la Lumière allumée dans le monde”.
Sciammai, le regard
livide: “Tu dis que le Messie est né au temps de l'Étoile à Bethléem Ephrata?”
Jésus: “Je le dis”.
Sciammai: “Alors il n'existe plus. Tu ne sais
pas, Enfant, qu'Hérode fit tuer tous les garçons de un jour à deux ans de
Bethléem et des environs? Toi qui connais si bien les Écritures, tu dois aussi
savoir cela: “Un cri s'est élevé... C'est Rachel qui pleure ses enfants”. Les
vallées et les collines de Bethléem qui ont recueilli les pleurs de Rachel
mourante sont restées remplies de ces pleurs, et les mères l'ont répété sur
leurs fils massacrés. Parmi elles, il y avait certainement aussi la Mère du
Messie”.
Jésus: “Tu
te trompes, vieillard. Les pleurs de Rachel se sont changés en hosanna,
parce que là où elle avait mis au jour “le fils de sa douleur”, la nouvelle
Rachel a donné au monde le Benjamin du Père céleste, le Fils de sa
droite, Celui qui est destiné à rassembler les peuples sous son sceptre et à le
libérer de la plus terrible servitude”.
Sciammai: “Et
comment, s'il a été tué?”
Jésus: “N'as-tu
pas lu, en parlant d'Élie? Il fut enlevé dans un char de feu. Et le Seigneur Dieu ne pourra pas avoir
sauvé son Emmanuel pour qu'il fût le Messie de son peuple? Lui qui a ouvert
la mer devant Moïse pour que Israël rejoignit à pieds secs son territoire, Il n'aura pas pu ordonner à ses anges de sauver
son Fils, son Christ, de la férocité de l'homme? En vérité je vous le dis: le Christ vit e il est parmi vous et quand sera venue son heure il se manifestera dans
sa puissance”.
Jésus, en disant ces paroles que je souligne,
a dans la voix un éclat qui remplit l'espace. Ses yeux brillent encore
davantage et comme mus par le pouvoir et la promesse, il tend le bras et la
main droite comme pour un serment. C'est un enfant, mais il est solennel comme
un homme.
Hillel: “Enfant,
qui t'a enseigné ces paroles?”
Jésus: “L'Esprit
de Dieu. Je n'ai pas de maître humain. C'est la Parole de Dieu que vous
entendez par mes lèvres”.
Hillel: “Viens parmi nous, que je te voie de
près, ô Enfant! Mon espérance se ravive au contact de ta foi, et mon âme
s'illumine au soleil de la tienne”.
Et on fait asseoir Jésus sur un siège
élevé entre Gamaliel et Hillel, et on
Lui apporte des rouleaux pour qu'il les lise et les explique. C'est un
examen en règle. La foule se presse et écoute.
La voix enfantine de Jésus lit: “Console-toi, ô mon peuple. Parlez au cœur
de Jérusalem, consolez-la car son esclavage est fini... Voix de quelqu'un qui
crie dans le désert: préparez les chemins du Seigneur... Alors apparaîtra la
gloire du Seigneur… ”.
Sciammai: “Tu le vois, Nazaréen! Ici on parle
d'esclavage fini. Jamais comme à présent nous sommes esclaves. Ici on parle
d'un précurseur. Où est-il? Tu radotes!”
Jésus: “Je te dis que c'est à toi plus qu'aux autres que
t'invite le Précurseur. A toi et à tes semblables. Autrement tu ne verras pas
la gloire du Seigneur et tu ne comprendras pas la Parole de Dieu, parce que la
bassesse, l'orgueil, la dissimulation t'empêcheront de voir et d'entendre”.
Sciammai: “C'est ainsi que tu parles à un maître?”
Jésus: “C'est ainsi que je parle, et que je parlerai jusqu'à
la mort. Car au-dessus de mon intérêt il
y a celui du Seigneur et l'amour pour la Vérité dont je suis le Fils. Et
j'ajoute pour toi, ô rabbi, que l'esclavage dont parle le Prophète et dont je
parle Moi aussi, n'est pas celui que tu crois, et la royauté n'est pas celle à
laquelle tu penses. Mais au contraire, c'est par les mérites du Messie que
l'homme sera libéré de l'esclavage du Mal qui le sépare de Dieu et le caractère
du Christ s'imprime sur les esprits libérés de tout joug et soumis à son règne
éternel. Toutes les nations inclineront la tête, ô race de David, devant le
Germe né de toi et devenu l'arbre qui couvre toute la terre et s'élève jusqu'au
Ciel. Au Ciel et sur la terre toute bouche louera son Nom et tout genou
fléchira devant le Consacré de Dieu, le Prince de la paix, celui qui enivrera
de lui-même toute âme fatiguée et rassasiera toute âme affamée, le Chef, le
Saint qui conclura une alliance entre la terre et le Ciel. Non pas comme celle
qui fut conclue avec les Pères d'Israël quand Dieu les fit sortir d'Égypte, en
les traitant encore comme des serviteurs, mais en gravant la pensée de la
Paternité céleste dans les esprits des hommes avec la Grâce nouvellement versée
en eux par les mérites du Rédempteur par qui tous les bons connaîtront le
Seigneur, et le Sanctuaire de Dieu ne sera plus abattu ni détruit”.
Sciammai: “Mais ne blasphème pas, Enfant! Rappelle-toi Daniel. Il
dit qu'après la mort du Christ le Temple et la Cité seront détruits par un
peuple et un chef qui viendra pour cela. Et Toi tu soutiens que le Sanctuaire de Dieu ne sera plus abattu! Respecte
les Prophètes!”
Jésus: “En vérité je te dis qu'il y a Quelqu'un qui est plus
que les Prophètes, et tu ne le connais pas ni ne le connaîtras parce qu'il te
manque de vouloir le connaître. Et je t'affirme que tout ce que j'ai dit est
vrai. Il ne connaîtra plus la mort, le
vrai Sanctuaire, mais comme Celui qui le sanctifie, il ressuscitera pour la
vie éternelle et à la fin des jours du monde, il vivra au Ciel”.
Hillel: “Écoute, Enfant. Aggée dit: Il viendra le Désiré des
Nations. Grande sera la gloire de cette maison, et de cette dernière plus que
de la première. Il veut peut-être parler du même sanctuaire que Toi?”
Jésus: “Oui, Maître, c'est cela qu'il veut dire. Ta droiture
t'achemine vers la Lumière, et Moi je te dis: quand le Sacrifice du Christ sera
accompli, la paix viendra vers toi parce que tu es un Israélite sans malice”.
Gamaliel: “Dis-moi,
Jésus. La paix dont parlent les Prophètes, comment peut-on l'espérer si la
guerre vient détruire ce peuple? Parle et éclaire-moi aussi”.
Jésus: “Ne te souviens-tu pas, Maître, de ce que dirent ceux
qui furent présents la nuit de la naissance du Christ? Que les troupes
angéliques chantèrent: 'Paix aux hommes de bonne volonté'? Mais la volonté de
ce peuple n'est pas bonne, et il n'aura pas la paix. Il méconnaîtra son Roi, le
Juste, le Sauveur parce qu'il attend un roi revêtu de la puissance humaine,
alors que Lui est le Roi de l'esprit. Ce peuple ne l'aimera pas, parce que le
Christ prêchera ce qui ne plaît pas à ce peuple. Le Christ ne combattra pas
des ennemis pourvus de chars et de cavalerie, mais les ennemis de l'âme qui
inclinent vers des jouissances infernales le cœur de l'homme créé pour le
Seigneur. Et cela, ce n'est pas la victoire qu'Israël attend de Lui. Il
viendra, Jérusalem, ton Roi monté sur “l'ânesse et l'ânon”, c'est à dire les
justes d'Israël et les Gentils. Mais
l'ânon, je vous le dis, lui
sera plus fidèle, et le suivra précédant l'ânesse, et grandira sur la route de
la Vérité et de la Vie. À cause de leur mauvaise volonté les gens d'Israël
perdront la paix, et pendant des siècles souffriront en eux mêmes ce qu'ils ont
fait souffrir à leur Roi, réduit par eux à être l'Homme des Douleurs dont parle
Isaïe”.
Sciammai: “Ta bouche profère à la fois des
enfantillages et des blasphèmes, Nazaréen. Réponds: et où est le Précurseur?
Quand l'avons-nous eu?”
Jésus: “ Il
existe. Malachie ne dit-il pas: 'Voici
que j'envoie mon ange préparer devant Moi le chemin, et immédiatement viendra à
son Temple le Dominateur que vous cherchez et l'Ange du Testament que vous
désirez ardemment' ? ”
Donc, le Précurseur précède
immédiatement le Christ. Il est déjà là, comme le Christ. S'il y avait des années entre celui qui
prépare le chemin au Seigneur et le Christ, tous les chemins s'encombreraient
et dévieraient. Dieu le sait, et il a décidé que le Précurseur précède d'une seule heure le Maître. Quand vous
verrez ce Précurseur, vous pourrez dire: 'La mission du Christ est commencée'.
A toi je dis: le Christ ouvrira beaucoup d'yeux et beaucoup d'oreilles quand Il
viendra par ces chemins. Mais ce ne sont pas les tiens ni ceux de tes
semblables, car vous lui donnerez la mort en échange de la Vie qu'Il vous
apporte. Mais quand, plus grand que ce Temple, plus haut que le Tabernacle
enfermé dans le Saint des saints, plus haut que la Gloire que soutiennent les
Chérubins, le Rédempteur sera sur son trône et sur son autel, la malédiction
pour les déicides et la vie pour les
Gentils couleront de ses mille et mille blessures. Car Lui, ô maître, toi
qui l'ignores, n'est pas, je le répète, Roi d'une domination humaine, mais d'un
Royaume spirituel, et ses sujets seront uniquement ceux qui par leur amour
sauront renaître en leur esprit, et comme Jonas, après une première naissance,
sauront renaître sur d'autres rivages: 'ceux de Dieu' à travers la régénération
spirituelle qui viendra par le Christ qui donnera la vraie vie à l'humanité”.
Sciammai et son
entourage: “Ce Nazaréen est Satan!”
Hillel et les
siens: “Non. Cet enfant est un Prophète de Dieu. Reste avec nous, petit. Ma
vieillesse transmettra à ton savoir ce qu'elle sait, tu seras Maître du Peuple
de Dieu”.
Jésus: “En vérité,
je te dis que si beaucoup étaient comme toi, le salut arriverait à Israël. Mais
mon heure n'est pas venue. Les voix du Ciel me parlent et, dans la solitude Je
dois les recevoir jusqu'à ce que mon heure arrive. Alors, avec mes lèvres et
mon sang je m'adresserai à Jérusalem, et mon sort sera celui des Prophètes
lapidés et assassinés par elle. Mais au-dessus de mon être il y a celui du
Seigneur Dieu, auquel je me soumets pour qu'Il fasse de Moi l'escabeau de sa
gloire, en attendant que Lui fasse du monde un escabeau pour les pieds du
Christ. Attendez-moi à mon heure. Ces pierres entendront de nouveau ma voix et
frémiront à ma dernière parole. Bienheureux ceux qui, en cette voix auront
écouté Dieu et croiront en Lui par son entremise. À ceux-là le Christ donnera
son Royaume dont votre égoïsme rêve qu'il sera tout humain, alors qu'il est
céleste. Pour l'avènement de ce Royaume, Moi je dis: 'Voici ton serviteur, Seigneur, venu pour faire ta volonté. Réalise-la
entièrement, car je brûle de l'accomplir'.”
Et ici se termine la vision de Jésus
avec son visage enflammé d'ardeur spirituelle, tourné vers le ciel, les bras
ouverts, debout au milieu des docteurs stupéfaits. »
Dans les deux textes qui suivent,
Maria Valtorta nous parle encore du Peuple juif, mais de façon moins figurative
(plus doctrinale) que dans le texte qui précède. Les pages qui suivent, écrites
par elle le 29 octobre et le 2 novembre 1950, se présentent comme une
explication du début du chapitre 11 de l'«Épître de Paul aux Romains”. Elles
forment les leçons 45 et 46 du livre qui a pour titre: “Leçons sur l'Épître
de Paul aux Romains”. [129]
Leçon # 45.
Cette leçon explique le début du
chapitre 11 de l'Épître de Saint Paul. Paul écrit aux Romains:
Rm 11, 1-24: “Alors je me demande:
Dieu aurait-il rejeté son peuple? Sûrement pas. Ne suis-je pas Israélite
moi-même? De la race d'Abraham, et de la tribu de Benjamin? Dieu n'a pas rejeté
la totalité du peuple qu'il s'est choisi. Ignorez-vous ce que dit l'Écriture à
propos d'Élie, quand il s'entretient avec Dieu pour accuser Israël? Seigneur,
ils ont tué tes prophètes et rasé tes autels. Moi je suis resté seul, et ils en
veulent à ma vie! Que lui répond la voix divine? Je me suis réservé sept mille
hommes qui ne se sont pas agenouillés devant Baal. Aujourd'hui aussi il
subsiste un reste, élu par grâce. Mais si c'est par grâce, ce n'est plus en
raison des œuvres, autrement la grâce n'est plus grâce.
La conclusion? C'est qu'Israël n'a pas
atteint ce qu'il recherchait. Mais les élus l'ont atteint. Les autres, comme
dit l'Écriture, se sont endurcis. Dieu leur a donné un esprit de torpeur:
jusqu'à ce jour ils n'ont pas d'yeux pour voir, ni d'oreilles pour entendre.
David dit: que leur table leur soit un piège, un lacet, une cause de chute, et
que cela leur serve de salaire! Que leurs yeux s'enténèbrent pour ne pas voir.
Que leur dos soit courbé sans arrêt!
Je me demande aussi: la chute d'Israël
est-elle totale et définitive? Bien sûr que non! Son incartade a amené le salut
aux païens. Cela devrait pouvoir le rendre quelque peu jaloux. En effet, si son
incartade a fait la richesse du monde, et son amoindrissement la richesse des
païens, que ne ferait sa plénitude!
À vous, ex-païens, je veux dire ceci:
Je suis apôtre chez vous, qui êtes ex-païens, et j'honore mon ministère. Je
fais cela dans l'espoir d'exciter l'émulation de mes compatriotes, ceux de mon
sang, et d'en sauver ainsi quelques-uns. Si leur exclusion a provoqué la
rédemption du monde, que ne fera leur réhabilitation sinon entraîner une
résurrection générale d'entre les morts? Si les prémices sont saintes, la masse
va l'être aussi. Si la racine est sainte, les branches vont l'être aussi. Or si
quelques-unes des branches ont été coupées tandis que toi, bourgeon d'olivier
sauvage, as été greffé parmi elles pour bénéficier avec elles de la sève de l'olivier
franc, ne va pas te glorifier aux dépens des vieilles branches. Si tu es tenté
de te glorifier, sache que ce n'est pas toi qui portes la racine, c'est la
racine qui te porte.
Tu diras: on a coupé des branches pour
que moi je sois greffé. Fort bien. Elles ont été coupées à cause de leur manque
de foi, et toi, c'est la foi qui te fait tenir. Ne monte pas en orgueil pour
cela, mais crains plutôt. Vu que Dieu n'a pas épargné les branches naturelles,
prend garde que Dieu ne te fasse pas subir le même traitement.
Considère la bonté de Dieu en même
temps que sa sévérité: sévérité envers ceux qui se sont éloignés, et bonté
envers toi pourvu que tu demeures en cette bonté, car autrement toi aussi tu
pourrais être retranché. Quant à eux, s'ils ne persistent pas dans leur
incrédulité ils seront greffés à nouveau: Dieu est assez puissant pour les
greffer à nouveau. En effet, si toi tu as pu être retranché de l'olivier
sauvage auquel tu appartenais par nature, et greffé contre ta nature sur
l'olivier franc, combien plus eux, branches naturelles, seront-ils greffés sur
leur propre olivier!”
Explications dictées à M. Valtorta par
le Saint-Esprit.
« La réprobation d'Israël n'est pas totale, ni
définitive. Dieu est juste, mais il est miséricordieux aussi. Preuve en est
qu'il a fait de son Verbe l'Agneau destiné au sacrifice pour la rédemption des
hommes.
Israël n'a pas été rejeté au complet,
car il n'était pas entièrement mauvais. Comme dans n'importe quelle société
humaine, Israël aussi comptait des justes parmi les siens. Les plus justes ont
compris, suivi, et aimé le Christ dès leur premier contact avec Lui. D'autres,
moins simples et moins justes, ont attendu d'avoir des preuves puissantes avant
de croire qu'il était le Messie. D'autres encore ont été secoués seulement par
les miracles extrêmes (résurrection et ascension). Enfin, d'autres encore se
sont rendus à l'évidence seulement lorsqu'ils ont vu que les Apôtres, de rudes
et ignorants qu'ils étaient, s'étaient transformés en évangélisateurs remplis
de dignité et de sagesse, et que leur peur s'était transformée en courage. Ils
ont cru seulement lorsqu'ils ont vu qu'à l'image de leur Maître, ces Apôtres
étaient devenus eux aussi des thaumaturges; et surtout lorsqu'ils ont vu que
ces mêmes Apôtres étaient devenus tellement sûrs de leur foi, qu'ils pouvaient
tenir tête au Sanhédrin, coup sur coup, et ainsi répondre à toutes les
injonctions injustes:
“S'il
est juste devant Dieu d'obéir à vous plutôt qu'à Dieu, jugez-le vous-mêmes.
Pour ce qui nous concerne, nous ne pouvons pas taire ce que nous
avons vu et entendu”. (Ac 4, 19-20) “Il
faut obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes. Le Dieu de nos pères a ressuscité ce
Jésus que vous avez tué en le crucifiant. C'est Lui que Dieu a exalté par sa
droite, le faisant Chef et Sauveur, afin d'accorder par Lui à Israël la
rémission des péchés. Nous sommes témoins de ces choses, nous et l'Esprit Saint
que Dieu a donné à ceux qui lui obéissent”. (Ac 5, 29-32)
Les plus justes parmi les chefs
d'Israël – voir l'exemple de Gamaliel, le plus qualifié des rabbis de son temps
– ont fini par se convertir au Seigneur Jésus. En effet, l'homme n'est pas
entièrement mauvais, même s'il n'est pas entièrement bon. Ce que Dieu a mis
dans l'homme, à savoir les bonnes tendances de la partie non matérielle de
l'être humain (esprit et intelligence), le péché originel et les péchés de la
triple concupiscence ne le détruisent pas tout. La raison, que seulement la
démence totale peut annuler, est toujours capable d'ouvrir la voie à la vérité
et à la justice. Elle peut toujours éclairer les hommes de l'intérieur, les
aider à faire bon usage de leur libre volonté, les aider à accueillir ce qui au
départ ils avaient ouvertement rejeté ou hésité à accepter, les aider à le
reconnaître comme vrai, bon, et comme moyen pour aller à la Vérité.
Le reste du peuple d'Israël, ceux qui
déjà au temps de Moïse étaient qualifiés comme des gens à la “nuque raide”, ont persisté dans
l'erreur. Ils ont rejeté la foi dans le Christ. Ils ont répudié sa doctrine,
qui ouvre la voie au salut. Malgré la connaissance anticipée qu'ils avaient du
Messie que Dieu leur avait annoncé, et à plusieurs reprises, comme à ses
propres enfants, ils ne l'ont pas accueilli. Ils l'ont même rejeté comme un
pécheur. C'est que dans leur cœur il n'y avait pas de charité, qui est vie de
l'homme en Dieu et de Dieu en l'homme, mais orgueil, qui n'est que dureté de
cœur et fumée qui empêche de voir la vérité.
Quant à Dieu, même si la faute
d'Israël a été énorme, il n'a pas rejeté la totalité de son peuple. Comme il
l'a dit autrefois à Élie, il s'est réservé un certain nombre d'hommes qui ne
fléchiront leur genou devant aucune idole, et qui viendront tôt ou tard vers le
Roi des rois. La Grâce est pour ce petit reste du Peuple élu. La Grâce est un
don que Dieu a prédestiné pour tous les hommes. C'est une vérité. Mais cette
même Grâce demeure un don chez ceux qui ne la repoussent pas, qui ne
s'en débarrassent pas avec le péché. Les autres deviennent des fils sauvages,
même si au départ ils étaient des fils de la maison. Ils ne reconnaissent pas
le Premier-né de tous les enfants de Dieu, le Premier-né par Nature et par
Grâce.
Israël n'a pas atteint la gloire
humaine qu'il cherchait, ni la gloire surnaturelle que l'orgueil lui faisait
croire de posséder déjà. À l'exception du petit nombre de Juifs qui se sont
convertis au Christ, Israël s'est plutôt mérité la punition du Ciel,
l'aveuglement, l'étourdissement, le lacet, le filet, le piège, la punition
humaine qui l'a contraint à se plier jusqu'au sol sous les coups des oppresseurs,
et à se disperser dans le monde pour se faire détester par tous tout au long de
l'histoire. Tout cela Israël l'a mérité pour avoir voulu être trop au dessus
de tout selon ses propres vues, pour s'être assis (dans la personne de ses
grands chefs) sur la chaire de Moïse, mais sans vivre selon la justice de
Moïse; pour avoir voulu s'ériger en grand “maître” face au monde, en rendant la
Loi impossible à pratiquer à force de petites lois humaines ajoutées et
superposées à la Loi; pour avoir voulu être celui qui juge, qui juge même le
Saint des saints venu du Ciel pour reconduire Israël à la Justice et ramener la
Loi à sa divine et parfaite simplicité, celle qui permet à tout homme juste,
soit-il juif, samaritain, grec, ou romain, d'observer cette même Loi.
Les Juifs ont rejeté, nié, tué le Roi
des rois, ce Roi qui leur aurait donné un royaume sans fin. Par punition et par
humiliation ils ont eu des empereurs et des dominateurs humains tout au long de
leur histoire.
Leur orgueil s'est vu offrir comme
nourriture le pain que voici: se voir remplacés comme Peuple de Dieu par les Gentils; voir la destruction de leur
Temple, celle de leur autel et de leur cité. Ils en étaient fiers au point de
manquer de charité envers tous ceux qui n'étaient pas citoyens de naissance, ou
par élection à des charges suprêmes.
Ils ont méprisé, et ils se sont vus
méprisés. Ils ont dominé avec dureté, et se sont retrouvés dominés avec des
barres et des chaînes par ceux qu'ils avaient méprisé pendant si longtemps. Ils
ont été rejetés, et d'autres ont pris leur place. Il n'y a plus eu de
Jérusalem, ni de Synagogue, mais Rome et l'Église. De “premiers” qu'ils
étaient, ils sont devenus les “derniers”, comme l'avait annoncé la Parole qui
sait tout et voit tout.
Pourtant, à partir du délit des Juifs
le salut est arrivé aux Gentils. Oui,
Dieu fait sortir du bien de toutes choses, même de celles qui de par
elles-mêmes sont mauvaises.
Les
Gentils n'étaient pas plus méchants que les Juifs envers le Christ. Même
s'ils étaient païens, ils avaient du respect pour cet homme jugé savant et
pacifique, un homme qui ne les méprisait pas, n'enseignait pas aux foules à les
mépriser, mais au contraire était bon avec tous, même avec eux, des Gentils. Après le délit du Golgotha
leurs yeux se sont donc ouverts à la vérité. Dans l'homme bon, pacifique,
savant, capable de faire des miracles, ils ont reconnu le “Fils de Dieu”. Ils
se sont tournés vers Lui, vivant dans son Église, et ils ont trouvé la Vie.
C'est ainsi que le délit des Juifs, un
délit d'avaricieux par concupiscence de pouvoir, est devenu un trésor rempli de
richesses spirituelles pour les Gentils,
qui en étaient privés. Le manque volontaire de compréhension et d'intelligence
de la part des Juifs vis-à-vis de la Lumière qu'ils ont obstinément repoussée,
en lui préférant les Ténèbres, a fait en sorte que cette Lumière, génératrice
de charité, soit transférée aux Gentils
avec tous ses bienfaits. Grâce à cette charité, des hommes qui étaient citoyens
de pays hostiles, ou qui se haïssaient parce qu'ils vivaient dans un rapport
dominateurs dominés, se sont réconciliés au point de s'appeler “frères”. Tout
cela au nom du Frère Très-saint venu mourir pour leur donner une Vie unique, et
la leur donner sans regarder s'ils étaient Juifs, Gentils, Juifs de la Diaspora, Grecs, Romains, Libyens, Égyptiens,
Partes, ou Syriens.
C'est d'abord la charité qui est
apparue, ou qui est revenue là où elle s'était éteinte. Cette charité, qui est
vie en Dieu, a sanctifié les prémices, puis la masse entière, puis l'Arbre
mystique dans sa totalité. La sanctification s'est faite à partir des racines,
qui étaient d'Israël; elle s'est faite par Marie, Mère de Jésus, vierge de la
lignée de David, et par Jésus, son Fils unique. Elle s'est faite aussi par les
Apôtres et les disciples, qui étaient tous des fils d'Israël, car originaires
des douze tribus d'Israël. Enfin elle s'est faite par les branches nouvelles
données par les Gentils, ceux d'entre
eux qui ont accepté d'être greffés au tronc de cet Arbre de Vigne à la place
des branches qui, pour avoir refusé d'être unies au Christ, partie centrale de
l'Arbre mystique, avaient été coupés et enlevés comme branches déjà mortes.
Le Corps
mystique est saint dans sa totalité, car sa Tête est sainte, et sainte est
la racine qui a produit le très saint bourgeon d'où est venue cette Tête. Les
branches aussi sont saintes, même celles qui y ont été greffées – peu importe
si auparavant elles ne l'étaient pas – pourvu qu'elles ne refassent pas
l'ancien péché par lequel Adam a perdu la Grâce, et par lequel Israël a perdu
la Grâce et la bénédiction de Dieu dans la quasi totalité de son peuple.
La charité est vie pour les nouveaux
bourgeons. Elle est vie pour chaque nouvelle branche de la Vigne mystique.
C'est la lymphe divine qui alimente ceux que l'orgueil ne détache pas du tronc.
L'orgueil engendre le doute, tant sur les vérités que sur les devoirs. Or, ceux
qui négligent d'accomplir leurs devoirs deviennent désagréables à Dieu. Le
doute engendre la tiédeur dans la foi, puis l'incrédulité, ensuite la perte de
la crainte de Dieu, enfin la conviction que Dieu est tellement bon qu'il ne
peut en aucun cas être sévère.
Dieu est juste dans sa bonté. Sévère
si l'homme persiste dans son mal, doux à chaque fois que celui-ci regrette sa
faute. Il est davantage prêt à réintégrer l'homme dans son amitié plutôt qu'à
le condamner. Il est heureux lorsqu'il peut faire ou refaire un être vivant
d'un être spirituellement mort. Mais Dieu n'est pas sot.
Le Seigneur peut faire toutes sortes
de miracles. Sa puissance et sa miséricorde sont infinies, et infinis sont les
mérites du Christ rédempteur. Mais pour obtenir le miracle, une chose est
nécessaire: la bonne volonté de l'homme, sa foi en Dieu, son espérance dans le
Seigneur, sa charité envers Dieu et envers le prochain. Surtout la charité.
Elle est le terrain qui permet l'épanouissement de toutes les vertus, et
l'union avec Dieu. »
Leçon # 46.
Suite du chapitre 11 de l'Épître de
Saint Paul. [130]
Rm 11, 25-36: “Frères, pour que
vous ne vous complaisiez pas trop dans votre sagesse, je vais vous dévoiler un
mystère: l'aveuglement produit chez une partie d'Israël durera jusqu'à ce que
la totalité des Gentils ne soit pas entrée au bercail. Après cela, Israël au
complet sera sauvé, comme il est écrit: “De Sion viendra le Libérateur qui
ôtera l'impiété du milieu de Jacob. Ce sera mon alliance avec eux, lorsque
j'aurai enlevé leurs péchés”.
Il est vrai qu'ils sont nos
adversaires, à cause de vous en ce qui concerne l'Évangile, mais en ce qui
concerne l'Élection, ils sont chéris à cause de leurs pères. D'ailleurs, les
dons et l'appel de Dieu sont sans repentance. De même que jadis vous n'avez pas
cru au vrai Dieu, et qu'au temps présent vous avez obtenu miséricorde par le
biais de leur incrédulité, ainsi eux-mêmes n'ont pas cru à cause de la
miséricorde exercée envers vous, mais pour enfin obtenir eux aussi miséricorde.
Dieu a permis que tous les hommes soient dans l'incrédulité pour faire à tous
miséricorde.
Ô abîme de la richesse, de la sagesse
et de la science de Dieu! Que ses décrets sont insondables et ses voies
incompréhensibles! Qui a jamais connu la pensée du Seigneur? Qui a jamais été
son conseiller? Qui a jamais pu lui donner quelque chose en premier, pour être
remboursé plus tard? Tout vient de lui, et par lui, et tout est pour lui. Que
la gloire lui soit rendue pour les siècles des siècles! Amen”.
Explications dictées à M. Valtorta par
le Saint-Esprit.
«L'un des signes du dernier avènement
de Dieu, et du Jugement qui suivra à la fin du monde est la conversion
d'Israël. Cette conversion sera l'extrême conversion du monde à Dieu. Pourquoi
la dernière conversion serait-elle celle des Juifs? Ce peuple n'a-t-ils pas été
le premier à appartenir à Dieu? Par décret éternel et par décret humain. Que le
décret éternel ne vous paraisse pas injuste. Ce peuple a été le premier – ou
pour mieux dire, l'unique – à posséder la connaissance des vérités
surnaturelles. Il aurait dû être le premier dans la nouvelle Église, celle des
Chrétiens. Même Adam et sa compagne auraient dû être les premiers du peuple
céleste, mais leur mauvaise volonté les transforma de premiers en derniers.
Comme il est dit dans les Écritures que les prophètes Énoch et Élie ont été
amenés vivants par Dieu hors du monde, dans un monde meilleur, pour qu'ils
soient prêts à retourner dans le monde au bon moment; comme il est dit que
lorsque le monde sera devenu Babylone et anti-Christ, Énoch et Élie reviendront
pour prêcher la pénitence et combattre l'anti-Christ, cela en raison de leur
justice extraordinaire, ainsi il est dit qu'Israël, réprouvé par Dieu à cause
de ses péchés, sera le dernier à entrer dans le Royaume du Christ, lui qui
pourtant avait été appelé le premier.
Adam est un exemple probant de ce que
cela comporte de tomber dans la réprobation de Dieu. Malgré la longue expiation
qu'il avait déjà eu sur la Terre, il a dû attendre aux enfers pendant des
siècles et des millénaires étant donné son péché. Seulement après il a pu être
admis au lieu de bonheur au moins terrestre où Énoch et Élie jouissaient de
l'heureuse amitié de Dieu, et cela depuis des siècles déjà. Bien que le peuple
d'Israël ait repoussé le Royaume de Dieu au moment où il aurait fallu l'accueillir,
ce Royaume malgré tout n'est pas définitivement fermé pour lui. Toutefois,
avant que le peuple d'Israël ne redevienne l'ami de Dieu le Père, de Dieu le
Fils, et de Dieu le Saint-Esprit, siècles et millénaires s'écouleront. D'abord
deviendront “Peuple de Dieu” les autres peuples. En dernier les Juifs aussi.
Les Juifs seront les derniers, même si toujours de Sion viendront ceux qui
apportent le salut au monde.
Ici la parole Sion est employée pour
signifier Israël, et ici Israël signifie “peuple des fils de Dieu”. Jésus est
venu d'Israël, de même qu'Énoch est venu d'Israël, et Élie aussi. Et ces deux
derniers reviendront dans le monde pour préparer le retour du Fils de Dieu, le
Christ. Selon la parole de l'évangile ils reviendront pour que le Christ, à son
retour, ne trouve pas l'impiété ou l'abomination de la désolation répandues sur
toute la terre, en tout lieu, comme un marécage de corruption. Avant la
cessation du temps Énoch et Élie reviendront pour que tous les prédestinés à la
Vie, même ceux qui pendant des siècles auront vécu dans la corruption, puissent
l'avoir. Israël est bien sûr compris dans cela. De même que les jours de
désolation seront abrégés par les mérites des élus – comme il est dit par Celui
qui incarne la Parole et la Sagesse du Père – de même il faut croire qu'Israël
ne sera pas réprouvé et exclu dans sa totalité, étant donné les mérites de ses
pères: les patriarches, les prophètes, et tous les justes du peuple d'Israël.
Au nom et en souvenir de la justice de ces derniers Dieu sera miséricordieux.
Il n'effacera donc pas l'élection accordée au peuple d'Israël, pour ne pas
séparer les pères de leurs fils, et parce que Dieu n'est pas changeant dans ses
desseins. Étant donné que Dieu est plein de miséricorde pour les païens et les idolâtres
eux-mêmes, étant donné qu'il est plein de miséricorde pour tous les pécheurs
qui se repentent, il ne cessera pas d'être Père de miséricorde pour ceux qui
étaient de son peuple et qui, pour un zèle qui a cessé d'être juste parce que
sans mesure et sans ordre – un zèle qui se voulait et se croyait plus parfait
du décret même de Dieu, de son vouloir, de son plan – n'ont pas su croire,
accepter, accueillir le Christ tel que le Père le leur avait envoyé.
Le Christ est mort pour tous, même pour les Juifs. Et
davantage: dans ses prières extrêmes, sur la Croix, le Christ a intercédé plus
pour eux que pour tout autre peuple, parce que vis-à-vis de Dieu ils étaient
ceux qui avaient le plus démérité, et que de façon obstinée ils auraient
persisté dans leur erreur. Pourquoi a-t-il fallu que le Peuple élu devienne le
plus coupable? Dieu n'avait-il pas le pouvoir d'empêcher cela? Ne pouvait-il
pas agir envers son Peuple élu de la même façon qu'il a agi envers Saul? Ne
pouvait-il pas foudroyer les Chefs des Prêtres, les Pharisiens, les Scribes, de
façon à les convertir à la Vérité et à la Justice? Bien sûr qu'il aurait pu.
Mais alors, où trouver le mérite de leur conversion? Que vaudrait une
conversion non spontanée, que le pouvoir et le vouloir divins auraient forcée?
Est-ce que Dieu, dans son action, aurait agi pour une raison qui pour nous est
impénétrable? Bien sûr que oui. Dieu ne fait rien sans raison, ou sans but. Et
ses buts sont toujours justes, même si pour les mortels cela demeure un
mystère. Un jour viendra où toutes les choses que Dieu a faites vous seront
dévoilées, même celles qui pour vous sont maintenant incompréhensibles. Alors,
avec Paul vous direz: “Ô profondeurs, ô richesses de la Sagesse et de la
science de Dieu!”
4) - Encyclique papale sur le
danger de permettre aux Juifs de vivre confondus avec les Chrétiens. (Benoît
XIV).
Benoît XIV fut Pape de 1740 à 1758. Informé du malaise qui pesaient sur les
Chrétiens qui en Pologne vivaient mêlés aux Juifs, en 1751 il envoya aux
évêques de ce pays une lettre qui leur rappelait le danger que représente pour les Chrétiens le fait de
vivre mêlés aux Juifs. [131] Pour comprendre la politique des Papes
– et donc celle de Benoît XIV – au sujet de la présence juive à l'intérieur des
nations chrétiennes, il faut savoir que sur le plan religieux il y a toujours
eu opposition entre Juifs et Chrétiens. Les deux groupes ont en commun une
partie des Écritures saintes, mais ils sont divisés sur la façon de les
interpréter. [132] Ces divergences augmentaient
le danger dû aux affrontements qui
périodiquement éclataient entre les deux communautés.
Cela explique les interventions papales qui ont eu lieu
tout au long de l'histoire au sujet des Juifs. Les Papes ne voulaient pas que
les Évêques et les Princes des nations chrétiennes refusassent l'hospitalité
aux Juifs. Ils voulaient par contre que cette hospitalité fut accordée aux
Juifs d'après des règles établies d'avance par l'Évêque ou le Prince du lieu,
et acceptée par les Juifs demandeurs d'asile. Cette discipline exigeait des
Juifs qu'ils soient physiquement séparés du reste des Chrétiens, de façon à
éviter les tensions qui éclataient entre les deux groupes lorsque les autorités
locales, par négligence, permettaient aux Juifs de vivre mêlés aux Gentils. [133]
Ce document est un résumé, bref et lucide, de la
grandeur et de la misère du peuple juif.
“A Quo Primum”
«Au Primat de Pologne, aux Archevêques et Évêques de Pologne, au sujet de
ce qui est interdit aux Juifs qui demeurent dans les mêmes villes ou dans les
mêmes cantons que les Chrétiens.
Vénérables frères, salut et bénédiction apostolique. Grâce à la grande
bonté de Dieu, les fondations de notre Sainte Religion Catholique furent posées
pour la première fois en Pologne vers la fin du X siècle, sous notre
prédécesseur Léon VIII, grâce au zèle actif du Duc Mieceslas et de sa
chrétienne épouse Dombrowska. C'est ce que nous apprend Dlugoss, auteur de vos
Annales (Livre 11, page 94). Depuis lors, la nation polonaise, toujours pieuse
et dévote, s'est maintenue inaltérable dans sa fidélité à la sainte Religion
adoptée par elle. (…)
Il y a ensuite le substantiel volume des Constitutions des Synodes de la
Province de Gnesen. Dans ces Constitutions on ordonna d'écrire toutes les sages
et utiles promulgations et provisions des évêques polonais pour préserver
complètement la vie catholique de leurs troupeaux de la contamination par la
perfidie juive. Elles ont été rédigées en tenant compte du fait que les
conditions de l'époque exigeaient que Chrétiens et Juifs cohabitassent dans les
mêmes villes et dans les mêmes bourgades. Tout cela montre clairement et
pleinement quelle gloire (ainsi que nous l'avons déjà dit) la nation polonaise
a gagné pour elle en préservant inviolée et intacte la sainte religion que ses
ancêtres ont embrassée voici tant de siècles.
Des nombreux points mentionnés, il n'en existe aucun dont Nous ayons à nous
plaindre, sauf du dernier. (…) Nous
avons eu connaissance des faits suivants: Le nombre des Juifs a grandement
augmenté dans certaines localités. Ainsi, certaines bourgades et villes qui
étaient anciennement entourées de splendides murailles (les ruines en font foi)
et qui étaient habitées par un grand nombre de Chrétiens, comme Nous le voyons
dans les vieilles listes et les vieux registres qui existent encore, sont
aujourd'hui négligées et sales, peuplées d'un grand nombre de Juifs, et presque
dépourvues de Chrétiens. En outre (…) tout le commerce d'articles d'usage
général, comme les liqueurs et même le vin, sont aussi entre les mains des
Juifs; on leur permet de se charger de l'administration des fonds publics; ils
sont devenus concessionnaires d'hôtels et de fermes, et ils ont acquis des
propriétés terriennes. Par tous ces moyens ils ont acquis des droits sur les
malheureux cultivateurs du sol, Chrétiens, et non seulement ils se servent de
leur puissance d'une manière inhumaine et sans cœur, imposant des labeurs
sévères et douloureux aux Chrétiens, les obligeant à porter des fardeaux
excessifs, mais par surcroît ils leur infligent un châtiment corporel, tel que
coups et blessures. D'où ces malheureux sont dans le même état de sujétion au
Juif que les esclaves à la capricieuse autorité de leur maître. Il est vrai que
pour infliger un châtiment les Juifs sont obligés de recourir à un
fonctionnaire chrétien à qui est confiée cette fonction. Mais comme ce
fonctionnaire est obligé d'obéir à ce que lui commande le maître juif, s'il ne
veut pas se voir priver lui-même de son emploi, les ordres tyranniques du Juif
doivent être accomplis.
Nous avons dit que l'administration des fonds publics et la gérance
d'hôtels, de domaines et de fermes, sont tombées entre les mains des Juifs au
grand dam des Chrétiens, et sous bien des formes. Mais nous devons aussi faire
allusion à d'autres monstrueuses anomalies, et nous verrons, si nous les
examinons avec soin, qu'elles sont capables d'être à l'origine de maux encore
beaucoup plus grands et d'une ruine plus étendue que ceux que nous avons déjà
mentionnés. C'est une question chargée des plus grandes et graves conséquences
que les Juifs soient admis dans les maisons de la noblesse avec une capacité
domestique ou économique pour occuper le poste de majordome. De cette façon ils
en viennent à vivre en termes d'intimité familière et sous le même toit avec
des Chrétiens; ils les traitent continuellement d'une manière méprisante,
montrant ouvertement leur mépris. Dans des villes et autres lieux on peut voir
des Juifs partout au milieu des Chrétiens; et ce qui est encore plus
lamentable, les Juifs ne craignent pas d'avoir des Chrétiens des deux sexes
chez eux, attachés à leur service. Étant donné que les Juifs s'occupent
beaucoup d'affaires commerciales, ils amassent d'énormes sommes d'argent de ces
activités, et par le moyen de leurs exactions usuraires s'emploient
systématiquement à dépouiller les Chrétiens de leurs biens, et de ce qu'ils
possèdent. Bien qu'en même temps ils demandent pour les prêts d'argent aux
Chrétiens un intérêt immodérément élevé, pour le paiement desquels les
synagogues servent de garantie, cependant, leurs raisons d'agir ainsi sont
facilement visibles. Avant tout, ils obtiennent de l'argent des Chrétiens, dont
ils se servent pour faire du commerce, en tirant ainsi un profit suffisant pour
payer l'intérêt convenu, et en même temps ils augmentent leur propre pouvoir.
En second lieu, ils gagnent autant de protecteurs de leurs synagogues et de
leurs personnes qu'ils ont de créditeurs.
Le fameux moine Radulphus, dans les temps passés, se sentit transporté par
son zèle excessif. Il était si hostile aux Juifs qu'au XII siècle il traversa
la France et l'Allemagne en prêchant contre eux comme ennemis de notre sainte
Religion, et il finit par inciter les Chrétiens à les balayer complètement. En
conséquence de ce zèle intempestif, un grand nombre de Juifs furent sacrifiés.
On se demande ce que ferait et dirait ce moine s'il vivait aujourd'hui, et s'il
voyait ce qui arrive en Pologne. Le grand saint Bernard s'opposa aux excès
effrénés de la frénésie de Radulphus, et dans sa lettre 363 il écrivit au
clergé et au peuple de la France orientale comme suit: “Les Juifs ne doivent pas être persécutés; on ne doit pas les sacrifier
ou les chasser comme des bêtes sauvages. Voyez ce que les Écritures disent à
leur sujet. Je sais qu'il est prophétisé au sujet des Juifs dans le Psaume: “Le
Seigneur – dit l'Église – m'a révélé sa volonté au sujet de mes ennemis: ne les
tue pas pour que mon peuple ne devienne pas oublieux”. Ils sont, c'est certain,
les signes vivants qui nous rappellent la Passion du Sauveur. En outre, ils ont
été dispersés sur toute la terre pour être les témoins de notre rédemption
pendant qu'ils paient le prix de leur si grand crime”.
Une autre fois, dans sa lettre 365, adressée à Henri, archevêque de
Mayence, il écrit:“L'Église ne triomphe-t-elle pas chaque jour sur les Juifs
d'une manière plus noble en leur faisant voir leurs erreurs ou en les
convertissant, qu'en les tuant? Ce n'est pas en vain que l'Église universelle a
établi par le monde la récitation de la prière pour les Juifs obstinément
incrédules, pour que Dieu lève le voile qui couvre leur cœur, et les amène de
leur obscurité à la lumière de la Vérité, car si elle n'espérait pas que ceux
qui ne croient pas puissent croire, il paraîtrait stupide et sans propos de
prier pour eux.”
Pierre, abbé de Cluny, écrivit contre Radulphus d'une façon semblable, à
Louis, roi des Français. Il exhorta le roi à ne pas permettre que les Juifs
fussent massacrés. Cependant, comme il est enregistré dans les Annales du
Vénérable Cardinal Baronius, en l'an du Christ 1146, en même temps, il pressait
le roi de prendre des mesures sévères contre eux à cause de leurs excès, en
particulier de les dépouiller de leurs biens qu'ils avaient pris aux Chrétiens
ou amassés au moyen de l'usure, et d'utiliser ce qu'il en tirerait au bénéfice
ou à l'avantage de la religion.
Nous aussi, dans cette question, comme en toutes les autres, Nous suivons
la ligne de conduite adoptée par nos Vénérables Prédécesseurs, les Pontifes
Romains. Alexandre III (1159‑1181) a interdit aux Chrétiens, sous des
peines sévères, d'entrer au service des Juifs, pour n'importe quel laps de
temps assez long, ou de devenir leurs domestiques dans leurs foyers. “Ils ne
doivent pas, écrit-il, servir les Juifs pour une rémunération de forme
permanente”. Le même Pontife explique la raison de cette prohibition en disant:
“Nos modes de vie et ceux des Juifs
sont extrêmement différents. Si ces gens vivent continuellement et en intime
conversation avec eux, leurs âmes simples seront facilement perverties par la
superstition et par l'incrédulité des Juifs”. Cette citation au sujet
des Juifs se trouve dans la Décrétale “Ad
hæc, de Judæis”.
Innocent III (1198‑1216), après avoir mentionné que les Juifs étaient
de plus en plus admis par les Chrétiens dans leurs villes, fit remarquer aux
Chrétiens que le mode et les conditions d'admission devaient être tels qu'on
évitât que les Juifs rendissent le mal pour le bien. “Quand ils sont admis ainsi par pitié aux relations familières avec les
Chrétiens, ils récompensent leurs bienfaiteurs, comme dit le proverbe, comme le
rat caché dans le sac, ou le serpent dans le sein, ou le tison ardent dans le
giron de quelqu'un”.
Le même Pontife dit qu'il est adéquat que les Juifs servent les Chrétiens,
mais non que les Chrétiens servent les Juifs, et il ajoute. “Les fils de la
femme libre ne doivent pas servir les fils de l'esclave. Au contraire, les
Juifs, comme serviteurs rejetés par ce Sauveur dont ils ont malignement préparé
la mort, devraient se reconnaître eux-mêmes, de fait et de droit, serviteurs de
ceux que la mort du Christ a libérés, de la même façon qu'elle en a fait des
esclaves”. On peut lire ces paroles dans la Décrétale “Etsi Judaicos”. D'une
manière identique, dans une autre Décrétale, “Cum sit nimis”, sous le même titre
“De Judaeis et Saracenis” il est interdit
de concéder des charges publiques aux Juifs: “Nous interdisons de nommer des Juifs à des postes publics, parce
qu'ils profitent des occasions qui se présentent ainsi à eux pour se montrer
amèrement hostiles aux Chrétiens”.
À son tour, Innocent IV (1243‑1254) écrivit à saint Louis roi des
français, qui envisageait d'expulser les Juifs de ses domaines, en approuvant
le dessein du roi, puisque les Juifs n'observaient pas les conditions que le
Siège Apostolique leur avait imposées. “Nous, qui désirons de tout Notre cœur
le salut des âmes, Nous vous accordons pleine autorité par les présentes
lettres pour exiler les Juifs ci-dessus mentionnés, soit par votre propre
personne, soit par l'intermédiaire d'autres, spécialement parce que, selon ce
dont Nous avons été informés, ils n'observent pas les règlements rédigés pour
eux par ce Saint Siège.” On peut trouver ce texte dans Raynaldus, en l'an du
Christ 1253, numéro 34.
Ainsi donc, si quelqu'un demandait ce qui est prohibé par le Siège
Apostolique aux Juifs habitant dans les mêmes villes que les Chrétiens, Nous
répondrons qu'il leur est interdit de faire précisément les mêmes choses qu'on
leur permet dans le royaume de Pologne, c'est-à-dire toutes les choses que Nous
avons énumérées. Pour se convaincre de la vérité de cette assertion, il n'est
pas nécessaire de consulter nombre de livres. Il n'est que de relire la section
des Décrétales “De Judaeis et Saracenis”, et de lire les Constitutions des
Pontifes Romains, Nos prédécesseurs, Nicolas IV (1288‑1294), Paul IV
(15551559), saint Pie V (1566‑1572), Grégoire XIII (1572‑1585), et
Clément VIII (1592‑1605), qu'il n'est pas difficile d'obtenir, puisqu'on
les trouve dans le Bullarium Romanum. Vous cependant, Vénérables Frères, il
n'est pas nécessaire que vous en lisiez autant pour voir clairement comment
sont les choses. Vous devez seulement voir les Statuts et Régulations dictés
dans les Synodes de vos prédécesseurs, puisqu'ils ont eu grand soin d'inclure
dans leurs Constitutions tout ce que les Pontifes Romains ont ordonné et
décrété au sujet de cette question.
L'essentiel de la difficulté, cependant, réside dans le fait que les
Décrets Synodaux ou bien ils ont été oubliés, ou bien ils n'ont pas été
appliqués. Il vous incombe donc, Vénérables Frères, de les restaurer dans leur
vigueur première. Le caractère de votre office sacré requiert que vous luttiez
avec zèle pour les faire respecter. Il est opportun et adéquat, à ce propos, de
commencer par le clergé; en voyant qu'il est de son devoir de montrer aux
autres comment agir droitement et illuminer tous les hommes de son exemple.
Nous avons confiance – et cela Nous est agréable – que par la grâce de Dieu le
bon exemple du clergé ramènera de nouveau sur le bon chemin le laïcat dévoyé.
Tout cela vous pouvez le commander et l'ordonner avec une plus grande facilité
et en toute sécurité, car d'après ce qu'on Nous a dit vous n'avez pas affermé
vos biens ou vos droits aux Juifs, et vous avez évité tout commerce avec eux en
ce qui concerne le prêt ou l'emprunt. De cette façon, vous êtes, ainsi qu'on
Nous l'a laissé entendre, complètement libres et débarrassés de tout contrat de
négoce avec eux.
La façon de procéder, prescrite par les saints Canons pour exiger
l'obéissance des réfractaires dans des questions de grande importance comme
celle-ci, a toujours comporté l'usage de censures et la recommandation
d'ajouter au nombre de cas réservés ceux que l'on prévoit pouvoir être une
cause prochaine de danger ou de risque pour la Religion. Vous savez très bien
que le saint Concile de Trente fit toutes prévisions pour renforcer votre
autorité, spécialement en reconnaissant votre droit à réserver des cas. Le
Concile non seulement s'est abstenu de limiter votre droit exclusivement à la
réserve des crimes publics, mais il est allé beaucoup plus loin et l'a étendu à
la réserve des actes décrits comme les plus sérieux et les plus détestables,
pour autant que ces actes ne fussent pas purement internes. En différentes
occasions, en différents décrets et lettres circulaires, les Congrégations de
Notre Auguste Capitale ont établi et décidé que sous le titre de “Plus sérieux
et détestables délits” il faut inclure ceux auxquels l'humanité est le plus
inclinée, et qui sont préjudiciables à la discipline ecclésiastique ou au salut
des âmes, confié au soin pastoral des évêques. Nous avons traité ce point en le
développant quelque peu dans Notre “De
Synodo Diocesano” (Lib. 5, cap. 5).
Nous nous permettons de vous assurer
que toute aide que Nous puissions vous donner sera à votre disposition pour
assurer le succès dans cette question. En outre, pour faire front aux
difficultés qui inévitablement se présenteront, si vous devez procéder contre
des ecclésiastiques exempts de votre juridiction, nous donnerons à Notre Vénérable
Frère, l'Archevêque de Nicée, Notre Nonce en votre pays, des instructions
appropriées à ce sujet, de manière à ce que vous puissiez obtenir de lui les
facultés requises pour traiter les cas qui pourraient se présenter. En même
temps, Nous vous assurons solennellement que lorsqu'il se présentera une
occasion favorable, Nous traiterons de ce sujet avec tout le zèle et l'énergie
que Nous pourrons réunir, avec ceux par le pouvoir et l'autorité de qui le
noble royaume de Pologne peut être nettoyé de cette tache. Avant tout,
Vénérables Frères, suppliez avec toute la ferveur de votre âme l'aide de Dieu,
qui est l'Auteur de tout bien. Implorez son aide aussi dans une prière
sérieuse, pour Nous et pour ce Siège Apostolique.
Vous embrassant avec la plénitude de
la charité, Nous vous accordons avec beaucoup d'amour, tant à vous qu'aux
troupeaux confiés à votre soin, la Bénédiction Apostolique.
Donné à Castelgandolfo le 10 juin
1751, en la onzième année de Notre Pontificat. »
Pour lire la suite, cliquer ici.
[99] Les dix extraits présentés dans cette
section proviennent, avec de légères modifications, de la copie française du
livre, en espagnol, de Julio Meinvielle: El Judio en el misterio
de la historia. La version
française qui était à ma disposition et que j'ai utilisée, est une photocopie
réalisée en 1997 par les Cahiers Scivias,
de Québec (Canada).
[100] Cf.: Constant: Les Juifs devant
l'Église.
[101] Cf.: Concile IV de Latran, en 1215, C. 68.
[102] Cf.: Benoît XII: “Alias emanarunt”.
[103] Cf.: Paul IV: “Cum nimis absurdum”.
[104] Voir au chapitre 7 (section 2), les
témoignages historiques concernant Pie XII et l'Église catholique au temps de
l'Allemagne nazi et de l'Italie fasciste.
[105] Souvent cette situation est causée
par la vie désordonnée du Chrétien lui-même.
[106] Drach, Paulus L. B.: De l'Harmonie entre l'Église et la
Synagogue. Drach est un célèbre rabbin du XIX siècle. Il s'est converti au
catholicisme.
[107] Talmud et Torah sont deux livres très différents. La
Torah est sacrée (origine divine), le Talmud ne l'est pas (origine humaine). À
la page 39 de sa publication “Les Juifs dans le Mystère de l'Histoire”, Julio
Meinvielle affirme, preuves à l'appui, que le Talmud contient des “lois” qui
enjoignent aux Israélites de mépriser et de haïr tous les peuples, surtout les
peuples chrétiens. Il ajoute que Paulus L. B. Drack, dans son œuvre De
l'Harmonie entre l'Église et la Synagogue, nous informe que dans le Talmud
on mêle de façon abusive le religieux et le profane. Cela aurait commencé en
l'an 586 avant J. C., lorsque les Israélites ont été emmenés captifs à
Babylone. À partir de ce moment-là, l'autorité des Rabbins a remplacé de plus
en plus celle de Moïse et des Prophètes, et les prescriptions concernant le
temporel ont fini par devenir plus importantes que les préceptes religieux.
Julio Meinvielle ajoute encore: «Avec ces enseignements rabbiniques, qui
aggravent les pires instincts du Peuple juif, on est arrivé à créer une
mentalité antisociale et criminelle qui fait de ce peuple un inadapté parmi les
peuples qui lui donnent l'hospitalité. La Talmud a acquis une virulence
singulière après l'apparition du Christianisme. Y ont été gravées les infamies
les plus insolentes et les plus sacrilèges contre le Christ-Jésus et les
Chrétiens. C'est pourquoi les livres du Talmud ont souvent été voués aux
flammes par ordre des Pontifes romains et des Princes chrétiens. » Au
besoin, lire les exemples de prescriptions talmudiques qui se trouvent dans ce
chapitre, à la section # 2: extrait n. 1.
[108] La “Pieuvre Noire” – c'est ainsi que David Icke l'appelle
– est une organisation super secrète formée de: Illuminati/Bilderberg/CFR/RIIA/Trilatérale. Lors de la “Conférence de Paix” qui
s'est tenue à Paris en 1919, les membres de la Table Ronde ont décidé de créer un État
juif en Palestine, en même temps que la “Pieuvre Noire”. (V. l'annexe n. 4: “Hitler était-il un Rothschild?”).
[109] D'après saint Paul, le Juif est
prioritaire dans le Bien comme dans le Mal. (Rm 2, 9-10; Rm 3, 1-2).
[110] Jésus Christ est venu au monde en
tant que Messie au sein du Peuple d'Israël. Certains Israélites l'ont reconnu
et accepté comme Messie, les autres ne l'ont ni reconnu ni accepté, et l'ont
même persécuté (au point d'en exiger la crucifixion). Les premiers ont donné
naissance à l'Église chrétienne, les autres ont donné naissance à la
Franc-maçonnerie, qu'on pourrait qualifier de “anti-Église”. L'esprit de l' “anti-Église”
est celui des Pharisiens. Nous pouvons l'appeler: esprit judéo-pharisaïque. Cet esprit s'est toujours obstiné à
persécuter l'Église chrétienne et continue à le faire, bien qu'il le fasse de
façon occulte, pour ne pas être reconnu. Le Christ et son
Église ont condamné cet esprit sans pouvoir jamais l'absoudre. En effet pour
mériter l'absolution – pour être pardonnable – un pécheur doit être pénitent,
non impénitent. Tant que l'esprit
judéo-pharisaïque reste ce qu'il est, il ne peut être absout d'aucune
façon. Il refuse lui-même de l'être. (L'impénitence est un péché contre
l'Esprit, le péché de ceux qui s'obstinent à persécuter la Vérité tout en
sachant que c'est bien la Vérité qu'ils persécutent. À la lumière de ces
explications on devrait être en mesure de mieux comprendre ce que cela signifie
que de prier pour la conversion des “Juifs
perfides”, expression utilisée dans l'ancienne liturgie chrétienne du
vendredi saint).
[111] Dans sa Première Épître aux
Thessaloniciens saint Paul dit que les Juifs considèrent tous les peuples comme étant des ennemis à combattre.
(1Th, 2:15) Ces Juifs se prétendent Justes, mais – nous dit-il – ils
haïssent la vraie justice. (Ils jouent donc le rôle d'Ismaël qui persécute
Isaac, d'Ésaü qui veut la mort de Jacob, de Caïn qui élimine son frère Abel).
Il ne faudrait pas confondre cette catégorie d'Israélites avec celle qui
accepte l'enseignement de saint Paul. Saint Paul a eu le choix entre devenir
Chrétien ou de rester ce qu'il était, un persécuteur de Chrétiens. Il est devenu
Chrétien. Ses anciens coreligionnaires par contre sont restés ce qu'ils
étaient : des persécuteurs de Chrétiens. Le vrai Judaïsme est saint, mais
le Judaïsme non-saint existe toujours, son trait principal étant celui de
s'opposer farouchement au Christianisme. Ceci me fait dire que certains
Israélites sont vraiment Juifs, d'autres pas. Ceux qui ne le sont pas, ce sont
des gens de bonne volonté qui vivent saintement leur Foi religieuse. Certains
se sont même convertis au Christianisme.
[112] Saint Jérôme répète: «Ne vous fiez
pas au Juif, car il exerce l'inimitié en simulant la bienfaisance.» Je dirais que cette phrase de saint Jérôme
ne s'applique pas aux Israélites de bonne volonté, mais aux Juifs dont l'esprit
ressemble à celui des Pharisiens. Disraeli a reconnu que le Juif a
l'habitude d'agir derrière les coulisses.
[113] Pour ceux qui ont reçu le message
chrétien il ne reste que deux chemins possibles: être une branche de l'Olivier
béni, ou une branche de l'Olivier maudit. L'Olivier bénit, c'est l'Église du
Christ, l'Olivier maudit, c'est le Judaïsme non saint, qui est anti-Chrétien
par définition. Si les Gentils
répudient la grandeur du Christianisme pour être grands de la grandeur
charnelle de Babylone (le monde) ils deviendront forcément les esclaves du
Judaïsme non saint, le Judaïsme anti-Chrétien. La raison en est, selon Julio
Meinvielle, que la supériorité juive dans le domaine du charnel est une
“supériorité théologique” (i.e. décrétée par Dieu).
[114] Au Moyen-âge le Judaïsme était aux
aguets, mais il n'a pas réussi à réaliser ses plans de domination parce que le
Christianisme était vécu plus intensément qu'il ne l'est aujourd'hui.
[115] L'antisémitisme et le philosémitisme
sont deux tendances qui s'opposent, mais les deux sont à proscrire. La première
prêche la haine contre le Juif, la deuxième prêche d'accorder aux Juifs les
mêmes droits et les mêmes privilèges de la société qui les accueille. De même
qu'on ne doit pas haïr, persécuter, molester des lépreux, mais prendre des
précautions pour qu'ils n'infectent pas toute la société, ainsi de même les
Chrétiens ne doivent pas haïr, persécuter, molester les Juifs, mais prendre les
précautions qui sont nécessaires pour ne pas se laisser infecter par leur
matérialité, leur “carnalité”, leur pharisaïsme.
[116] À ce propos il serait intéressant de
lire, à la section 3 du 7e chapitre, le témoignage de Joseph Lémann, l'un des deux frères israélites qui
vers 1866 ont embrassé la religion catholique, et sont devenus prêtres.
[117] Jésus-Christ a dit aux fils du
pharisaïsme: «Vous êtes les fils du diable, et vous voulez accomplir les désirs de
votre père. Il fut homicide dès le commencement, et il ne demeura pas dans la
vérité. Quand il dit des mensonges, c'est de lui-même qu'il parle, parce qu'il
est menteur et père du mensonge. » (Jean 8, 44). La conclusion est
que pour prévenir les coups mortels du Judaïsme non-saint il faut constamment
se protéger contre le mensonge qui l'alimente.
[118] Ez 37, 21: “Voici que Je vais prendre les enfants d'Israël parmi les nations où ils
sont allés. Je vais les rassembler de tous les côtés et les ramener sur leur
sol, et j'en ferai une seule nation dans mon pays et dans les montagnes
d'Israël. Un seul roi sera leur roi à eux tous. Ils ne seront plus deux
nations, ils ne seront plus divisés en deux royaumes. (…) Je serai leur Dieu, et ils seront mon
peuple”.
[119] Comment les Juifs vont faire pour se
convertir? Quelles seront les circonstances de leur conversion? D'après
les Prophètes chrétiens contemporains – si je les ai bien compris –
l'anti-Christ se laissera financer par les banquiers juifs pour arriver au
pouvoir mondial. Parvenu qu'il sera au pouvoir, et se sentant sûr de le
posséder, il tournera le dos à tout le monde en exigeant d'être adoré par tous,
Juifs compris. Les financiers ne voudront pas l'adorer. Ils se mordront les
doigts d'avoir fait une si grosse erreur, mais il sera trop tard pour faire
marche arrière. Cette situation aidera tous les Juifs à se réveiller
(spirituellement), et à faire de la loi d'Amour (prêchée par le Christ) leur
nouvelle loi.
[120] Les extraits rapportés dans cette
section pourraient indisposer un lecteur incapable de se placer au-dessus de la
mêlée. Nous lui rappelons que le but de ces pages n'est pas d'alimenter
l'antisémitisme, mais de fournir des informations susceptibles d'aider les
esprits droits à mieux comprendre les secrets qui entourent l'existence du
peuple d'Israël.
[121] Les Juifs observent rigoureusement ce
précepte du Talmud. Il est rare que la plume d'un Juif loue des paroles ou des
écrits composés par des Chrétiens, ou par des non-Juifs.
[122] Voici ce que Mgr Henri Delassus
rapporte aux pages 517-518 de son livre: «Il est intéressant de
noter que le professeur Auguste Rohling avait appris l'hébreu pour pouvoir
traduire le Talmud. Ensuite, pour garantir l'authenticité de son travail
professionnel, il avait parié 10.000 francs destinés à celui qui démontrerait
que les thèses incriminées ne se trouvent pas dans le Talmud. À ce que l'on
sache, aucun juif ne s'est jamais présenté pour contredire la traduction du
professeur Rohling et empocher l'argent.” (La référence citée par Mgr
Delassus est: Le Juif selon le Talmud, par Auguste Rohling; édition
française par Pontigny, chez Savine).
[123] M. Achille Laurent, Relations
des affaires de Syrie, etc. tome 11, p. 352‑353.
[124] Aujourd'hui l'explosion de la
puissance juive pressentie par Mercier en 1786 est visible partout. Au cours des deux derniers siècles les
Juifs se sont emparés de toutes les forces vives des peuples qui ont eu l'idée
de les admettre chez eux sur un pied d'égalité. (C'est ainsi qu'en France les
Juifs sont arrivés à tout dominer, dans la politique, la haute banque, la haute
finance, l'industrie, le commerce, la presse qui forme l'opinion des gens,
etc.).
[125]
Les principes de 1789 sont devenus aujourd'hui les “droits de l'homme”
(que l'on inscrit dans les constitutions des États).
[126] Les rabbins juifs avaient opposée leur propre concile à celui que Pie
IX avait convoqué après la publication de son Syllabus (qui démasque les “grands
principes” modernistes).
[127] Ces changements ont commencé avec la
Révolution française, ont continué avec le Risorgimento
italien qui a entraîné la disparition des États Pontificaux, et se sont
poursuivis avec les deux grandes guerres mondiales.
[128] Depuis quelques années les
mass-médias attirent beaucoup de sympathie sur les victimes innocentes de la
Shoah. Rien d'anormal en soi, mais pourquoi tant d'exagération? Qui veut tout
cela? Dans quel but? Selon le Professeur Norman G. Finkelstein, Israélite
américain (dont les parents ont connu les horreurs de la Shoah, et ont
survécu), cette publicité est contrôlée par des banquiers Juifs qui aujourd'hui
tirent profit de la Shoah. Ils l'exploitent à plusieurs niveaux, politique et
financier surtout, à un point tel que ce Professeur appelle ce phénomène:
“L'industrie de l'Holocauste”. Consulter au besoin: http://fr.wikipedia.org/wiki/Norman_G._Finkelstein. Le Professeur Finkelstein a l'habitude de prouver ce qu'il
affirme, comme n'importe quel historien qui a le souci de la vérité. Parmi ces
historiens soucieux de vérité il y en a qui ont démontré, récemment, que les
capitaux qui de 1925 à 1945 ont financé Hitler (l'opérateur manuel de la Shoah)
provenaient d'institutions bancaires contrôlées par des Juifs. Si tout cela est
vrai, les banquiers Juifs qui maintenant exploitent la Shoah seraient les
petits-fils de ceux qui de 1925 à 1945 l'ont rendue possible en finançant le
régime nazi et ses œuvres. (Nous pensions que le roi Hérode était mort, mais
les camps qui au cours de la 2e guerre mondiale ont servi à
exterminer des millions de Juifs innocents – les Bethléem d'aujourd'hui? –
semblent prouver le contraire. Ce roi est toujours vivant). Pour plus
d'informations, voir l'annexe n. 5, l'article de David Icke intitulé: Hitler, un Rothschild?
[129] Le livre de Maria Valtorta: Leçons
sur l'Épître de Saint Paul aux Romains, contient 48 textes, ou “leçons”, dont le but est d'expliquer l'Épître
de saint Paul aux Romains. Au début de chaque “leçon” Maria Valtorta dit
que les paroles qu'elle écrit lui sont dictées par le “Doux Hôte” de son âme,
le Saint-Esprit. Étant donné que Maria ne comprenait pas toujours ce qu'il lui
arrivait d'écrire, il est fort probable que l'auteur véritable des 48 leçons
qui forment ce livre soit vraiment le Saint-Esprit. (Les leçons 45 et 46
parlent du mystère du Peuple élu, et vont de la p. 278 à la p. 284).
[130] La leçon n. 46, toujours sur les
Israélites, a été écrite par M. Valtorta le 2 novembre 1950. Elle complète la
leçon 45 écrite quelques jours plus tôt, en expliquant Rm 11, 25-36.
[131] Voir: Bullarium Romanum, Vol. 26, pp. 297‑300.
[132] Alors que le point de vue des
Chrétiens est spiritualiste, celui des Juifs qui partagent l'esprit pharisaïque
est essentiellement matérialiste. Les Pharisiens considèrent la Loi d'amour
prêchée par le Christ comme satanique, et placent le Talmud au-dessus de la
Torah. L'ordre des valeurs est complètement inversé.
[133] Pour un Israélite, les Gentils sont les “non- Israélites”.