CHAPITRE 5
ISRAËL AUX RAYONS “X”
1) – Dix extraits tirés du livre de Julio Meinvielle: “Les Israélites dans le mystère de l'histoire”.
2) – Dix extraits tirés du livre de Mgr Henri Delassus: “La Conjuration anti-chrétienne”.
3) – Les fils d'Israël dans l'œuvre de Maria Valtorta.
4) - Encyclique papale sur le danger de permettre aux Juifs de vivre confondus avec les Chrétiens. (Benoît XIV).
1) – Dix extraits tirés du livre de Julio Meinvielle: “Les Israélites dans le mystère de l'histoire”. [99]
Important: Julio Meinvielle, auteur du livre dont sont tirés les dix extraits qui suivent, ne fait pas de distinction entre Israélite, Juif, etJuif à l'esprit pharisaïque. Étant donné que pour moi la différence existe et qu'elle a son importance, je me suis permis d'ajouter la correction nécessaire là où le sens de la phrase me le demandait. La correction, surtout celle que j'ai placée entre parenthèses (suivie des lettres “ndr” = note du rédacteur), risque de nuire un peu à la lecture du texte. Je m'excuse pour cet inconvénient. Je ne veux pas que le lecteur qui n'y est pas préparé d'avance se sente indisposé. (Johannes De Parvulis).
99
- [99] Les dix extraits présentés dans cette section proviennent, avec de légères modifications, de la copie française du livre, en espagnol, de Julio Meinvielle: El Judio en el misterio de la historia. La version française qui était à ma disposition et que j'ai utilisée, est une photocopie réalisée en 1997 par les Cahiers Scivias, de Québec (Canada).
- Extrait n. 1 -
L'Église catholique et les Juifs.
«Par la voix de ses Pontifes l'Église catholique n'a pas manqué de reconnaître le danger que les Juifs représentent, les ruines qu'ils peuvent causer à une société chrétienne, ou non juive. Il existe une quinzaine de documents officiels rédigés par des Papes qui s'adressent aux nations chrétiennes pour les mettre en garde contre le danger que représente une présence juive non surveillée. Les raisons qui poussent ces Papes à traiter du problème juif de cette manière ne sont pas des sentiments antisémites (la haine anti-juive), mais une simple sagesse fondée sur l'expérience. En effet, en même temps qu'ils dénoncent le danger que les Juifs représentent, les Papes acceptent de les accueillir, de les héberger, de les loger, mais toujours dans des sections de territoire réservées à cela.
» Pourquoi les Papes ont-ils agi de cette façon envers les Juifs? Faut-il voir une sorte de contradiction dans l'attitude qu'ils ont toujours adoptée envers eux? La réponse est “Non”, et cela s'explique: En dépit du danger que le Peuple juif représente pour les Chrétiens, la théologie chrétienne lui reconnaît non seulement le droit d'exister – qui est de tous les humains – mais aussi une considération toute spéciale, car ce Peuple est après tout le Père de l'Église. En tant que Père de l'Église ce Peuple est sacré même lorsqu'il est pervers. Quelque pervers et dangereux que soit un père, les enfants lui doivent l'hospitalité et le respect. Bien qu'il faille empêcher que sa perversité soit nocive, on ne doit pas le maltraiter ou le tuer.
En accord avec ces principes, le grand Pontife Innocent III résume la doctrine et la jurisprudence concernant les Juifs de la façon suivante:
» Innocent III: «Ils (les Juifs, ndr) sont les témoins vivants de la vraie foi. Le Chrétien ne doit ni les exterminer ni les opprimer, afin de ne pas perdre la connaissance de la Loi. Comme eux, dans leurs synagogues, ne doivent pas aller plus loin de ce que leur permet leur loi, de même nous ne devons pas les molester dans l'exercice des privilèges qui leur sont accordés.
» Même s'ils préfèrent persister dans l'endurcissement de leurs cœurs plutôt que d'essayer de comprendre les oracles des Prophètes, les secrets de leur Loi, et d'arriver à la connaissance du Christ, ils ont tout de même droit à notre protection. Comme ils réclament notre secours, nous accueillons leur demande et les prenons sous Notre protection, emportés par la douceur de la piété chrétienne, et suivant les traces de nos prédécesseurs d'heureuse mémoire: Calixte, Eugène, Alexandre, Clément et Célestin, nous interdisons à qui que ce soit de les forcer au baptême ...
» Aucun Chrétien ne doit se permettre de lui faire du mal, de s'emparer de ses biens, ou de changer ses us et coutumes sans jugement légal. Que personne ne les dérange dans leurs jours de fête, que ce soit en les frappant ou en leur jetant des pierres. Que personne ne leur impose en ces jours-là des travaux qu'ils pourraient faire en d'autres temps. En outre, pour nous opposer de toute notre force à la perversité et à l'envie des hommes, nous interdisons à qui que ce soit de violer leurs cimetières et de déterrer leurs cadavres pour leur prendre l'argent. Ceux qui contreviendraient à ces dispositions seraient excommuniés.»
» Par ces sages paroles l'Église reconnaît que les Juifs ont le droit d'exister et celui d'être respectés. Ce document prouve que l'antisémitisme est condamné par l'Église, car les antisémites persécutent les Israélites sans tenir compte qu'en plus de faire partie de la race humaine, ceux-ci appartiennent à une lignée au caractère sacré. » (op. cit., p. 58-59).
Au sujet des Juifs Julio Meinvielle ajoute ceci:
« Tout en reconnaissant la perversité théologique qu'il y a en eux, l'Église savait les soumettre à des lois sages. Sa vigilance était en alerte pour qu'ils ne pervertissent pas les Chrétiens, mais elle n'a jamais haï les Israélites. Bien au contraire, elle a prié et fait prier pour eux, elle les a défendus de vexations et de persécutions injustes, de telle sorte que quand le Synode hébraïque, convoqué par Napoléon, s'est réuni publiquement à Paris en 1807 (pour la première fois depuis des siècles), ce même Synode a rendu un hommage public à la bienveillance des Pontifes romains. Ce document, actuellement conservé par la Collection des Actes de l'Assemblée des Israélites de France et du Royaume d'Italie se lit comme suit:
» Hommage de gratitude des Israélites à l'Église.
“Les Députés Israélites de l'Empire de France et du Royaume d'Italie, au Synode Hébraïque décrété le 30 Mai dernier, pénétrés de gratitude pour les bienfaits successifs que le clergé chrétien a fait dans les siècles passés aux israélites de différents États d'Europe, remplis de reconnaissance pour l'accueil que divers Pontifes ont fait à différentes époques aux Israélites de divers pays, quand la barbarie, les préjugés et l'ignorance réunis persécutaient et expulsaient les Israélites du sein des sociétés, déclarent: Que l'expression de ces sentiments sera consignée dans le procès verbal de ce jour pour qu'il reste pour toujours comme un témoignage authentique de la gratitude des Israélites de cette Assemblée pour les bienfaits que les générations qui nous ont précédés ont reçus des ecclésiastiques des divers pays d'Europe”.» (op. cit., p. 31).
- Extrait n. 2 -
Le ghetto imposé autrefois aux Israélites.
« Nous avons dit que l'Église prône le respect des Israélites dans l'exercice de leurs droits légitimes, mais qu'elle ne veut pas que soit méconnu le danger qu'ils représentent. Pour cette raison le Saint Siège a mis en vigueur la discipline du ghetto, c'est-à-dire l'isolement des Israélites et la restriction de leurs droits civils au sein des nations chrétiennes qui les accueillent.
» Le Dominicain Ferraris résume la législation sur le ghetto avec ces mots: «Tous les Israélites doivent habiter dans un même endroit, et si celui-ci n'est pas suffisant, en deux ou trois, ou en ceux qui seront nécessaires, contigus, qui doivent n'avoir qu'une porte d'entrée et de sortie.”Les Israélites accueillis au sein des peuples chrétiens ne pouvaient donc pas habiter hors des ghettos, et à partir du son de l'Angélus du soir jusqu'au matin suivant ils n'avaient pas le droit d'en sortir. Ce régime présentait trois avantages importants, que sont les suivants: [100]
1) - Les autorités de l'État hôte avaient sous contrôle le nombre et l'identité des Israélites présents sur son territoire. Cela facilitait leur surveillance.
2) - Le sentiment de cette surveillance maintenait les Juifs dans le droit chemin, puisque c'est par la crainte que les Juifs sont gouvernables, selon l'enseignement de saint Paul qui dit, en parlant d'eux, qu'ils ont reçu l'esprit de servitude dans la crainte.
3) - Sachant bien que la nuit est complice du malfaiteur (“qui male agit, odit lucem” = celui qui agit mal hait la lumière), par cette injonction on prévenait les perversités que les Juifs auraient pu accomplir pendant la nuit.
» Outre la réclusion dans les ghettos, les Israélites devaient porter une cocarde, ou un ruban jaune, ou un autre signe pouvant permettre aux non-Juifs de les identifier. De cette façon les Juifs ne pouvaient faire de mal qu'aux Chrétiens qui étaient assez sots pour se mettre en relations avec eux. L'on dira: ces distinctions odieuses ne vont-elles pas contre les droits légitimes qui sont dus à toute collectivité humaine, à tout homme? Pas du tout. (…) Si une collectivité veut avoir le privilège de se régir par ses propres lois à l'intérieur d'une nation qui lui offre l'hospitalité, cette collectivité ne doit pas en profiter pour conspirer contre la nation qui l'accueille. C'est pourtant le cas des Juifs, comme le prouve leur histoire en tout temps et en tout lieu.
» Saint Thomas d'Aquin fut un jour consulté par la Duchesse de Brabant qui voulait savoir s'il convenait ou pas que dans sa province les Israélites fussent obligés de porter un signe distinctif pour se différencier des Chrétiens. Saint Thomas d'Aquin répondit:
«La réponse à cela est facile. En accord avec ce qui a été statué au Concile Général, [101] les Israélites des deux sexes, dans tout territoire de Chrétiens et en tout temps, doivent se distinguer des autres peuples dans leurs vêtements. Cela leur est commandé dans leur propre loi, à savoir qu'aux quatre angles de leur manteau ils doivent avoir des liserés pouvant servir d'élément identificateur de leur race.» (op. cit., p. 59).
100, 101
- [100] Cf.: Constant: Les Juifs devant l'Église.
- [101] Cf.: Concile IV de Latran, en 1215, C. 68.
- Extrait n. 3 -
Autres restrictions appliquées aux Israélites autrefois.
» Les restrictions que les nations chrétiennes appliquaient autrefois aux Israélites qu'elles accueillaient à l'intérieur de leurs frontières ne se limitaient pas à l'obligation de vivre à l'intérieur du ghetto. Par exemple, les Israélites n'avaient pas le droit d'engager des nourrices chrétiennes ou des serviteurs chrétiens. Le commerce de marchandises neuves leur était interdit, de même que la confection de la soie et du tissu. On leur interdisait surtout d'acheter et de vendre de la soie neuve, tissée ou non. Il leur était interdit d'enseigner dans les universités. Ils ne pouvaient pas être pharmaciens, médecins, hôteliers, ni exercer la magistrature ou le métier des armes. On leur permettait par contre de faire du commerce avec du linge usagé, ou des aliments nécessaires à la vie. On leur permettait aussi d'exercer des professions telles que banquiers, approvisionneurs de rois, joailliers, imprimeurs, courtiers d'assurances, professions pour lesquelles les Israélites montraient de singulières aptitudes, et qui apparemment n'impliquaient pas un danger direct pour les Chrétiens. [102] (op. cit., p. 61).
102
- [102] Cf.: Benoît XII: “Alias emanarunt”.
- Extrait n. 4 -
Exemple de réclamation concernant les Israélites.
» À partir de 1717 s'intensifie en Angleterre l'activité des Loges maçonniques, qui décident d'appliquer partout leurs théories et leurs principes, mais d'abord en France. Quarante trois ans plus tard, en 1760, les Marchands et Commerçants de Paris se plaignent des Juifs en signant une sorte de réquisitoire commun qui donne une idée du genre de problèmes auxquels ils se sentent confrontés. Le document s'intitule: «Réclamation des Marchands et Commerçants de Paris contre l'admission des Juifs”. Nous avons l'impression que les lois instituées par l'Église pour protéger les cités chrétiennes du péril juif n'existent plus, ou qu'elles ne sont plus appliquées. On peut y lire entre autres ceci:
» Réclamation des Marchands et Commerçants de Paris contre l'admission des Juifs:
“L'admission de cette espèce d'hommes dans une société politique ne peut être que très périlleuse. On peut les comparer aux guêpes qui ne s'introduisent dans les niches que pour tuer les abeilles, leur ouvrir le ventre, et extraire le miel qu'elles ont dans leurs entrailles. Ainsi sont les Juifs, en qui il est impossible de supposer qu'existent les qualités du citoyen d'une société normale. Aucun homme de cette race n'a été élevé dans les principes d'une autorité légitime. Ils sont persuadés que toute autorité est une usurpation dont ils sont les victimes, et ils font des vœux pour arriver à un Empire universel. Ils considèrent tous les biens de la terre comme s'ils leur appartenaient, et les sujets de tous les états comme s'ils leur avaient ravi leurs biens.»
» Ce document parle ensuite de la rapide accumulation de richesse dont ces Juifs sont capables, se demandant si cette performance ne serait pas d'origine surnaturelle. Le texte se poursuit:
«Les Juifs ne peuvent se glorifier d'avoir procuré au monde aucun avantage dans les différents pays où ils ont été tolérés. Les inventions nouvelles, les découvertes utiles, un travail pénible et assidu, les manufactures, les armements, l'agriculture, rien de cela n'entre dans leur système. Mais ils se servent des découvertes pour altérer la qualité des productions, altérer les métaux, pratiquer toute espèce d'usure, cacher les effets volés, acheter de quelque main (même d'assassins ou d'un domestique), introduire des marchandises prohibées ou défectueuses, offrir aux dissipateurs ou aux débiteurs malheureux des ressources qui précipitent leur faillite. Les décomptes, les petits échanges, les agiotages, les prêts sur gages, les trocs, l'achat et la vente, voilà toute leur industrie. Permettre à un seul Juif d'ouvrir une maison de commerce dans une ville serait permettre ce commerce dans toute la nation. Ce serait opposer à chaque commerçant les forces d'une nation entière, qui ne manquerait pas de les employer pour opprimer le commerce de chaque maison, l'une après l'autre, et par conséquent celui de toute la cité. »
Le document termine avec la conclusion suivante:
«Les Juifs ne sont citoyens nulle part, en aucun endroit de l'univers. Ils se préfèrent à tout le Genre humain, que secrètement ils considèrent comme un ennemi. La preuve en est qu'ils se proposent de le subjuguer un jour comme un esclave. » (op. cit., p. 62).
- Extrait n. 5 -
Paroles de saint Pie V au sujet des Israélites.
Pie V – saint – fut Pape de 1566 à 1572. Voici ses paroles au sujet des Juifs.
«Le Peuple juif, choisi autrefois par le Seigneur pour accéder aux Célestes Mystères et recevoir les oracles divins, autant fut-il élevé en dignité et en grâce au-dessus de tous les autres, autant fut-il par la suite abaissé et humilié à cause de son incrédulité. À la plénitude des temps ce peuple a été réprouvé comme perfide et ingrat après avoir, d'une façon indigne, ôté
la vie à son Rédempteur. Ayant ainsi perdu le sacerdoce que leur conférait l'autorité de la Loi, les membres de ce peuple ont été exilés du pays que le Seigneur très bon leur avait préparé, pays où coulaient le lait et le miel, et depuis ils errent de par le monde. (…)
» Les peuples chrétiens ont consenti à ce que les rescapés juifs trouvent hospitalité parmi eux (…) mais l'impiété et la perversité de ces gens sont telles, que si l'on veut s'occuper du salut commun des Chrétiens il est nécessaire à présent de porter un remède rapide à la force du mal. Sans parler des nombreuses formes d'usure par lesquelles les Juifs agrippent les ressources des Chrétiens pauvres, nous croyons qu'ils sont les complices et les receleurs de filous et de voleurs qui, afin qu'on ne reconnaisse pas les choses profanes et religieuses que ceux-ci volent, ou bien les cachent, ou bien les emportent ailleurs, ou bien les transforment complètement (…)
» Le comble est qu'ils se livrent à des sortilèges et à des incantations magiques, à des superstitions et des maléfices. Ils font ainsi tomber dans les filets du diable beaucoup de gens simples ou malades, qui s'imaginent que ces gens ont un pouvoir qui les rend capables de prophétiser les évènements du futur, révéler des vols, des trésors, des choses secrètes, ou faire connaître beaucoup de choses que nul mortel n'a le pouvoir d'explorer.
» Enfin, nous savons parfaitement de quelle façon indigne cette race perverse parle du Christ, combien elle est dangereuse pour tous les Chrétiens, et par quelles tromperies elle sème les embûches contre la vie de ces derniers. » (op. cit., p. 57-58).
- Extrait n. 6 -
Règles de discipline établies par l'Église au sujet des Israélites.
» La discipline de l'Église au sujet des Israélites peut se résumer ainsi: 1) Liberté pour les Israélites pour leur permettre de vivre en tant que communauté. 2) Protection pour les Chrétiens pour éviter que ceux-ci ne tombent victimes des traquenards judaïques.
» De toute évidence les Nations chrétiennes qui accueillent les Israélites sur leur territoire sont obligées d'exercer sur eux un certain contrôle. Les libertés que les Nations chrétiennes peuvent se permettre de leur accorder seront donc réduites de façon à assurer la protection des susdites Nations chrétiennes. Pour assurer cette protection, le Pape Paul IV en juillet 1555 donne les dispositions suivantes:
«Que les Juifs ne permettent pas que les Chrétiens les appellent Seigneur! » Et aussi: «Que les Juifs ne s'enhardissent pas à jouer, ou à manger, ou à maintenir familiarité avec les Chrétiens. » [103] (op. cit., p. 63).
» En même temps que l'Église de Rome demande aux Chrétiens de ne pas fréquenter le Israélites, elle s'oppose à ce qu'on les persécute. Au 20e siècle la voix de Pie XI s'est levée contre la politique antisémite de l'Allemagne nazi, et le Pape Pie XII, son successeur, a pris des risques énormes pour sauver la vie de plusieurs Israélites qui vivaient à Rome, et qui étaient impitoyablement poursuivis par la Gestapo allemande qui, de 1940 à 1943, s'était installée dans la capitale italienne. [104]
103, 104
- [103] Cf.: Paul IV: “Cum nimis absurdum”.
- [104] Voir au chapitre 7 (section 2), les témoignages historiques concernant Pie XII et l'Église catholique au temps de l'Allemagne nazi et de l'Italie fasciste.
- Extrait n. 7 -
Sagesse de l'Église concernant les Juifs.
« En pénétrant dans le cœur du Juif et dans celui du Chrétien, dans le premier de ces deux cœurs l'Église a découvert un désir dissimulé, mais très profond, de domination universelle, et dans le deuxième elle a découvert une faiblesse fautive, celle du Chrétien qui court chez le Juif chaque fois que ses finances donnent des signes de faiblesse. [105]
» Les Papes ont sans cesse répété que les Chrétiens qui ne veulent pas tomber victimes des Juifs n'ont qu'à cesser de les fréquenter, n'ont qu'à se modérer, n'ont qu'à renoncer à leurs vices et caprices. Au dire des Papes, si les Chrétiens suivaient ces conseils éclairés ils n'auraient plus besoin de recourir au prêteur juif, ni aux cinémas juifs, ni aux revues juives; et n'auraient pas à supporter demain un patron juif à l'usine, un patron juif au bureau, un patron juif à la banque, dans l'entreprise commerciale, dans la richesse du pays, dans le blé, dans le maïs, dans le lin, dans le lait, dans le vin, dans le sucre, dans le pétrole, dans les titres et les actions de toute entreprise d'importance, dans la circulation de la monnaie, dans l'or et, comble de malheur, dans la politique! Au dire des Papes, si les Chrétiens suivaient les conseils éclairés de l'Église ils ne courraient pas le risque de penser à la manière juive (lire: manière judéo-pharisaïque, ndr) en théologie, en philosophie, en histoire, en politique, en économie.
» Au fil du temps, malheureusement, les peuples chrétiens ont abandonné les conseils que leur Église leur donnait au sujet du péril juif (lire: péril judéo- pharisaïque, ndr). Il est donc assez normal qu'ils subissent maintenant la domination juive (lire: domination judéo-pharisaïque, ndr) celle des valeurs matérielles. Ils n'ont pas fini de la subir, car le Juif (lire: le Juif à l'esprit pharisaïque, ndr) qui veut dominer le non-Juif – le Gentil – ne fait que suivre l'instinct mystérieux que le Créateur lui aurait mis dans l'âme pour servir d'aiguillon et de fléau aux Chrétiens lâches ou négligents. Cet “instinct de domination”, typiquement juif (lire: typiquement judéo-pharisaïque, ndr), pourrait être comparé à une mission secrète que le Juif (lire: le Juif à l'esprit pharisaïque, ndr), aurait reçue de Dieu à son propre insu.
» Qui forme aujourd'hui la mentalité des peuples chrétiens? La presse juive, les universités juives, les écoles judaïsées, la bibliographie judaïsante la forment. La déchristianisation des peuples chrétiens va de pair avec leur “judaïsation”. S'il fallait que la miséricorde de Dieu n'intervienne pas pour les tirer d'impasse, les Chrétiens deviendraient en peu de temps les esclaves des Juifs (lire: Juifs à l'esprit pharisaïque, ndr), et ce serait leur punition. Les Juifs (lire: Juifs à l'esprit pharisaïque, ndr) feront n'importe quoi pour réduire en esclavage leurs anciens “geôliers”, les Chrétiens, et se venger ainsi des prétendues agressions subies dans le passé. Il ne serait pas superflu de répéter aux Chrétiens cette ritournelle: “Si vous continuez d'opter pour une civilisation de grandeur matérielle, où prédomine Mammon, les Juifs (lire: Juifs à l'esprit pharisaïque, ndr) deviendront vos maîtres, et vous serez leurs esclaves”.
» (…) J'ai la quasi certitude que les rêves de grandeur matérielle que les Chrétiens entretiennent en ayant recours aux secours juifs se termineront dans des fleuves de sang, comme cela s'est déjà produit en Russie, en Espagne, et dans bien d'autres parties du monde. Toutefois, pour les maux qui arrivent aux Chrétiens je ne me sens pas capable de pointer mon doigt accusateur contre les Juifs seulement. D'après ce que je comprends du plan de Dieu, lorsque les Juifs (lire: Juifs à l'esprit pharisaïque, ndr) travaillent au funeste projet qu'ils se proposent de réaliser, ils ne font qu'accomplir leur “devoir”. Aussi noir soit-il, ce “devoir” leur a été mis dans le cœur par le Tout-puissant. J'ai plutôt envie de tourner mon doigt accusateur vers les Chrétiens, qui par l'ambition d'être grands dans le charnel finissent par nouer avec les Juifs toutes sortes d'alliances défendues, des alliances que les Papes n'ont jamais cessé de dénoncer. » (op. cit., p. 64-65).
105
- [105] Souvent cette situation est causée par la vie désordonnée du Chrétien lui-même.
- Extrait n. 8 -
Plans judéo-pharisaïques pour une domination universelle.
» Est-ce que ces plans existent? Il ne fait aucun doute qu'ils existent. En tout temps et en tout lieu l'histoire en apporte la preuve.
» Que veulent les Juifs? (lire: Juifs dont l'esprit ressemble à celui des Pharisiens, ndr). Ils veulent l'Empire universel de leur race sur les peuples assujettis, avec Jérusalem comme capitale du monde. (...) Alors leur rêve sera enfin réalité. Et quand ils seront les maîtres du monde, avec Jérusalem comme capitale, alors – pensent-ils – “alors viendra le Messie, le grand Conquérant qui rendra toutes les nations du monde esclaves des Juifs”. [106] (op. cit., p. 92).
» Juifs et Chrétiens représentent la lutte entre Dieu et Lucifer, entre le Serpent et la Femme, entre les Ténèbres et la Lumière, entre la Chair et l'Esprit. Ils représentent l'éternelle lutte de Caïn contre Abel, d'Ismaël contre Isaac, d'Ésaü contre Jacob, de Pharaon contre Moïse, de la Synagogue de Satan contre le Christ. Depuis que le Christ est venu et que la Rédemption a été accomplie, cette opposition est devenue si fondamentale que l'homme n'a plus que deux chemins à choisir: la christianisation ou la “judaïsation”. Il ne reste désormais pour l'homme que deux manières de vivre: la chrétienne ou la juive (lire: judéo-pharisaïque, ndr); que deux religions, religion chrétienne ou religion juive (lire: judéo-pharisaïque, ndr); que deux économies, économie chrétienne ou économie juive (lire: judéo-pharisaïque, ndr); que deux internationalismes, internationalisme chrétien ou internationalisme juif (lire: judéo-pharisaïque, ndr). Ces plans de domination juive (lire: judéo-pharisaïque, ndr) sont aussi une exigence du Talmud, que plusieurs Israélites considèrent leur Code civil et religieux. (op. cit., p. 68).[107]
» Nous avons vu que l'Église catholique a toujours été consciente du “péril” juif, et que pour éviter la contamination des peuples chrétiens par les Juifs (lire: Juifs à l'esprit pharisaïque, ndr) les papes de Rome ont souvent pris des précautions. (…) Nous avons vu que la Renaissance, la Réforme Protestante, l'Encyclopédisme du 18e siècle, la Révolution Française, le Capitalisme, le Libéralisme, le Socialisme, le Communisme, la Révolution Soviétique, ont été en grande partie forgés par les Juifs (lire: Juifs à l'esprit pharisaïque, ndr), qui ont tiré profit de ces tendances au détriment des peuples chrétiens. (…) Dieu permet que le Juif (lire: Juif à l'esprit pharisaïque, ndr), soit pour les Chrétiens un “fléau” théologique, un “agent théologique” d'iniquité. Par conséquent, un Juif qui s'efforce de détruire le Christianisme ne fait que son devoir, son “sale” devoir. » (op. cit., p. 70).
106, 107
- [106] Drach, Paulus L. B.: De l'Harmonie entre l'Église et la Synagogue. Drach est un célèbre rabbin du XIX siècle. Il s'est converti au catholicisme.
- [107] Talmud et Torah sont deux livres très différents. La Torah est sacrée (origine divine), le Talmud ne l'est pas (origine humaine). À la page 39 de sa publication “Les Juifs dans le Mystère de l'Histoire”, Julio Meinvielle affirme, preuves à l'appui, que le Talmud contient des “lois” qui enjoignent aux Israélites de mépriser et de haïr tous les peuples, surtout les peuples chrétiens. Il ajoute que Paulus L. B. Drack, dans son œuvre De l'Harmonie entre l'Église et la Synagogue, nous informe que dans le Talmud on mêle de façon abusive le religieux et le profane. Cela aurait commencé en l'an 586 avant J. C., lorsque les Israélites ont été emmenés captifs à Babylone. À partir de ce moment-là, l'autorité des Rabbins a remplacé de plus en plus celle de Moïse et des Prophètes, et les prescriptions concernant le temporel ont fini par devenir plus importantes que les préceptes religieux. Julio Meinvielle ajoute encore: «Avec ces enseignements rabbiniques, qui aggravent les pires instincts du Peuple juif, on est arrivé à créer une mentalité antisociale et criminelle qui fait de ce peuple un inadapté parmi les peuples qui lui donnent l'hospitalité. La Talmud a acquis une virulence singulière après l'apparition du Christianisme. Y ont été gravées les infamies les plus insolentes et les plus sacrilèges contre le Christ-Jésus et les Chrétiens. C'est pourquoi les livres du Talmud ont souvent été voués aux flammes par ordre des Pontifes romains et des Princes chrétiens. » Au besoin, lire les exemples de prescriptions talmudiques qui se trouvent dans ce chapitre, à la section # 2: extrait n. 1.
- Extrait n. 9 -
Cerveau juif + bras maçonnique.
Un Juif qui pense à la manière des Pharisiens est convaincu que pour assujettir la Terre, comme cela lui revient de droit, il faut qu'il commence par effacer les institutions qui présentement la régissent. La conséquence de cette philosophie est que toutes les institutions sociales actuelles doivent disparaître, en commençant par le Trône et par l'Autel, car les Rois et les Papes sont les principaux symboles du pouvoir établi.
Un cerveau qui pense de cette façon aura besoin d'un bras disposé à le servir aveuglement, d'où la création de la “Pieuvre-noire”, la structure opérationnelle que le cerveau juif a mis en place en 1919 [108] pour s'assurer que ses ordres seraient bien exécutés, et partout, sur toute la Planète.
Est-ce que des liens secrets unissent la Franc-maçonnerie et cette “Pieuvre noire”? Oui. Une armée est toujours composée de soldats et d'officiers. La “Pieuvre noire” est à la Franc-maçonnerie ce que l'ensemble des officiers est à l'armée des Francs-maçons. Et le tout se veut secret, très secret.
« Quelles sont les origines de la Franc-maçonnerie?
» Le Juif Isaac Wise nous répond à travers le journal 'The Israelite', dans le numéro couvrant la période qui va du 3 au 17 août 1855 :
“La Maçonnerie est une institution juive, dont l'histoire, les règlements, les devoirs, les consignes, et les explications sont juives du début à la fin, à l'exception de quelque règle secondaire et de quelques mots dans le serment”. (op. cit., p. 77).
108
- [108] La “Pieuvre Noire” – c'est ainsi que David Icke l'appelle – est une organisation super secrète formée de: Illuminati/Bilderberg/CFR/RIIA/Trilatérale. Lors de la “Conférence de Paix” qui s'est tenue à Paris en 1919, les membres de la Table Ronde ont décidé de créer un État juif en Palestine, en même temps que la “Pieuvre Noire”. (V. l'annexe n. 4: “Hitler était-il un Rothschild?”).
- Extrait n. 10 -
Conclusions théologiques.
« 1) Priorité du Juif: Le Juif a la première place, autant dans le Bien que dans le Mal. [109]
2) Juif béni et Juif maudit: La partie d'Israël qui a rejeté le Christ porte sur elle le sang du Christ comme une malédiction; celle qui a accepté le Christ porte sur elle le même sang comme une bénédiction. [110]
3) Rôle du Juif-pharisien: Par volonté divine le Juif-pharisien est l'ennemi des peuples en général, et du peuple chrétien en particulier,comme le diable lui-même. Ce rôle est donc appelé “théologique”. [111]
4) Un masque au visage: Les Juifs-pharisiens ne se sentent à l'aise que derrière un masque. [112]
5) Supériorité du Juif-pharisien dans ce qui relève du charnel et du matériel: L'historien Werner Sorabart dit que la grandeur du capitalisme anglais et américain est une création judaïque (lire: judéo-pharisaïque, ndr). C'est une grandeur spectaculaire, mais qui dérive du travail que des millions de Chrétiens ont réalisé au bénéfice d'une poignée de Juifs-pharisiens. [113]
6) Pour éviter de tomber victimes de l'esclavage judaïque (judéo-pharisaïque, ndr), les Chrétiens n'ont qu'à vivre avec conviction leur vie chrétienne. [114]
7) Séparation des deux mondes: Les lois juives disent que les Juifs doivent vivre séparés des Chrétiens, et les lois chrétiennes disent que les Chrétiens doivent vivre séparés des Juifs. [115]
8) Ou rédemption, ou talion: Le Juif est libre de vivre ses épreuves de deux façons différentes: comme gage de rédemption, ou comme loi de justice. Gage de rédemption, c'est lorsque les souffrances et les épreuves de l'Israélite deviennent pour lui l'occasion d'expier le mal commis par ses ancêtres contre le Christ; loi de justice, c'est lorsque les épreuves poussent l'Israélite à se révolter toujours plus contre la société qui l'accueille. [116]
9) Les ravages du mensonge: Les méthodes que les Juifs-pharisiens utilisent pour triompher des Chrétiens ont pour base le mensonge.[117]
10) La noblesse spirituelle des Israélites: Les Israélites n'atteindront leur grandeur véritable qu'en se débarrassant de l'esprit pharisaïque qui menace leur vie de l'intérieur. Pour réussir dans cette entreprise il faudra qu'ils adhèrent à la loi d'Amour, celle prêchée par le Christ.
» Quand verrons-nous la fin de l'inimitié qui sépare Juifs et Chrétiens? Saint Paul dit que cette inimitié cessera quand Israël reconnaîtra Celui qu'il a renié: “Mais je ne veux pas, frères, que vous ignoriez ce mystère. (…) Une partie d'Israël s'est endurcie jusqu'à ce que la totalité des païens ne soit entrée, et c'est alors que tout Israël sera sauvé”. (Rm 11, 25-26).
» En ce temps-là “Ésaü se réconciliera avec Jacob”, ce qui veut dire que les Israélites deviendront Chrétiens. Alors s'accomplira la parole que le Prophète Ézéchiel a prononcée cinq cents ans avant le Christ. [118] Alors nous deviendrons tous une seule chose dans le Christ, car les Israélites cesseront d'être “juifs” (ils quitteront l'esprit pharisaïque, ndr), et les Chrétiens vivront leur foi avec conviction. Alors la paix se réalisera comme fruit de la justice et de la charité en Celui qui a été promis à Abraham, à Isaac, à Jacob: Jésus-Christ. [119] (op. cit., p. 27-31).
109, 110, 111, 112, 113, 114, 115, 116, 117, 118, 119
- [109] D'après saint Paul, le Juif est prioritaire dans le Bien comme dans le Mal. (Rm 2, 9-10; Rm 3, 1-2).
- [110] Jésus Christ est venu au monde en tant que Messie au sein du Peuple d'Israël. Certains Israélites l'ont reconnu et accepté comme Messie, les autres ne l'ont ni reconnu ni accepté, et l'ont même persécuté (au point d'en exiger la crucifixion). Les premiers ont donné naissance à l'Église chrétienne, les autres ont donné naissance à la Franc-maçonnerie, qu'on pourrait qualifier de “anti-Église”. L'esprit de l' “anti-Église” est celui des Pharisiens. Nous pouvons l'appeler: esprit judéo-pharisaïque. Cet esprit s'est toujours obstiné à persécuter l'Église chrétienne et continue à le faire, bien qu'il le fasse de façon occulte, pour ne pas être reconnu. Le Christ et son Église ont condamné cet esprit sans pouvoir jamais l'absoudre. En effet pour mériter l'absolution – pour être pardonnable – un pécheur doit être pénitent, non impénitent. Tant que l'esprit judéo-pharisaïque reste ce qu'il est, il ne peut être absout d'aucune façon. Il refuse lui-même de l'être. (L'impénitence est un péché contre l'Esprit, le péché de ceux qui s'obstinent à persécuter la Vérité tout en sachant que c'est bien la Vérité qu'ils persécutent. À la lumière de ces explications on devrait être en mesure de mieux comprendre ce que cela signifie que de prier pour la conversion des “Juifs perfides”, expression utilisée dans l'ancienne liturgie chrétienne du vendredi saint).
- [111] Dans sa Première Épître aux Thessaloniciens saint Paul dit que les Juifs considèrent tous les peuples comme étant des ennemis à combattre. (1Th, 2:15) Ces Juifs se prétendent Justes, mais – nous dit-il – ils haïssent la vraie justice. (Ils jouent donc le rôle d'Ismaël qui persécute Isaac, d'Ésaü qui veut la mort de Jacob, de Caïn qui élimine son frère Abel). Il ne faudrait pas confondre cette catégorie d'Israélites avec celle qui accepte l'enseignement de saint Paul. Saint Paul a eu le choix entre devenir Chrétien ou de rester ce qu'il était, un persécuteur de Chrétiens. Il est devenu Chrétien. Ses anciens coreligionnaires par contre sont restés ce qu'ils étaient : des persécuteurs de Chrétiens. Le vrai Judaïsme est saint, mais le Judaïsme non-saint existe toujours, son trait principal étant celui de s'opposer farouchement au Christianisme. Ceci me fait dire que certains Israélites sont vraiment Juifs, d'autres pas. Ceux qui ne le sont pas, ce sont des gens de bonne volonté qui vivent saintement leur Foi religieuse. Certains se sont même convertis au Christianisme.
- [112] Saint Jérôme répète: «Ne vous fiez pas au Juif, car il exerce l'inimitié en simulant la bienfaisance.» Je dirais que cette phrase de saint Jérôme ne s'applique pas aux Israélites de bonne volonté, mais aux Juifs dont l'esprit ressemble à celui des Pharisiens. Disraeli a reconnu que le Juif a l'habitude d'agir derrière les coulisses.
- [113] Pour ceux qui ont reçu le message chrétien il ne reste que deux chemins possibles: être une branche de l'Olivier béni, ou une branche de l'Olivier maudit. L'Olivier bénit, c'est l'Église du Christ, l'Olivier maudit, c'est le Judaïsme non saint, qui est anti-Chrétien par définition. Si les Gentils répudient la grandeur du Christianisme pour être grands de la grandeur charnelle de Babylone (le monde) ils deviendront forcément les esclaves du Judaïsme non saint, le Judaïsme anti-Chrétien. La raison en est, selon Julio Meinvielle, que la supériorité juive dans le domaine du charnel est une “supériorité théologique” (i.e. décrétée par Dieu).
- [114] Au Moyen-âge le Judaïsme était aux aguets, mais il n'a pas réussi à réaliser ses plans de domination parce que le Christianisme était vécu plus intensément qu'il ne l'est aujourd'hui.
- [115] L'antisémitisme et le philosémitisme sont deux tendances qui s'opposent, mais les deux sont à proscrire. La première prêche la haine contre le Juif, la deuxième prêche d'accorder aux Juifs les mêmes droits et les mêmes privilèges de la société qui les accueille. De même qu'on ne doit pas haïr, persécuter, molester des lépreux, mais prendre des précautions pour qu'ils n'infectent pas toute la société, ainsi de même les Chrétiens ne doivent pas haïr, persécuter, molester les Juifs, mais prendre les précautions qui sont nécessaires pour ne pas se laisser infecter par leur matérialité, leur “carnalité”, leur pharisaïsme.
- [116] À ce propos il serait intéressant de lire, à la section 3 du 7e chapitre, le témoignage de Joseph Lémann, l'un des deux frères israélites qui vers 1866 ont embrassé la religion catholique, et sont devenus prêtres.
- [117] Jésus-Christ a dit aux fils du pharisaïsme: «Vous êtes les fils du diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il fut homicide dès le commencement, et il ne demeura pas dans la vérité. Quand il dit des mensonges, c'est de lui-même qu'il parle, parce qu'il est menteur et père du mensonge. » (Jean 8, 44). La conclusion est que pour prévenir les coups mortels du Judaïsme non-saint il faut constamment se protéger contre le mensonge qui l'alimente.
- [118] Ez 37, 21: “Voici que Je vais prendre les enfants d'Israël parmi les nations où ils sont allés. Je vais les rassembler de tous les côtés et les ramener sur leur sol, et j'en ferai une seule nation dans mon pays et dans les montagnes d'Israël. Un seul roi sera leur roi à eux tous. Ils ne seront plus deux nations, ils ne seront plus divisés en deux royaumes. (…) Je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple”.
- [119] Comment les Juifs vont faire pour se convertir? Quelles seront les circonstances de leur conversion? D'après les Prophètes chrétiens contemporains – si je les ai bien compris – l'anti-Christ se laissera financer par les banquiers juifs pour arriver au pouvoir mondial. Parvenu qu'il sera au pouvoir, et se sentant sûr de le posséder, il tournera le dos à tout le monde en exigeant d'être adoré par tous, Juifs compris. Les financiers ne voudront pas l'adorer. Ils se mordront les doigts d'avoir fait une si grosse erreur, mais il sera trop tard pour faire marche arrière. Cette situation aidera tous les Juifs à se réveiller (spirituellement), et à faire de la loi d'Amour (prêchée par le Christ) leur nouvelle loi.
2) – Dix extraits tirés du livre de Mgr Henri Delassus: “La Conjuration anti-chrétienne”. [120]
Extrait n. 1
« Ce premier texte est une traduction que le professeur Auguste Rohling, professeur à l'Université de Prague, a réalisée à partir du Talmud hébraïque. Il montre de quelle façon au cours des siècles des rabbins anti-chrétiens ont dénaturé la Torah pour créer le Talmud, qui à l'heure actuelle se présente comme une œuvre remplie de haine anti-chrétienne. Voici le texte:
- Les âmes des Juifs ont le privilège d'être une part de Dieu. Les âmes des autres peuples de la terre viennent du diable et sont semblables à celles des brutes.
- La domination sur les autres peuples est un droit qui appartient aux Juifs, uniquement aux Juifs.
- En attendant la venue du Messie les Juifs vivent dans un état de guerre continuelle avec tous les autres peuples. Quand la victoire sera définitive les peuples accepteront la foi juive, mais les Chrétiens ne participeront pas à cette grâce. Au contraire, comme ils descendent du diable ils seront entièrement exterminés.
- Un Juif est de la substance de Dieu, et un non-Juif qui frappe un Juif mérite la mort.
- Les Juifs seuls sont des hommes, les autres ne sont que des variétés d'animaux.
- Les non-Juifs n'ont été créés que pour servir les Juifs nuit et jour, sans se détourner de leur travail.
- Il est défendu au Juif de louer la science ou la vertu d'un Chrétien. [121]
- Il n'est pas juste de faire preuve de miséricorde envers ses ennemis.
- L'homme (le Juif) se doit d'être rusé en tout temps.
- Si le Juif a peur d'un non-Juif, ou s'il le juge nécessaire, il peut dire au non-Juif qu'il l'aime.
- 14: Le Juif a le droit d'être hypocrite avec le non-Juif.
- Dieu a donné aux Juifs tous les droits, non seulement sur les biens mais aussi sur le sang des peuples.
- Un non-Juif qui vole un Juif, ne serait-ce qu'une obole, doit être mis à mort, mais il est permis à un Juif de faire du tort à un non-Juif. Dépouiller un païen est une chose permise.
- L'argent du non-Juif est un bien sans maître, de sorte que le Juif a le droit d'en prendre possession. Le bien des Chrétiens est pour le Juif comme un bien abandonné, comme le sable de la mer; son véritable possesseur est le Juif qui s'en empare le premier.
- Tu peux tromper un étranger, et exercer l'usure sur lui.
- Quand un Juif a un procès avec un non-Juif dans un pays où les Juifs gouvernent, tu fais gagner ton frère en disant à l'étranger: «Ainsi le veut notre loi”. Dans les pays où les lois sont favorables aux Juifs, tu fais encore gagner ton frère en disant à l'étranger: «Ainsi le veut votre loi”. Si les Juifs ne sont pas maîtres du pays ou s'ils n'ont pas la loi pour eux, alors il faut circonvenir les étrangers aux moyens d'intrigues, jusqu'à ce que le gain reste au Juif.
- Il est défendu de rendre à un goïm ce qu'il a perdu.
- Dieu nous a ordonné d'exercer l'usure envers le non-Juif, non pour lui prêter assistance mais pour lui faire du tort.
- Extermine le meilleur d'entre les non-Juifs. Ôte la vie au plus honnête des idolâtres.
- Si un païen tombe dans une fosse, on doit recouvrir la fosse avec une pierre et rendre vains tous les moyens que le païen pourrait employer pour s'en sortir. Maïnmonides enseigne de frapper à mort les non-Juifs quand on le peut. Ceux qui nient l'enseignement d'Israël, particulièrement les adeptes du Nazaréen, doivent être mis à mort. C'est toujours une bonne œuvre que de les exécuter. Mais celui qui tue une âme d'Israël sera jugé comme s'il avait tué le monde entier.
- Si un Juif est en mesure de tromper des non-Juifs, leur faire croire qu'il est lui-même un non-Juif, cela lui est permis. [122]
120, 121, 122
- [120] Les extraits rapportés dans cette section pourraient indisposer un lecteur incapable de se placer au-dessus de la mêlée. Nous lui rappelons que le but de ces pages n'est pas d'alimenter l'antisémitisme, mais de fournir des informations susceptibles d'aider les esprits droits à mieux comprendre les secrets qui entourent l'existence du peuple d'Israël.
- [121] Les Juifs observent rigoureusement ce précepte du Talmud. Il est rare que la plume d'un Juif loue des paroles ou des écrits composés par des Chrétiens, ou par des non-Juifs.
- [122] Voici ce que Mgr Henri Delassus rapporte aux pages 517-518 de son livre: «Il est intéressant de noter que le professeur Auguste Rohling avait appris l'hébreu pour pouvoir traduire le Talmud. Ensuite, pour garantir l'authenticité de son travail professionnel, il avait parié 10.000 francs destinés à celui qui démontrerait que les thèses incriminées ne se trouvent pas dans le Talmud. À ce que l'on sache, aucun juif ne s'est jamais présenté pour contredire la traduction du professeur Rohling et empocher l'argent.” (La référence citée par Mgr Delassus est: Le Juif selon le Talmud, par Auguste Rohling; édition française par Pontigny, chez Savine).
Extrait n. 2
À la page 516 du livre de Mgr Delassus on trouve un autre extrait qui parle du Talmud. Le passage se lit comme suit:
» Par le biais des commentaires rabbiniques le Talmud est un provocateur de mœurs antisociales et un inspirateur de haine anti-chrétienne. Il y a deux rédactions du Talmud, celle de Jérusalem et celle de Babylone. La version de Babylone a été composée pour réformer les “défauts” de l'autre version. Monsieur Achille Laurent, l'un des membres de la société orientale qui a le plus approfondi la question judaïque, au sujet du Talmud nous dit ceci:
“Le Talmud de Babylone est le seul qui soit suivi. Il forme une collection qui n'a pas moins de douze volumes. (…) De ces commentaires rabbiniques sont dérivées les chimères de la cabale, les dangereuses erreurs de la magie, l'invocation des bons et des mauvais esprits, un long amas d'erreurs morales, et une théogonie empruntée à la Chaldée et à la Perse. (…) Les commentaires rabbiniques détruisent même la loi de Moïse par les principes de haine qu'ils contiennent, une haine qui vise tous les hommes qui ne font pas partie du Peuple juif, appelé: Peuple de Dieu”. [123] (op. cit., p. 516).
Extrait n. 3
» Paulus L. B. Drach est un Rabbin célèbre du 19e siècle. Il s'est converti au catholicisme et nous a laissé par écrit le témoignage suivant:
“Depuis que la connaissance de la langue hébraïque s'est répandue en Europe les imprimeurs juifs ont pris la précaution de supprimer les passages qui contiennent des horreurs et des recommandations détestables contre Chrétiens et Christianisme, en laissant à leur place des espaces blancs; pour remédier à ces lacunes les rabbins se contentent d'enseigner oralement ce qu'elles contiennent. Dans leurs exemplaires personnels il leur arrive quelquefois de rétablir à la main lesdites suppressions. Cela est arrivé – dit-il – dans l'exemplaire du Talmud que je possède.” (op. cit., p. 516).
Extrait n. 4
» Trois ans avant que n'éclate la Révolution française, Sébastien Mercier a eu une intuition saisissante de ce que deviendrait la puissance juive une fois lancée par la Révolution française. En l'an 1786 il écrivait:
“Les politiciens n'ont pas su prévoir les suites fâcheuses que peut avoir l'explosion soudaine des Juifs, dont les idées contrastent avec celles des autres peuples, les rendant cruels et fanatiques, convaincus que la Terre entière leur appartient et que les autres peuples ne sont que des usurpateurs de leurs droits”. (op. cit., p. 516). [124]
123, 124
- [123] M. Achille Laurent, Relations des affaires de Syrie, etc. tome 11, p. 352‑353.
- [124] Aujourd'hui l'explosion de la puissance juive pressentie par Mercier en 1786 est visible partout. Au cours des deux derniers siècles les Juifs se sont emparés de toutes les forces vives des peuples qui ont eu l'idée de les admettre chez eux sur un pied d'égalité. (C'est ainsi qu'en France les Juifs sont arrivés à tout dominer, dans la politique, la haute banque, la haute finance, l'industrie, le commerce, la presse qui forme l'opinion des gens, etc.).
Extrait n. 5
» Quels sont les fruits produits par le Talmud dans l'âme juive? Gougenot des Mousseaux les expose en ces termes:
“La loi religieuse du Juif ultra orthodoxe est une loi d'exclusion et de haine, mais le juif ne vous fuira point, car il vit de vous. Son œil vous absorbe et ses rayons vous dévorent. Le vol, l'usure, la spoliation sont pour lui un droit religieux sur les Chrétiens. Le non-Juif n'est pour lui qu'une simple brute inhabile à posséder, et la propriété que cette brute détient, c'est du vol. Aucune loi n'impose au Juif le respect des biens d'autrui, ni de respecter la vie des Chrétiens. Que vous appeliez le juif ou que vous le repoussiez, comptez bien l'avoir toujours pour voisin. Mais que vous le persécutiez ou qu'il plie sous le poids de vos bienfaits, vous ne l'aurez jamais pour prochain. Jamais il ne vous tiendra pour son semblable”. (op. cit., p. 517).
Extrait n. 6
Mgr Delassus parle du Talmud et des Juifs de la façon suivante:
“Par respect pour nos lecteurs, nous nous abstenons de reproduire ce que le Talmud enseigne, conseille, prescrit aux Juifs en ce qui regarde le sixième commandement de Dieu. Ceux qui désireraient connaître le Talmud de plus près peuvent lire dans l'ouvrage de Gougenot des Mousseaux le chapitre 4 et le chapitre 5. Un pareil code a été et continue d'être la source de la dégradation du Peuple juif, et aussi la source de la haine et du mépris dont les autres peuples l'ont accablé. L'homme agit en toutes choses d'après ses croyances. Ce qu'il croit avec sincérité passe dans ses actes, parfois même à son insu. La foi d'un croyant est la raison de ses mœurs et la source de sa morale. Chez les Juifs où, pendant une longue suite de siècles, la foi et la loi n'ont été qu'une seule et unique chose, le Talmud a été le provocateur suprême des mœurs les plus antisociales”. (op. cit., p. 519).
Extrait n. 7
» Dans les séminaires comme dans les collèges et les universités, ce qu'on veut de plus en plus, c'est d'y faire pénétrer les principes de 1789. Une douloureuse énigme se pose ici. Comment a-t-il pu se faire que la secte ait trouvé des personnages de réputation hautement catholique et tant de revues et de journaux catholiques pour présenter au public la coupe enchanteresse et mystérieuse qui verse dans les âmes les grands principes, les immortels principes? Savent-ils d'où viennent ces principes et à quelle fin ils ont été inventés?
» Au concile du Judaïsme réuni à Leipzig le 29 juin 1861 sous la présidence du Dr Lazams de Berlin, le Dr Philipson, de Bonn, appuyé par M. Astruc, le grand rabbin de Belgique, aux applaudissements de tous a conclu son allocution de la façon suivante:
“Le synode reconnaît que le développement et la réalisation des principes modernes sont les plus sûres garanties du présent et de l'avenir du Judaïsme et de ses membres. Ils sont les conditions les plus énergiquement vitales pour l'existence expansive et le plus haut développement du Judaïsme”.
» C'était comme dire: “Israélites, vous aspirez à la domination universelle. Si vous voulez préparer efficacement les voies à celui qui doit vous la procurer, vous n'avez qu'une chose à faire, vous employer à développer les principes modernes, à les faire entrer dans les esprits, sous tous leurs aspects, à en tirer toutes les conséquences qu'ils renferment; puis à les réaliser, c'est-à-dire, à faire que ces conséquences dernières passent de l'ordre des idées à l'ordre des faits, par les lois que vous ferez faire et par les mœurs que vous introduirez”.
» Comment les principes modernes peuvent-ils être considérés par les Juifs comme des moyens capables de leur préparer les voies à cette domination? L'explication est simple: Grâce à l'égalité civile avec les Chrétiens, les Juifs ont vu disparaître la digue qui les avait contenus jusque-là. Alors ils ont fait irruption partout à l'égal d'un torrent dévastateur, et ils se sont emparés de tout: des banques, du commerce, de la presse, et des charges les plus importantes dans la diplomatie, dans l'administration publique, dans la politique, dans l'armée, dans l'enseignement. Tout est tombé dans leurs mains ou dans les mains de ceux qui leur obéissent.
» Maintenant la société chrétienne rencontre dans les principes de 1789 [125] des difficultés énormes qui l'empêchent de secouer le joug juif qui lui est imposé sous le couvert de “liberté” et d' “égalité”. Si les organisateurs des associations de jeunesse chrétienne connaissaient ces choses, pousseraient-ils avec tant d'ardeur cette même jeunesse dans les voies de la démocratie? Si les supérieurs des séminaires avaient connu cette déclaration du concile des rabbins, [126] s'en serait-il trouvé parmi eux qui eussent laissé entrer dans leurs maisons les publications démocratiques? Auraient-ils autorisé chez eux les conférences démocratiques?
125, 126
- [125] Les principes de 1789 sont devenus aujourd'hui les “droits de l'homme” (que l'on inscrit dans les constitutions des États).
- [126] Les rabbins juifs avaient opposée leur propre concile à celui que Pie IX avait convoqué après la publication de son Syllabus (qui démasque les “grands principes” modernistes).
» Un rabbin allemand s'est permis cette ironie: “Ces Chrétiens bornés et à courte vue se donnent de la peine pour nous arracher par-ci, par-là une âme, et sont heureux comme des rois quand ils y ont réussi. Mais ils ne voient pas que nous aussi sommes des missionnaires, et que notre prédication est plus habile et plus fructueuse que la leur. Ils ne comprennent pas que nous marchons contre eux de conquête en conquête. Un peu de temps encore et tous les Chrétiens qui ont de l'éducation n'auront plus besoin du Christ. Ils se passeront de lui aussi facilement que nous. Le temps est proche où la plupart des Chrétiens reviendront à notre enseignement sur Dieu, à notre monothéisme. L'avenir est à nous. Nous convertissons en masse et d'une façon inaperçue”. Comment et par quoi 'nous convertissons en masse'? Par les principes modernes, par les doctrines démocratiques 'dont la réalisation est la plus sûre garantie du présent et de l'avenir du Judaïsme'.”
» La revue “Les Archives israélites” de 1847 rapporte qu'au cours d'une conférence l'israélite Cahen a déclaré: “Pour nous le Messie est venu le 27 février 1790, avec les Droits de l'homme”. (op. cit., pp. 226-7).
Extrait n. 8
Pio X
» L'encyclique Pascendi dominici, de saint Pie X, condamne les partisans du modernisme.
» Le moderniste nie l'autorité divine de l'Église comme font les protestants; le moderniste nie la divinité réelle de Jésus-Christ comme font les rationalistes; le moderniste nie l'existence réelle d'un Dieu distinct du monde comme font les panthéistes et les athées; le moderniste refuse à la raison humaine le pouvoir d'accepter les vérités surnaturelles comme font les sceptiques. Et en faisant tout cela, le moderniste garde l'apparence, la façade, les formules du catholicisme. Aussi le Pape Pie X se sent poussé à dire :
“Les partisans de ces erreurs ne sont pas à chercher aujourd'hui parmi les ennemis déclarés; ils se cachent dans le sein même et au cœur de l'Église, ennemis d'autant plus redoutables qu'ils le sont moins ouvertement. Nous parlons d'un grand nombre de catholiques laïques et, ce qui est encore plus à déplorer, de prêtres qui, sous couleur d'amour pour l'Église, se posent, au mépris de toute modestie, comme rénovateurs de l'Église. En phalanges serrées ils donnent audacieusement l'assaut à tout ce qu'il y a de plus sacré dans l'œuvre de Jésus-Christ”. (op. cit., p. 217)
Extrait n. 9
» La ville de Nîmes a élevé un monument à la mémoire du juif Bernard Lazare, qui a été l'âme de l'affaire Dreyfus, et qui a écrit un livre intitulé: L'antisémitisme, son histoire, ses causes. Charles Maurras s'est amusé à le résumer de la façon suivante:
“Je suis le Juif. Le Juif est par définition le destructeur et le parasite. Ce destructeur, ce parasite, s'attaque à tous les peuples qui lui font bon accueil. Il ne se lasse pas de les désorganiser de toutes les manières. Quand, à la fin du Moyen Âge, la chrétienté lui a ouvert les portes, à il a fait le protestantisme. Quand le protestantisme a paru se ranger et se modérer, il a fait la Maçonnerie. Quand le roi de France l'a affranchi, le Juif a répondu en lui coupant le cou. La nation française s'est associée à la générosité de son roi: le Juif s'est attaché à ruiner tout ce qui compose cette nation. L'Europe a imité la France. Le Juif s'est mis à drainer l'argent de l'Europe et à semer partout la révolution sociale. Enfin la France a cru désarmer la juiverie en lui confiant sa fortune et son gouvernement, son enseignement, sa magistrature, son armée, son commerce, et jusqu'au soin de la divertir; les Juifs répondent en mettant leur bienfaitrice en liquidation, telle étant leur fonction naturelle et fatale…” (op. cit., p. 512)
Extrait n. 10
« L'abbé Joseph Lémann, Juif converti au Christianisme, et prêtre catholique, a écrit:
“Quand on s'est aperçu que les Juifs étaient citoyens, ils étaient déjà en partie les maîtres”. (op. cit., p. 227). »
Ces paroles soulèvent en moi trois questions.
Question n. 1:
On sait que l'esprit judéo-pharisaïque s'est appliqué à promouvoir les principes démocratiques au niveau mondial. Est-ce que ces Juifs ont fait cela à cause des mérites de la démocratie, ou parce que la démocratie a le pouvoir de tuer la monarchie, et d'ouvrir ainsi la voie qui conduit au pouvoir?
Question n. 2 :
Une fois que l'Empire judaïque universel sera en place, qu'adviendra-t-il de la démocratie? Sera-t-elle préservée?
Question n. 3 :
Pourquoi tant de propagande sur le thème de l'Holocauste et de la Shoah, s'il est vrai que la politique de Hitler a été financée par de l'argent juif?
Tentatives de réponse :
- Les monarchies étaient une barrière naturelle à la réalisation du Gouvernement Mondial (alias : Empire judaïque universel). Cette barrière n'existe plus aujourd'hui. La “démocratie” a permis aux Juifs-Pharisiens de remplacer les monarchies chrétiennes par des républiques athées, les gouvernements de droit divin par des gouvernements de droit humain. Par le biais de la “démocratie” le pouvoir politique a donc glissé des mains des rois aux mains des Juifs-Pharisiens, qui depuis le commencement avaient pour but de parvenir au sommet de l'échelle sociale pour enfin se substituer aux rois. [127]
- Les dictatures du passé se sont toujours servies de la démocratie comme on se sert d'un escabeau. Une fois l'objectif atteint, l'escabeau devenait pour ces dictatures une chose inutile et même encombrante. Rien ne nous permet de dire que la dictature “illuministe” agira autrement. Une fois qu'elle sera sûre de tenir le pouvoir, elle fera avec la démocratie ce qu'ont fait avec elle les dictatures précédentes: elle s'en débarrassera comme d'un escabeau devenu inutile et encombrant.
- Le massacre des Innocents de Bethléem a été ordonné par Hérode. Il était Juif. La crucifixion du Christ a été réclamée par des Pharisiens. Ils étaient Juifs. Dans les deux cas les agresseurs se sont organisés pour que le grand public ne connaisse pas les raisons véritables de leur agression. Hérode avait peur de perdre son pouvoir temporel, les Pharisiens avaient peur de perdre leur prestige temporel. Aujourd'hui comme autrefois les raisons qui animent les Juifs-Pharisiens devenus banquiers ne sont pas étalées au grand jour. Les Pharisiens-banquiers ne veulent pas perdre leurs privilèges temporels. Mieux vaut pour eux que le ballon publicitaire de la Shoah soit donc maintenu aussi gonflé que possible : plus le ballon est gros, meilleures sont les chances d'empêcher le public de voir ce qui se passe derrière le ballon. [128]
127, 128
- [127] Ces changements ont commencé avec la Révolution française, ont continué avec le Risorgimento italien qui a entraîné la disparition des États Pontificaux, et se sont poursuivis avec les deux grandes guerres mondiales.
- [128] Depuis quelques années les mass-médias attirent beaucoup de sympathie sur les victimes innocentes de la Shoah. Rien d'anormal en soi, mais pourquoi tant d'exagération? Qui veut tout cela? Dans quel but? Selon le Professeur Norman G. Finkelstein, Israélite américain (dont les parents ont connu les horreurs de la Shoah, et ont survécu), cette publicité est contrôlée par des banquiers Juifs qui aujourd'hui tirent profit de la Shoah. Ils l'exploitent à plusieurs niveaux, politique et financier surtout, à un point tel que ce Professeur appelle ce phénomène: “L'industrie de l'Holocauste”. Consulter au besoin:http://fr.wikipedia.org/wiki/Norman_G._Finkelstein. Le Professeur Finkelstein a l'habitude de prouver ce qu'il affirme, comme n'importe quel historien qui a le souci de la vérité. Parmi ces historiens soucieux de vérité il y en a qui ont démontré, récemment, que les capitaux qui de 1925 à 1945 ont financé Hitler (l'opérateur manuel de la Shoah) provenaient d'institutions bancaires contrôlées par des Juifs. Si tout cela est vrai, les banquiers Juifs qui maintenant exploitent la Shoah seraient les petits-fils de ceux qui de 1925 à 1945 l'ont rendue possible en finançant le régime nazi et ses œuvres. (Nous pensions que le roi Hérode était mort, mais les camps qui au cours de la 2e guerre mondiale ont servi à exterminer des millions de Juifs innocents – les Bethléem d'aujourd'hui? – semblent prouver le contraire. Ce roi est toujours vivant). Pour plus d'informations, voir l'annexe n. 5, l'article de David Icke intitulé: Hitler, un Rothschild?
3) – Les fils d'Israël dans l'œuvre de Maria Valtorta.
Nous savons que Maria Valtorta, décédée en 1961, a écrit L'Évangile tel qu'il m'a été révélé, en dix volumes, fruit de ses expériences mystiques singulières. Parmi ces expériences on compte beaucoup de visions de la vie du Christ. L'une de ces visions concerne la discussion que Jésus, âgé de douze ans, a eue avec les docteurs du Temple de Jérusalem. Quand Jésus se présente à ces docteurs pour être examiné sur la Loi, Il s'aperçoit que ses examinateurs sont divisés en deux factions. Ce qui les oppose, c'est leur façon de concevoir le Messie. Alors comme aujourd'hui, Judaïsme authentique et Judaïsme pharisaïque ne semblent pas faits pour s'entendre. Maria Valtorta nous décrit son expérience visuelle de la façon suivante.
« Je me rends compte que je suis dans l'enceinte du Temple de Jérusalem. Je vois des pharisiens en longs vêtements flottants, des prêtres vêtus d'habits de lin avec une plaque de métal précieux au sommet de la poitrine et sur le front et d'autres points qui luisent çà et là sur les vêtements très amples et blancs que retient à la taille une ceinture de grand prix. Puis, il y en a d'autres, moins chamarrés qui doivent encore appartenir à la caste sacerdotale et qui sont entourés de disciples plus jeunes. Je vois que ce sont des docteurs de la Loi.
Je me sens égarée au milieu de tous ces personnages, ne sachant pas bien ce que j'ai à faire là dedans. Je m'approche d'un groupe de docteurs où a débuté une discussion théologique. Une grande foule s'en approche aussi. Parmi les “docteurs” il y a un groupe à la tête duquel se trouve un certain Gamaliel, qui au cours de la discussion est soutenu par un autre, âgé et presque aveugle. Je m'aperçois que ce dernier se fait appeler Hillel. Il semble le maître ou le parent de Gamaliel, parce que ce dernier le traite avec confiance et respect en même temps. Le groupe de Gamaliel démontre une plus grande ouverture d'esprit, alors qu'un autre groupe, plus nombreux et dirigé par un certain Sciammai, se distingue par son intransigeance haineuse et rétrograde, celle-là même que l'Évangile met si bien en lumière.
Gamaliel est entouré d'un groupe important de disciples, et parle de la venue du Messie. S'appuyant sur la prophétie de Daniel, il soutient que le Messie doit être déjà né. En effet, depuis une dizaine d'années environ, les soixante-dix (70) semaines indiquées par la prophétie sont accomplies, à partir du décret de reconstruction du Temple. Sciammai le combat en affirmant que s'il est vrai que le Temple a été reconstruit, il n'est pas moins vrai que l'esclavage d'Israël n'a fait que croître, et que la paix qu'aurait dû apporter avec lui Celui que les Prophètes appellent “le Prince de la paix” est bien loin d'exister dans le monde et spécialement à Jérusalem, ville opprimée par un ennemi qui ose pousser sa domination jusqu'à l'intérieur du Temple, contrôlé par la Tour Antonia, laquelle est remplie de légionnaires romains prêts à apaiser avec leur épée tout soulèvement patriotique.
La discussion, pleine d'arguties, tire en longueur: chaque maître fait étalage d'érudition pas tant pour vaincre son rival que pour s'imposer à l'admiration des auditeurs. Cette intention est évidente. Du groupe serré des fidèles sort une fraîche voix d'enfant: “C'est Gamaliel qui a raison”. Mouvement de la foule et du groupe des docteurs. On cherche l'interrupteur. Mais pas besoin de le chercher; il ne se cache pas. Il se manifeste et s'approche du groupe des “rabbi”.
Je reconnais mon Jésus adolescent. Il est sûr de Lui et franc, avec des yeux intelligents qui étincellent. On lui demande: “Qui es-tu?”
“Un fils d'Israël venu faire ce que la Loi ordonne”.
La réponse hardie et sûre le rend sympathique et Lui vaut des sourires d'approbation et de bienveillance. On s'intéresse au petit Israélite:
– “Comment t'appelles-tu?”
– “Jésus, de Nazareth”.
La bienveillance s'atténue dans le groupe de Sciammai. Mais Gamaliel, plus bienveillant, poursuit le dialogue en même temps que Hillel. Ou plutôt c'est Gamaliel qui, respectueusement, dit au vieillard: “Demande quelque chose à l'enfant”. “Sur quoi fondes-tu ta certitude?” demande Hillel. (Je mets les noms en tête des réponses pour abréger et rendre plus clair).
Jésus: “Sur la prophétie qui ne peut faire erreur sur l'époque et les signes qui l'ont accompagnée quand ce fut le moment de sa réalisation. C'est vrai que César nous domine. Mais le monde était tellement paisible et la Palestine si calme quand expirèrent les soixante dix semaines qu'il fut possible à César d'ordonner un recensement dans ses domaines. Il ne l'aurait pas pu s'il y avait eu la guerre dans l'Empire et des soulèvements en Palestine. Comme ce temps était accompli, ainsi va se terminer l'autre intervalle de temps de soixante deux semaines plus une depuis l'achèvement du Temple, pour que le Messie soit consacré et que se réalise la suite de la prophétie pour le peuple qui ne l'a pas accepté. Pouvez-vous avoir des doutes? Ne vous rappelez-vous pas de l'étoile que virent les Sages d'Orient et qui alla justement se poser dans le ciel de Bethléem de Juda et que les prophéties et les visions, depuis Jacob et par la suite, indiquent ce lieu comme destiné à accueillir la naissance du Messie, fils du fils du fils de Jacob, à travers David qui était de Bethléem? Ne vous rappelez-vous pas Balaam? “Une Étoile naîtra de Jacob”. Les Sages d'Orient, auxquels la pureté et la foi gardaient ouverts les yeux et les oreilles, ont vu l'Étoile et compris son nom: “Messie” et ils sont venus adorer la Lumière allumée dans le monde”.
Sciammai, le regard livide: “Tu dis que le Messie est né au temps de l'Étoile à Bethléem Ephrata?”
Jésus: “Je le dis”.
Sciammai: “Alors il n'existe plus. Tu ne sais pas, Enfant, qu'Hérode fit tuer tous les garçons de un jour à deux ans de Bethléem et des environs? Toi qui connais si bien les Écritures, tu dois aussi savoir cela: “Un cri s'est élevé... C'est Rachel qui pleure ses enfants”. Les vallées et les collines de Bethléem qui ont recueilli les pleurs de Rachel mourante sont restées remplies de ces pleurs, et les mères l'ont répété sur leurs fils massacrés. Parmi elles, il y avait certainement aussi la Mère du Messie”.
Jésus: “Tute trompes, vieillard. Les pleurs de Rachel se sont changés en hosanna, parce que là où elle avait mis au jour “le fils de sa douleur”, la nouvelle Rachel a donné au monde le Benjamin du Père céleste, le Fils de sa droite, Celui qui est destiné à rassembler les peuples sous son sceptre et à le libérer de la plus terrible servitude”.
Sciammai: “Et comment, s'il a été tué?”
Jésus: “N'as-tu pas lu, en parlant d'Élie? Il fut enlevé dans un char de feu. Et le Seigneur Dieu ne pourra pas avoir sauvé son Emmanuel pour qu'il fût le Messie de son peuple? Lui qui a ouvert la mer devant Moïse pour que Israël rejoignit à pieds secs son territoire, Il n'aura pas pu ordonner à ses anges de sauver son Fils, son Christ, de la férocité de l'homme? En vérité je vous le dis: le Christ vit e il est parmi vous et quand sera venue son heure il se manifestera dans sa puissance”.
Jésus, en disant ces paroles que je souligne, a dans la voix un éclat qui remplit l'espace. Ses yeux brillent encore davantage et comme mus par le pouvoir et la promesse, il tend le bras et la main droite comme pour un serment. C'est un enfant, mais il est solennel comme un homme.
Hillel: “Enfant, qui t'a enseigné ces paroles?”
Jésus: “L'Esprit de Dieu. Je n'ai pas de maître humain. C'est la Parole de Dieu que vous entendez par mes lèvres”.
Hillel: “Viens parmi nous, que je te voie de près, ô Enfant! Mon espérance se ravive au contact de ta foi, et mon âme s'illumine au soleil de la tienne”.
Et on fait asseoir Jésus sur un siège élevé entre Gamaliel et Hillel, et on Lui apporte des rouleaux pour qu'il les lise et les explique. C'est un examen en règle. La foule se presse et écoute.
La voix enfantine de Jésus lit: “Console-toi, ô mon peuple. Parlez au cœur de Jérusalem, consolez-la car son esclavage est fini... Voix de quelqu'un qui crie dans le désert: préparez les chemins du Seigneur... Alors apparaîtra la gloire du Seigneur… ”.
Sciammai: “Tu le vois, Nazaréen! Ici on parle d'esclavage fini. Jamais comme à présent nous sommes esclaves. Ici on parle d'un précurseur. Où est-il? Tu radotes!”
Jésus: “Je te dis que c'est à toi plus qu'aux autres que t'invite le Précurseur. A toi et à tes semblables. Autrement tu ne verras pas la gloire du Seigneur et tu ne comprendras pas la Parole de Dieu, parce que la bassesse, l'orgueil, la dissimulation t'empêcheront de voir et d'entendre”.
Sciammai: “C'est ainsi que tu parles à un maître?”
Jésus: “C'est ainsi que je parle, et que je parlerai jusqu'à la mort. Car au-dessus de mon intérêt il y a celui du Seigneur et l'amour pour la Vérité dont je suis le Fils. Et j'ajoute pour toi, ô rabbi, que l'esclavage dont parle le Prophète et dont je parle Moi aussi, n'est pas celui que tu crois, et la royauté n'est pas celle à laquelle tu penses. Mais au contraire, c'est par les mérites du Messie que l'homme sera libéré de l'esclavage du Mal qui le sépare de Dieu et le caractère du Christ s'imprime sur les esprits libérés de tout joug et soumis à son règne éternel. Toutes les nations inclineront la tête, ô race de David, devant le Germe né de toi et devenu l'arbre qui couvre toute la terre et s'élève jusqu'au Ciel. Au Ciel et sur la terre toute bouche louera son Nom et tout genou fléchira devant le Consacré de Dieu, le Prince de la paix, celui qui enivrera de lui-même toute âme fatiguée et rassasiera toute âme affamée, le Chef, le Saint qui conclura une alliance entre la terre et le Ciel. Non pas comme celle qui fut conclue avec les Pères d'Israël quand Dieu les fit sortir d'Égypte, en les traitant encore comme des serviteurs, mais en gravant la pensée de la Paternité céleste dans les esprits des hommes avec la Grâce nouvellement versée en eux par les mérites du Rédempteur par qui tous les bons connaîtront le Seigneur, et le Sanctuaire de Dieu ne sera plus abattu ni détruit”.
Sciammai: “Mais ne blasphème pas, Enfant! Rappelle-toi Daniel. Il dit qu'après la mort du Christ le Temple et la Cité seront détruits par un peuple et un chef qui viendra pour cela. Et Toi tu soutiens que le Sanctuaire de Dieu ne sera plus abattu! Respecte les Prophètes!”
Jésus: “En vérité je te dis qu'il y a Quelqu'un qui est plus que les Prophètes, et tu ne le connais pas ni ne le connaîtras parce qu'il te manque de vouloir le connaître. Et je t'affirme que tout ce que j'ai dit est vrai. Il ne connaîtra plus la mort, le vrai Sanctuaire, mais comme Celui qui le sanctifie, il ressuscitera pour la vie éternelle et à la fin des jours du monde, il vivra au Ciel”.
Hillel: “Écoute, Enfant. Aggée dit: Il viendra le Désiré des Nations. Grande sera la gloire de cette maison, et de cette dernière plus que de la première. Il veut peut-être parler du même sanctuaire que Toi?”
Jésus: “Oui, Maître, c'est cela qu'il veut dire. Ta droiture t'achemine vers la Lumière, et Moi je te dis: quand le Sacrifice du Christ sera accompli, la paix viendra vers toi parce que tu es un Israélite sans malice”.
Gamaliel: “Dis-moi, Jésus. La paix dont parlent les Prophètes, comment peut-on l'espérer si la guerre vient détruire ce peuple? Parle et éclaire-moi aussi”.
Jésus: “Ne te souviens-tu pas, Maître, de ce que dirent ceux qui furent présents la nuit de la naissance du Christ? Que les troupes angéliques chantèrent: 'Paix aux hommes de bonne volonté'? Mais la volonté de ce peuple n'est pas bonne, et il n'aura pas la paix. Il méconnaîtra son Roi, le Juste, le Sauveur parce qu'il attend un roi revêtu de la puissance humaine, alors que Lui est le Roi de l'esprit. Ce peuple ne l'aimera pas, parce que le Christ prêchera ce qui ne plaît pas àce peuple. Le Christ ne combattra pas des ennemis pourvus de chars et de cavalerie, mais les ennemis de l'âme qui inclinent vers des jouissances infernales le cœur de l'homme créé pour le Seigneur. Et cela, ce n'est pas la victoire qu'Israël attend de Lui. Il viendra, Jérusalem, ton Roi monté sur “l'ânesse et l'ânon”, c'est à dire les justes d'Israël et les Gentils. Mais l'ânon, je vous le dis, lui sera plus fidèle, et le suivra précédant l'ânesse, et grandira sur la route de la Vérité et de la Vie. À cause de leur mauvaise volonté les gens d'Israël perdront la paix, et pendant des siècles souffriront en eux mêmes ce qu'ils ont fait souffrir à leur Roi, réduit par eux à être l'Homme des Douleurs dont parle Isaïe”.
Sciammai: “Ta bouche profère à la fois des enfantillages et des blasphèmes, Nazaréen. Réponds: et où est le Précurseur? Quand l'avons-nous eu?”
Jésus: “Il existe. Malachie ne dit-il pas: 'Voici que j'envoie mon ange préparer devant Moi le chemin, et immédiatement viendra à son Temple le Dominateur que vous cherchez et l'Ange du Testament que vous désirez ardemment' ?”
Donc, le Précurseur précède immédiatement le Christ. Il est déjà là, comme le Christ. S'il yavait des années entre celui qui prépare le chemin au Seigneur et le Christ, tous les chemins s'encombreraient et dévieraient. Dieu le sait, et il a décidé que le Précurseur précède d'une seule heure le Maître. Quand vous verrez ce Précurseur, vous pourrez dire: 'La mission du Christ est commencée'. A toi je dis: le Christ ouvrira beaucoup d'yeux et beaucoup d'oreilles quand Il viendra par ces chemins. Mais ce ne sont pas les tiens ni ceux de tes semblables, car vous lui donnerez la mort en échange de la Vie qu'Il vous apporte. Mais quand, plus grand que ce Temple, plus haut que le Tabernacle enfermé dans le Saint des saints, plus haut que la Gloire que soutiennent les Chérubins, le Rédempteur sera sur son trône et sur son autel, la malédiction pour les déicides et la vie pour les Gentils couleront de ses mille et mille blessures. Car Lui, ô maître, toi qui l'ignores, n'est pas, je le répète, Roi d'une domination humaine, mais d'un Royaume spirituel, et ses sujets seront uniquement ceux qui par leur amour sauront renaître en leur esprit, et comme Jonas, après une première naissance, sauront renaître sur d'autres rivages: 'ceux de Dieu' à travers la régénération spirituelle qui viendra par le Christ qui donnera la vraie vie à l'humanité”.
Sciammai et son entourage: “Ce Nazaréen est Satan!”
Hillel et les siens: “Non. Cet enfant est un Prophète de Dieu. Reste avec nous, petit. Ma vieillesse transmettra à ton savoir ce qu'elle sait, tu seras Maître du Peuple de Dieu”.
Jésus: “En vérité, je te dis que si beaucoup étaient comme toi, le salut arriverait à Israël. Mais mon heure n'est pas venue. Les voix du Ciel me parlent et, dans la solitude Je dois les recevoir jusqu'à ce que mon heure arrive. Alors, avec mes lèvres et mon sang je m'adresserai à Jérusalem, et mon sort sera celui des Prophètes lapidés et assassinés par elle. Mais au-dessus de mon être il y a celui du Seigneur Dieu, auquel je me soumets pour qu'Il fasse de Moi l'escabeau de sa gloire, en attendant que Lui fasse du monde un escabeau pour les pieds du Christ. Attendez-moi à mon heure. Ces pierres entendront de nouveau ma voix et frémiront à ma dernière parole. Bienheureux ceux qui, en cette voix auront écouté Dieu et croiront en Lui par son entremise. À ceux-là le Christ donnera son Royaume dont votre égoïsme rêve qu'il sera tout humain, alors qu'il est céleste. Pour l'avènement de ce Royaume, Moi je dis: 'Voici ton serviteur, Seigneur, venu pour faire ta volonté. Réalise-la entièrement, car je brûle de l'accomplir'.”
Et ici se termine la vision de Jésus avec son visage enflammé d'ardeur spirituelle, tourné vers le ciel, les bras ouverts, debout au milieu des docteurs stupéfaits. »
Dans les deux textes qui suivent, Maria Valtorta nous parle encore du Peuple juif, mais de façon moins figurative (plus doctrinale) que dans le texte qui précède. Les pages qui suivent, écrites par elle le 29 octobre et le 2 novembre 1950, se présentent comme une explication du début du chapitre 11 de l'«Épître de Paul aux Romains”. Elles forment les leçons 45 et 46 du livre qui a pour titre: “Leçons sur l'Épître de Paul aux Romains”. [129]
129
- [129] Le livre de Maria Valtorta: Leçons sur l'Épître de Saint Paul aux Romains, contient 48 textes, ou “leçons”, dont le but est d'expliquer l'Épître de saint Paul aux Romains. Au début de chaque “leçon” Maria Valtorta dit que les paroles qu'elle écrit lui sont dictées par le “Doux Hôte” de son âme, le Saint-Esprit. Étant donné que Maria ne comprenait pas toujours ce qu'il lui arrivait d'écrire, il est fort probable que l'auteur véritable des 48 leçons qui forment ce livre soit vraiment le Saint-Esprit. (Les leçons 45 et 46 parlent du mystère du Peuple élu, et vont de la p. 278 à la p. 284).
Leçon # 45
Cette leçon explique le début du chapitre 11 de l'Épître de Saint Paul. Paul écrit aux Romains:
Rm 11, 1-24: “Alors je me demande: Dieu aurait-il rejeté son peuple? Sûrement pas. Ne suis-je pas Israélite moi-même? De la race d'Abraham, et de la tribu de Benjamin? Dieu n'a pas rejeté la totalité du peuple qu'il s'est choisi. Ignorez-vous ce que dit l'Écriture à propos d'Élie, quand il s'entretient avec Dieu pour accuser Israël? Seigneur, ils ont tué tes prophètes et rasé tes autels. Moi je suis resté seul, et ils en veulent à ma vie! Que lui répond la voix divine? Je me suis réservé sept mille hommes qui ne se sont pas agenouillés devant Baal. Aujourd'hui aussi il subsiste un reste, élu par grâce. Mais si c'est par grâce, ce n'est plus en raison des œuvres, autrement la grâce n'est plus grâce.
La conclusion? C'est qu'Israël n'a pas atteint ce qu'il recherchait. Mais les élus l'ont atteint. Les autres, comme dit l'Écriture, se sont endurcis. Dieu leur a donné un esprit de torpeur: jusqu'à ce jour ils n'ont pas d'yeux pour voir, ni d'oreilles pour entendre. David dit: que leur table leur soit un piège, un lacet, une cause de chute, et que cela leur serve de salaire! Que leurs yeux s'enténèbrent pour ne pas voir. Que leur dos soit courbé sans arrêt!
Je me demande aussi: la chute d'Israël est-elle totale et définitive? Bien sûr que non! Son incartade a amené le salut aux païens. Cela devrait pouvoir le rendre quelque peu jaloux. En effet, si son incartade a fait la richesse du monde, et son amoindrissement la richesse des païens, que ne ferait sa plénitude!
À vous, ex-païens, je veux dire ceci: Je suis apôtre chez vous, qui êtes ex-païens, et j'honore mon ministère. Je fais cela dans l'espoir d'exciter l'émulation de mes compatriotes, ceux de mon sang, et d'en sauver ainsi quelques-uns. Si leur exclusion a provoqué la rédemption du monde, que ne fera leur réhabilitation sinon entraîner une résurrection générale d'entre les morts? Si les prémices sont saintes, la masse va l'être aussi. Si la racine est sainte, les branches vont l'être aussi. Or si quelques-unes des branches ont été coupées tandis que toi, bourgeon d'olivier sauvage, as été greffé parmi elles pour bénéficier avec elles de la sève de l'olivier franc, ne va pas te glorifier aux dépens des vieilles branches. Si tu es tenté de te glorifier, sache que ce n'est pas toi qui portes la racine, c'est la racine qui te porte.
Tu diras: on a coupé des branches pour que moi je sois greffé. Fort bien. Elles ont été coupées à cause de leur manque de foi, et toi, c'est la foi qui te fait tenir. Ne monte pas en orgueil pour cela, mais crains plutôt. Vu que Dieu n'a pas épargné les branches naturelles, prend garde que Dieu ne te fasse pas subir le même traitement.
Considère la bonté de Dieu en même temps que sa sévérité: sévérité envers ceux qui se sont éloignés, et bonté envers toi pourvu que tu demeures en cette bonté, car autrement toi aussi tu pourrais être retranché. Quant à eux, s'ils ne persistent pas dans leur incrédulité ils seront greffés à nouveau: Dieu est assez puissant pour les greffer à nouveau. En effet, si toi tu as pu être retranché de l'olivier sauvage auquel tu appartenais par nature, et greffé contre ta nature sur l'olivier franc, combien plus eux, branches naturelles, seront-ils greffés sur leur propre olivier!”
Explications dictées à M. Valtorta par le Saint-Esprit.
« La réprobation d'Israël n'est pas totale, ni définitive. Dieu est juste, mais il est miséricordieux aussi. Preuve en est qu'il a fait de son Verbe l'Agneau destiné au sacrifice pour la rédemption des hommes.
Israël n'a pas été rejeté au complet, car il n'était pas entièrement mauvais. Comme dans n'importe quelle société humaine, Israël aussi comptait des justes parmi les siens. Les plus justes ont compris, suivi, et aimé le Christ dès leur premier contact avec Lui. D'autres, moins simples et moins justes, ont attendu d'avoir des preuves puissantes avant de croire qu'il était le Messie. D'autres encore ont été secoués seulement par les miracles extrêmes (résurrection et ascension). Enfin, d'autres encore se sont rendus à l'évidence seulement lorsqu'ils ont vu que les Apôtres, de rudes et ignorants qu'ils étaient, s'étaient transformés en évangélisateurs remplis de dignité et de sagesse, et que leur peur s'était transformée en courage. Ils ont cru seulement lorsqu'ils ont vu qu'à l'image de leur Maître, ces Apôtres étaient devenus eux aussi des thaumaturges; et surtout lorsqu'ils ont vu que ces mêmes Apôtres étaient devenus tellement sûrs de leur foi, qu'ils pouvaient tenir tête au Sanhédrin, coup sur coup, et ainsi répondre à toutes les injonctions injustes:
“S'il est juste devant Dieu d'obéir à vous plutôt qu'à Dieu, jugez-le vous-mêmes. Pour ce qui nous concerne, nous ne pouvons pas taire ce que nous avons vu et entendu”. (Ac 4, 19-20) “Il faut obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes. Le Dieu de nos pères a ressuscité ce Jésus que vous avez tué en le crucifiant. C'est Lui que Dieu a exalté par sa droite, le faisant Chef et Sauveur, afin d'accorder par Lui à Israël la rémission des péchés. Nous sommes témoins de ces choses, nous et l'Esprit Saint que Dieu a donné à ceux qui lui obéissent”. (Ac 5, 29-32)
Les plus justes parmi les chefs d'Israël – voir l'exemple de Gamaliel, le plus qualifié des rabbis de son temps – ont fini par se convertir au Seigneur Jésus. En effet, l'homme n'est pas entièrement mauvais, même s'il n'est pas entièrement bon. Ce que Dieu a mis dans l'homme, à savoir les bonnes tendances de la partie non matérielle de l'être humain (esprit et intelligence), le péché originel et les péchés de la triple concupiscence ne le détruisent pas tout. La raison, que seulement la démence totale peut annuler, est toujours capable d'ouvrir la voie à la vérité et à la justice. Elle peut toujours éclairer les hommes de l'intérieur, les aider à faire bon usage de leur libre volonté, les aider à accueillir ce qui au départ ils avaient ouvertement rejeté ou hésité à accepter, les aider à le reconnaître comme vrai, bon, et comme moyen pour aller à la Vérité.
Le reste du peuple d'Israël, ceux qui déjà au temps de Moïse étaient qualifiés comme des gens à la “nuque raide”, ont persisté dans l'erreur. Ils ont rejeté la foi dans le Christ. Ils ont répudié sa doctrine, qui ouvre la voie au salut. Malgré la connaissance anticipée qu'ils avaient du Messie que Dieu leur avait annoncé, et à plusieurs reprises, comme à ses propres enfants, ils ne l'ont pas accueilli. Ils l'ont même rejeté comme un pécheur. C'est que dans leur cœur il n'y avait pas de charité, qui est vie de l'homme en Dieu et de Dieu en l'homme, mais orgueil, qui n'est que dureté de cœur et fumée qui empêche de voir la vérité.
Quant à Dieu, même si la faute d'Israël a été énorme, il n'a pas rejeté la totalité de son peuple. Comme il l'a dit autrefois à Élie, il s'est réservé un certain nombre d'hommes qui ne fléchiront leur genou devant aucune idole, et qui viendront tôt ou tard vers le Roi des rois. La Grâce est pour ce petit reste du Peuple élu. La Grâce est un don que Dieu a prédestiné pour tous les hommes. C'est une vérité. Mais cette même Grâce demeure un don chez ceux qui ne la repoussent pas, qui ne s'en débarrassent pas avec le péché. Les autres deviennent des fils sauvages, même si au départ ils étaient des fils de la maison. Ils ne reconnaissent pas le Premier-né de tous les enfants de Dieu, le Premier-né par Nature et par Grâce.
Israël n'a pas atteint la gloire humaine qu'il cherchait, ni la gloire surnaturelle que l'orgueil lui faisait croire de posséder déjà. À l'exception du petit nombre de Juifs qui se sont convertis au Christ, Israël s'est plutôt mérité la punition du Ciel, l'aveuglement, l'étourdissement, le lacet, le filet, le piège, la punition humaine qui l'a contraint à se plier jusqu'au sol sous les coups des oppresseurs, et à se disperser dans le monde pour se faire détester par tous tout au long de l'histoire. Tout cela Israël l'a mérité pour avoir voulu être trop au dessus de tout selon ses propres vues, pour s'être assis (dans la personne de ses grands chefs) sur la chaire de Moïse, mais sans vivre selon la justice de Moïse; pour avoir voulu s'ériger en grand “maître” face au monde, en rendant la Loi impossible à pratiquer à force de petites lois humaines ajoutées et superposées à la Loi; pour avoir voulu être celui qui juge, qui juge même le Saint des saints venu du Ciel pour reconduire Israël à la Justice et ramener la Loi à sa divine et parfaite simplicité, celle qui permet à tout homme juste, soit-il juif, samaritain, grec, ou romain, d'observer cette même Loi.
Les Juifs ont rejeté, nié, tué le Roi des rois, ce Roi qui leur aurait donné un royaume sans fin. Par punition et par humiliation ils ont eu des empereurs et des dominateurs humains tout au long de leur histoire.
Leur orgueil s'est vu offrir comme nourriture le pain que voici: se voir remplacés comme Peuple de Dieu par les Gentils; voir la destruction de leur Temple, celle de leur autel et de leur cité. Ils en étaient fiers au point de manquer de charité envers tous ceux qui n'étaient pas citoyens de naissance, ou par élection à des charges suprêmes.
Ils ont méprisé, et ils se sont vus méprisés. Ils ont dominé avec dureté, et se sont retrouvés dominés avec des barres et des chaînes par ceux qu'ils avaient méprisé pendant si longtemps. Ils ont été rejetés, et d'autres ont pris leur place. Il n'y a plus eu de Jérusalem, ni de Synagogue, mais Rome et l'Église. De “premiers” qu'ils étaient, ils sont devenus les “derniers”, comme l'avait annoncé la Parole qui sait tout et voit tout.
Pourtant, à partir du délit des Juifs le salut est arrivé aux Gentils. Oui, Dieu fait sortir du bien de toutes choses, même de celles qui de par elles-mêmes sont mauvaises.
Les Gentils n'étaient pas plus méchants que les Juifs envers le Christ. Même s'ils étaient païens, ils avaient du respect pour cet homme jugé savant et pacifique, un homme qui ne les méprisait pas, n'enseignait pas aux foules à les mépriser, mais au contraire était bon avec tous, même avec eux, des Gentils. Après le délit du Golgotha leurs yeux se sont donc ouverts à la vérité. Dans l'homme bon, pacifique, savant, capable de faire des miracles, ils ont reconnu le “Fils de Dieu”. Ils se sont tournés vers Lui, vivant dans son Église, et ils ont trouvé la Vie.
C'est ainsi que le délit des Juifs, un délit d'avaricieux par concupiscence de pouvoir, est devenu un trésor rempli de richesses spirituelles pour les Gentils, qui en étaient privés. Le manque volontaire de compréhension et d'intelligence de la part des Juifs vis-à-vis de la Lumière qu'ils ont obstinément repoussée, en lui préférant les Ténèbres, a fait en sorte que cette Lumière, génératrice de charité, soit transférée auxGentils avec tous ses bienfaits. Grâce à cette charité, des hommes qui étaient citoyens de pays hostiles, ou qui se haïssaient parce qu'ils vivaient dans un rapport dominateurs dominés, se sont réconciliés au point de s'appeler “frères”. Tout cela au nom du Frère Très-saint venu mourir pour leur donner une Vie unique, et la leur donner sans regarder s'ils étaient Juifs, Gentils, Juifs de la Diaspora, Grecs, Romains, Libyens, Égyptiens, Partes, ou Syriens.
C'est d'abord la charité qui est apparue, ou qui est revenue là où elle s'était éteinte. Cette charité, qui est vie en Dieu, a sanctifié les prémices, puis la masse entière, puis l'Arbre mystique dans sa totalité. La sanctification s'est faite à partir des racines, qui étaient d'Israël; elle s'est faite par Marie, Mère de Jésus, vierge de la lignée de David, et par Jésus, son Fils unique. Elle s'est faite aussi par les Apôtres et les disciples, qui étaient tous des fils d'Israël, car originaires des douze tribus d'Israël. Enfin elle s'est faite par les branches nouvelles données par les Gentils, ceux d'entre eux qui ont accepté d'être greffés au tronc de cet Arbre de Vigne à la place des branches qui, pour avoir refusé d'être unies au Christ, partie centrale de l'Arbre mystique, avaient été coupés et enlevés comme branches déjà mortes.
Le Corps mystique est saint dans sa totalité, car sa Tête est sainte, et sainte est la racine qui a produit le très saint bourgeon d'où est venue cette Tête. Les branches aussi sont saintes, même celles qui y ont été greffées – peu importe si auparavant elles ne l'étaient pas – pourvu qu'elles ne refassent pas l'ancien péché par lequel Adam a perdu la Grâce, et par lequel Israël a perdu la Grâce et la bénédiction de Dieu dans la quasi totalité de son peuple.
La charité est vie pour les nouveaux bourgeons. Elle est vie pour chaque nouvelle branche de la Vigne mystique. C'est la lymphe divine qui alimente ceux que l'orgueil ne détache pas du tronc. L'orgueil engendre le doute, tant sur les vérités que sur les devoirs. Or, ceux qui négligent d'accomplir leurs devoirs deviennent désagréables à Dieu. Le doute engendre la tiédeur dans la foi, puis l'incrédulité, ensuite la perte de la crainte de Dieu, enfin la conviction que Dieu est tellement bon qu'il ne peut en aucun cas être sévère.
Dieu est juste dans sa bonté. Sévère si l'homme persiste dans son mal, doux à chaque fois que celui-ci regrette sa faute. Il est davantage prêt à réintégrer l'homme dans son amitié plutôt qu'à le condamner. Il est heureux lorsqu'il peut faire ou refaire un être vivant d'un être spirituellement mort. Mais Dieu n'est pas sot.
Le Seigneur peut faire toutes sortes de miracles. Sa puissance et sa miséricorde sont infinies, et infinis sont les mérites du Christ rédempteur. Mais pour obtenir le miracle, une chose est nécessaire: la bonne volonté de l'homme, sa foi en Dieu, son espérance dans le Seigneur, sa charité envers Dieu et envers le prochain. Surtout la charité. Elle est le terrain qui permet l'épanouissement de toutes les vertus, et l'union avec Dieu. »
Leçon # 46.
Suite du chapitre 11 de l'Épître de Saint Paul. [130]
Rm 11, 25-36: “Frères, pour que vous ne vous complaisiez pas trop dans votre sagesse, je vais vous dévoiler un mystère: l'aveuglement produit chez une partie d'Israël durera jusqu'à ce que la totalité des Gentils ne soit pas entrée au bercail. Après cela, Israël au complet sera sauvé, comme il est écrit: “De Sion viendra le Libérateur qui ôtera l'impiété du milieu de Jacob. Ce sera mon alliance avec eux, lorsque j'aurai enlevé leurs péchés”.
Il est vrai qu'ils sont nos adversaires, à cause de vous en ce qui concerne l'Évangile, mais en ce qui concerne l'Élection, ils sont chéris à cause de leurs pères. D'ailleurs, les dons et l'appel de Dieu sont sans repentance. De même que jadis vous n'avez pas cru au vrai Dieu, et qu'au temps présent vous avez obtenu miséricorde par le biais de leur incrédulité, ainsi eux-mêmes n'ont pas cru à cause de la miséricorde exercée envers vous, mais pour enfin obtenir eux aussi miséricorde. Dieu a permis que tous les hommes soient dans l'incrédulité pour faire à tous miséricorde.
Ô abîme de la richesse, de la sagesse et de la science de Dieu! Que ses décrets sont insondables et ses voies incompréhensibles! Qui a jamais connu la pensée du Seigneur? Qui a jamais été son conseiller? Qui a jamais pu lui donner quelque chose en premier, pour être remboursé plus tard? Tout vient de lui, et par lui, et tout est pour lui. Que la gloire lui soit rendue pour les siècles des siècles! Amen”.
130
- [130] La leçon n. 46, toujours sur les Israélites, a été écrite par M. Valtorta le 2 novembre 1950. Elle complète la leçon 45 écrite quelques jours plus tôt, en expliquant Rm 11, 25-36.
Explications dictées à M. Valtorta par le Saint-Esprit.
«L'un des signes du dernier avènement de Dieu, et du Jugement qui suivra à la fin du monde est la conversion d'Israël. Cette conversion sera l'extrême conversion du monde à Dieu. Pourquoi la dernière conversion serait-elle celle des Juifs? Ce peuple n'a-t-ils pas été le premier à appartenir à Dieu? Par décret éternel et par décret humain. Que le décret éternel ne vous paraisse pas injuste. Ce peuple a été le premier – ou pour mieux dire, l'unique – à posséder la connaissance des vérités surnaturelles. Il aurait dû être le premier dans la nouvelle Église, celle des Chrétiens. Même Adam et sa compagne auraient dû être les premiers du peuple céleste, mais leur mauvaise volonté les transforma de premiers en derniers. Comme il est dit dans les Écritures que les prophètes Énoch et Élie ont été amenés vivants par Dieu hors du monde, dans un monde meilleur, pour qu'ils soient prêts à retourner dans le monde au bon moment; comme il est dit que lorsque le monde sera devenu Babylone et anti-Christ, Énoch et Élie reviendront pour prêcher la pénitence et combattre l'anti-Christ, cela en raison de leur justice extraordinaire, ainsi il est dit qu'Israël, réprouvé par Dieu à cause de ses péchés, sera le dernier à entrer dans le Royaume du Christ, lui qui pourtant avait été appelé le premier.
Adam est un exemple probant de ce que cela comporte de tomber dans la réprobation de Dieu. Malgré la longue expiation qu'il avait déjà eu sur la Terre, il a dû attendre aux enfers pendant des siècles et des millénaires étant donné son péché. Seulement après il a pu être admis au lieu de bonheur au moins terrestre où Énoch et Élie jouissaient de l'heureuse amitié de Dieu, et cela depuis des siècles déjà. Bien que le peuple d'Israël ait repoussé le Royaume de Dieu au moment où il aurait fallu l'accueillir, ce Royaume malgré tout n'est pas définitivement fermé pour lui. Toutefois, avant que le peuple d'Israël ne redevienne l'ami de Dieu le Père, de Dieu le Fils, et de Dieu le Saint-Esprit, siècles et millénaires s'écouleront. D'abord deviendront “Peuple de Dieu” les autres peuples. En dernier les Juifs aussi. Les Juifs seront les derniers, même si toujours de Sion viendront ceux qui apportent le salut au monde.
Ici la parole Sion est employée pour signifier Israël, et ici Israël signifie “peuple des fils de Dieu”. Jésus est venu d'Israël, de même qu'Énoch est venu d'Israël, et Élie aussi. Et ces deux derniers reviendront dans le monde pour préparer le retour du Fils de Dieu, le Christ. Selon la parole de l'évangile ils reviendront pour que le Christ, à son retour, ne trouve pas l'impiété ou l'abomination de la désolation répandues sur toute la terre, en tout lieu, comme un marécage de corruption. Avant la cessation du temps Énoch et Élie reviendront pour que tous les prédestinés à la Vie, même ceux qui pendant des siècles auront vécu dans la corruption, puissent l'avoir. Israël est bien sûr compris dans cela. De même que les jours de désolation seront abrégés par les mérites des élus – comme il est dit par Celui qui incarne la Parole et la Sagesse du Père – de même il faut croire qu'Israël ne sera pas réprouvé et exclu dans sa totalité, étant donné les mérites de ses pères: les patriarches, les prophètes, et tous les justes du peuple d'Israël. Au nom et en souvenir de la justice de ces derniers Dieu sera miséricordieux. Il n'effacera donc pas l'élection accordée au peuple d'Israël, pour ne pas séparer les pères de leurs fils, et parce que Dieu n'est pas changeant dans ses desseins. Étant donné que Dieu est plein de miséricorde pour les païens et les idolâtres eux-mêmes, étant donné qu'il est plein de miséricorde pour tous les pécheurs qui se repentent, il ne cessera pas d'être Père de miséricorde pour ceux qui étaient de son peuple et qui, pour un zèle qui a cessé d'être juste parce que sans mesure et sans ordre – un zèle qui se voulait et se croyait plus parfait du décret même de Dieu, de son vouloir, de son plan – n'ont pas su croire, accepter, accueillir le Christ tel que le Père le leur avait envoyé.
Le Christ est mort pour tous, même pour les Juifs. Et davantage: dans ses prières extrêmes, sur la Croix, le Christ a intercédé plus pour eux que pour tout autre peuple, parce que vis-à-vis de Dieu ils étaient ceux qui avaient le plus démérité, et que de façon obstinée ils auraient persisté dans leur erreur. Pourquoi a-t-il fallu que le Peuple élu devienne le plus coupable? Dieu n'avait-il pas le pouvoir d'empêcher cela? Ne pouvait-il pas agir envers son Peuple élu de la même façon qu'il a agi envers Saul? Ne pouvait-il pas foudroyer les Chefs des Prêtres, les Pharisiens, les Scribes, de façon à les convertir à la Vérité et à la Justice? Bien sûr qu'il aurait pu. Mais alors, où trouver le mérite de leur conversion? Que vaudrait une conversion non spontanée, que le pouvoir et le vouloir divins auraient forcée? Est-ce que Dieu, dans son action, aurait agi pour une raison qui pour nous est impénétrable? Bien sûr que oui. Dieu ne fait rien sans raison, ou sans but. Et ses buts sont toujours justes, même si pour les mortels cela demeure un mystère. Un jour viendra où toutes les choses que Dieu a faites vous seront dévoilées, même celles qui pour vous sont maintenant incompréhensibles. Alors, avec Paul vous direz: “Ô profondeurs, ô richesses de la Sagesse et de la science de Dieu!”
4) - Encyclique papale sur le danger de permettre aux Juifs de vivre confondus avec les Chrétiens. (Benoît XIV).
Benoît XIV
Benoît XIV fut Pape de 1740 à 1758. Informé du malaise qui pesaient sur les Chrétiens qui en Pologne vivaient mêlés aux Juifs, en 1751 il envoya aux évêques de ce pays une lettre qui leur rappelait le danger que représente pour les Chrétiens le fait de vivre mêlés aux Juifs. [131] Pour comprendre la politique des Papes – et donc celle de Benoît XIV – au sujet de la présence juive à l'intérieur des nations chrétiennes, il faut savoir que sur le plan religieux il y a toujours eu opposition entre Juifs et Chrétiens. Les deux groupes ont en commun une partie des Écritures saintes, mais ils sont divisés sur la façon de les interpréter. [132] Ces divergences augmentaient le danger dû aux affrontements qui périodiquement éclataient entre les deux communautés.
Cela explique les interventions papales qui ont eu lieu tout au long de l'histoire au sujet des Juifs. Les Papes ne voulaient pas que les Évêques et les Princes des nations chrétiennes refusassent l'hospitalité aux Juifs. Ils voulaient par contre que cette hospitalité fut accordée aux Juifs d'après des règles établies d'avance par l'Évêque ou le Prince du lieu, et acceptée par les Juifs demandeurs d'asile. Cette discipline exigeait des Juifs qu'ils soient physiquement séparés du reste des Chrétiens, de façon à éviter les tensions qui éclataient entre les deux groupes lorsque les autorités locales, par négligence, permettaient aux Juifs de vivre mêlés aux Gentils. [133]
Ce document est un résumé, bref et lucide, de la grandeur et de la misère du peuple juif.
131, 132, 133
- [131] Voir: Bullarium Romanum, Vol. 26, pp. 297‑300.
- [132] Alors que le point de vue des Chrétiens est spiritualiste, celui des Juifs qui partagent l'esprit pharisaïque est essentiellement matérialiste. Les Pharisiens considèrent la Loi d'amour prêchée par le Christ comme satanique, et placent le Talmud au-dessus de la Torah. L'ordre des valeurs est complètement inversé.
- [133] Pour un Israélite, les Gentils sont les “non- Israélites”.
“A QUO PRIMUM”
«Au Primat de Pologne, aux Archevêques et Évêques de Pologne, au sujet de ce qui est interdit aux Juifs qui demeurent dans les mêmes villes ou dans les mêmes cantons que les Chrétiens.
Vénérables frères, salut et bénédiction apostolique. Grâce à la grande bonté de Dieu, les fondations de notre Sainte Religion Catholique furent posées pour la première fois en Pologne vers la fin du X siècle, sous notre prédécesseur Léon VIII, grâce au zèle actif du Duc Mieceslas et de sa chrétienne épouse Dombrowska. C'est ce que nous apprend Dlugoss, auteur de vos Annales (Livre 11, page 94). Depuis lors, la nation polonaise, toujours pieuse et dévote, s'est maintenue inaltérable dans sa fidélité à la sainte Religion adoptée par elle. (…)
Il y a ensuite le substantiel volume des Constitutions des Synodes de la Province de Gnesen. Dans ces Constitutions on ordonna d'écrire toutes les sages et utiles promulgations et provisions des évêques polonais pour préserver complètement la vie catholique de leurs troupeaux de la contamination par la perfidie juive. Elles ont été rédigées en tenant compte du fait que les conditions de l'époque exigeaient que Chrétiens et Juifs cohabitassent dans les mêmes villes et dans les mêmes bourgades. Tout cela montre clairement et pleinement quelle gloire (ainsi que nous l'avons déjà dit) la nation polonaise a gagné pour elle en préservant inviolée et intacte la sainte religion que ses ancêtres ont embrassée voici tant de siècles.
Des nombreux points mentionnés, il n'en existe aucun dont Nous ayons à nous plaindre, sauf du dernier. (…) Nous avons eu connaissance des faits suivants: Le nombre des Juifs a grandement augmenté dans certaines localités. Ainsi, certaines bourgades et villes qui étaient anciennement entourées de splendides murailles (les ruines en font foi) et qui étaient habitées par un grand nombre de Chrétiens, comme Nous le voyons dans les vieilles listes et les vieux registres qui existent encore, sont aujourd'hui négligées et sales, peuplées d'un grand nombre de Juifs, et presque dépourvues de Chrétiens. En outre (…) tout le commerce d'articles d'usage général, comme les liqueurs et même le vin, sont aussi entre les mains des Juifs; on leur permet de se charger de l'administration des fonds publics; ils sont devenus concessionnaires d'hôtels et de fermes, et ils ont acquis des propriétés terriennes. Par tous ces moyens ils ont acquis des droits sur les malheureux cultivateurs du sol, Chrétiens, et non seulement ils se servent de leur puissance d'une manière inhumaine et sans cœur, imposant des labeurs sévères et douloureux aux Chrétiens, les obligeant à porter des fardeaux excessifs, mais par surcroît ils leur infligent un châtiment corporel, tel que coups et blessures. D'où ces malheureux sont dans le même état de sujétion au Juif que les esclaves à la capricieuse autorité de leur maître. Il est vrai que pour infliger un châtiment les Juifs sont obligés de recourir à un fonctionnaire chrétien à qui est confiée cette fonction. Mais comme ce fonctionnaire est obligé d'obéir à ce que lui commande le maître juif, s'il ne veut pas se voir priver lui-même de son emploi, les ordres tyranniques du Juif doivent être accomplis.
Nous avons dit que l'administration des fonds publics et la gérance d'hôtels, de domaines et de fermes, sont tombées entre les mains des Juifs au grand dam des Chrétiens, et sous bien des formes. Mais nous devons aussi faire allusion à d'autres monstrueuses anomalies, et nous verrons, si nous les examinons avec soin, qu'elles sont capables d'être à l'origine de maux encore beaucoup plus grands et d'une ruine plus étendue que ceux que nous avons déjà mentionnés. C'est une question chargée des plus grandes et graves conséquences que les Juifs soient admis dans les maisons de la noblesse avec une capacité domestique ou économique pour occuper le poste de majordome. De cette façon ils en viennent à vivre en termes d'intimité familière et sous le même toit avec des Chrétiens; ils les traitent continuellement d'une manière méprisante, montrant ouvertement leur mépris. Dans des villes et autres lieux on peut voir des Juifs partout au milieu des Chrétiens; et ce qui est encore plus lamentable, les Juifs ne craignent pas d'avoir des Chrétiens des deux sexes chez eux, attachés à leur service. Étant donné que les Juifs s'occupent beaucoup d'affaires commerciales, ils amassent d'énormes sommes d'argent de ces activités, et par le moyen de leurs exactions usuraires s'emploient systématiquement à dépouiller les Chrétiens de leurs biens, et de ce qu'ils possèdent. Bien qu'en même temps ils demandent pour les prêts d'argent aux Chrétiens un intérêt immodérément élevé, pour le paiement desquels les synagogues servent de garantie, cependant, leurs raisons d'agir ainsi sont facilement visibles. Avant tout, ils obtiennent de l'argent des Chrétiens, dont ils se servent pour faire du commerce, en tirant ainsi un profit suffisant pour payer l'intérêt convenu, et en même temps ils augmentent leur propre pouvoir. En second lieu, ils gagnent autant de protecteurs de leurs synagogues et de leurs personnes qu'ils ont de créditeurs.
Le fameux moine Radulphus, dans les temps passés, se sentit transporté par son zèle excessif. Il était si hostile aux Juifs qu'au XII siècle il traversa la France et l'Allemagne en prêchant contre eux comme ennemis de notre sainte Religion, et il finit par inciter les Chrétiens à les balayer complètement. En conséquence de ce zèle intempestif, un grand nombre de Juifs furent sacrifiés. On se demande ce que ferait et dirait ce moine s'il vivait aujourd'hui, et s'il voyait ce qui arrive en Pologne. Le grand saint Bernard s'opposa aux excès effrénés de la frénésie de Radulphus, et dans sa lettre 363 il écrivit au clergé et au peuple de la France orientale comme suit: “Les Juifs ne doivent pas être persécutés; on ne doit pas les sacrifier ou les chasser comme des bêtes sauvages. Voyez ce que les Écritures disent à leur sujet. Je sais qu'il est prophétisé au sujet des Juifs dans le Psaume: “Le Seigneur – dit l'Église – m'a révélé sa volonté au sujet de mes ennemis: ne les tue pas pour que mon peuple ne devienne pas oublieux”. Ils sont, c'est certain, les signes vivants qui nous rappellent la Passion du Sauveur. En outre, ils ont été dispersés sur toute la terre pour être les témoins de notre rédemption pendant qu'ils paient le prix de leur si grand crime”.
Une autre fois, dans sa lettre 365, adressée à Henri, archevêque de Mayence, il écrit:“L'Église ne triomphe-t-elle pas chaque jour sur les Juifs d'une manière plus noble en leur faisant voir leurs erreurs ou en les convertissant, qu'en les tuant? Ce n'est pas en vain que l'Église universelle a établi par le monde la récitation de la prière pour les Juifs obstinément incrédules, pour que Dieu lève le voile qui couvre leur cœur, et les amène de leur obscurité à la lumière de la Vérité, car si elle n'espérait pas que ceux qui ne croient pas puissent croire, il paraîtrait stupide et sans propos de prier pour eux.”
Pierre, abbé de Cluny, écrivit contre Radulphus d'une façon semblable, à Louis, roi des Français. Il exhorta le roi à ne pas permettre que les Juifs fussent massacrés. Cependant, comme il est enregistré dans les Annales du Vénérable Cardinal Baronius, en l'an du Christ 1146, en même temps, il pressait le roi de prendre des mesures sévères contre eux à cause de leurs excès, en particulier de les dépouiller de leurs biens qu'ils avaient pris aux Chrétiens ou amassés au moyen de l'usure, et d'utiliser ce qu'il en tirerait au bénéfice ou à l'avantage de la religion.
Nous aussi, dans cette question, comme en toutes les autres, Nous suivons la ligne de conduite adoptée par nos Vénérables Prédécesseurs, les Pontifes Romains. Alexandre III (1159-1181) a interdit aux Chrétiens, sous des peines sévères, d'entrer au service des Juifs, pour n'importe quel laps de temps assez long, ou de devenir leurs domestiques dans leurs foyers. “Ils ne doivent pas, écrit-il, servir les Juifs pour une rémunération de forme permanente”. Le même Pontife explique la raison de cette prohibition en disant: “Nos modes de vie et ceux des Juifs sont extrêmement différents. Si ces gens vivent continuellement et en intime conversation avec eux, leurs âmes simples seront facilement perverties par la superstition et par l'incrédulité des Juifs”. Cette citation au sujet des Juifs se trouve dans la Décrétale “Ad hæc, de Judæis”.
Innocent III (1198-1216), après avoir mentionné que les Juifs étaient de plus en plus admis par les Chrétiens dans leurs villes, fit remarquer aux Chrétiens que le mode et les conditions d'admission devaient être tels qu'on évitât que les Juifs rendissent le mal pour le bien. “Quand ils sont admis ainsi par pitié aux relations familières avec les Chrétiens, ils récompensent leurs bienfaiteurs, comme dit le proverbe, comme le rat caché dans le sac, ou le serpent dans le sein, ou le tison ardent dans le giron de quelqu'un”.
Le même Pontife dit qu'il est adéquat que les Juifs servent les Chrétiens, mais non que les Chrétiens servent les Juifs, et il ajoute. “Les fils de la femme libre ne doivent pas servir les fils de l'esclave. Au contraire, les Juifs, comme serviteurs rejetés par ce Sauveur dont ils ont malignement préparé la mort, devraient se reconnaître eux-mêmes, de fait et de droit, serviteurs de ceux que la mort du Christ a libérés, de la même façon qu'elle en a fait des esclaves”. On peut lire ces paroles dans la Décrétale “Etsi Judaicos”. D'une manière identique, dans une autre Décrétale, “Cum sit nimis”, sous le même titre “De Judaeis et Saracenis” il est interdit de concéder des charges publiques aux Juifs: “Nous interdisons de nommer des Juifs à des postes publics, parce qu'ils profitent des occasions qui se présentent ainsi à eux pour se montrer amèrement hostiles aux Chrétiens”.
À son tour, Innocent IV (1243-1254) écrivit à saint Louis roi des français, qui envisageait d'expulser les Juifs de ses domaines, en approuvant le dessein du roi, puisque les Juifs n'observaient pas les conditions que le Siège Apostolique leur avait imposées. “Nous, qui désirons de tout Notre cœur le salut des âmes, Nous vous accordons pleine autorité par les présentes lettres pour exiler les Juifs ci-dessus mentionnés, soit par votre propre personne, soit par l'intermédiaire d'autres, spécialement parce que, selon ce dont Nous avons été informés, ils n'observent pas les règlements rédigés pour eux par ce Saint Siège.” On peut trouver ce texte dans Raynaldus, en l'an du Christ 1253, numéro 34.
Ainsi donc, si quelqu'un demandait ce qui est prohibé par le Siège Apostolique aux Juifs habitant dans les mêmes villes que les Chrétiens, Nous répondrons qu'il leur est interdit de faire précisément les mêmes choses qu'on leur permet dans le royaume de Pologne, c'est-à-dire toutes les choses que Nous avons énumérées. Pour se convaincre de la vérité de cette assertion, il n'est pas nécessaire de consulter nombre de livres. Il n'est que de relire la section des Décrétales “De Judaeis et Saracenis”, et de lire les Constitutions des Pontifes Romains, Nos prédécesseurs, Nicolas IV (1288-1294), Paul IV (15551559), saint Pie V (1566-1572), Grégoire XIII (1572-1585), et Clément VIII (1592-1605), qu'il n'est pas difficile d'obtenir, puisqu'on les trouve dans le Bullarium Romanum. Vous cependant, Vénérables Frères, il n'est pas nécessaire que vous en lisiez autant pour voir clairement comment sont les choses. Vous devez seulement voir les Statuts et Régulations dictés dans les Synodes de vos prédécesseurs, puisqu'ils ont eu grand soin d'inclure dans leurs Constitutions tout ce que les Pontifes Romains ont ordonné et décrété au sujet de cette question.
L'essentiel de la difficulté, cependant, réside dans le fait que les Décrets Synodaux ou bien ils ont été oubliés, ou bien ils n'ont pas été appliqués. Il vous incombe donc, Vénérables Frères, de les restaurer dans leur vigueur première. Le caractère de votre office sacré requiert que vous luttiez avec zèle pour les faire respecter. Il est opportun et adéquat, à ce propos, de commencer par le clergé; en voyant qu'il est de son devoir de montrer aux autres comment agir droitement et illuminer tous les hommes de son exemple. Nous avons confiance – et cela Nous est agréable – que par la grâce de Dieu le bon exemple du clergé ramènera de nouveau sur le bon chemin le laïcat dévoyé. Tout cela vous pouvez le commander et l'ordonner avec une plus grande facilité et en toute sécurité, car d'après ce qu'on Nous a dit vous n'avez pas affermé vos biens ou vos droits aux Juifs, et vous avez évité tout commerce avec eux en ce qui concerne le prêt ou l'emprunt. De cette façon, vous êtes, ainsi qu'on Nous l'a laissé entendre, complètement libres et débarrassés de tout contrat de négoce avec eux.
La façon de procéder, prescrite par les saints Canons pour exiger l'obéissance des réfractaires dans des questions de grande importance comme celle-ci, a toujours comporté l'usage de censures et la recommandation d'ajouter au nombre de cas réservés ceux que l'on prévoit pouvoir être une cause prochaine de danger ou de risque pour la Religion. Vous savez très bien que le saint Concile de Trente fit toutes prévisions pour renforcer votre autorité, spécialement en reconnaissant votre droit à réserver des cas. Le Concile non seulement s'est abstenu de limiter votre droit exclusivement à la réserve des crimes publics, mais il est allé beaucoup plus loin et l'a étendu à la réserve des actes décrits comme les plus sérieux et les plus détestables, pour autant que ces actes ne fussent pas purement internes. En différentes occasions, en différents décrets et lettres circulaires, les Congrégations de Notre Auguste Capitale ont établi et décidé que sous le titre de “Plus sérieux et détestables délits” il faut inclure ceux auxquels l'humanité est le plus inclinée, et qui sont préjudiciables à la discipline ecclésiastique ou au salut des âmes, confié au soin pastoral des évêques. Nous avons traité ce point en le développant quelque peu dans Notre “De Synodo Diocesano” (Lib. 5, cap. 5).
Nous nous permettons de vous assurer que toute aide que Nous puissions vous donner sera à votre disposition pour assurer le succès dans cette question. En outre, pour faire front aux difficultés qui inévitablement se présenteront, si vous devez procéder contre des ecclésiastiques exempts de votre juridiction, nous donnerons à Notre Vénérable Frère, l'Archevêque de Nicée, Notre Nonce en votre pays, des instructions appropriées à ce sujet, de manière à ce que vous puissiez obtenir de lui les facultés requises pour traiter les cas qui pourraient se présenter. En même temps, Nous vous assurons solennellement que lorsqu'il se présentera une occasion favorable, Nous traiterons de ce sujet avec tout le zèle et l'énergie que Nous pourrons réunir, avec ceux par le pouvoir et l'autorité de qui le noble royaume de Pologne peut être nettoyé de cette tache. Avant tout, Vénérables Frères, suppliez avec toute la ferveur de votre âme l'aide de Dieu, qui est l'Auteur de tout bien. Implorez son aide aussi dans une prière sérieuse, pour Nous et pour ce Siège Apostolique.
Vous embrassant avec la plénitude de la charité, Nous vous accordons avec beaucoup d'amour, tant à vous qu'aux troupeaux confiés à votre soin, la Bénédiction Apostolique.
Donné à Castelgandolfo le 10 juin 1751, en la onzième année de Notre Pontificat. »