Chapitre I
Introduction
1 - Quand le mot “avorter” s'applique à l'homme
2 - Statistiques
3 - Société saine, malade, moribonde
4 - Le Malthusianisme
5 - Intérêts et profits
6 - Exemples d'exploitation de petits avortés
7 - De l'extrait de bébé : les pommades anti-rides
8 - La «Médico-Fiction»
Chapitre II
Un livre spécial : la Bible
1 - Première réflexion (Deux analogies)
2 - Deuxième réflexion (Auto génocide)
3 - Troisième réflexion (Hérode).
4 - Quatrième réflexion (Continence et Providence)
5 - Cinquième réflexion (Mariage chrétien)
6 - Sixième réflexion (Le “Peuple élu” du N.T.)
7 - Septième réflexion (Parallèle)
8 - Un statut légal pour l'enfant à naître
Chapitre III
1 - Jésus parle à Françoise au sujet de l'avortement
2 - La Sainte Vierge parle à Françoise au sujet de l'avortement
3 - Le Ciel parle aux professionnels de la santé au sujet de l'avortement
4 - Prophéties sur le monde d'aujourd'hui
5 - Citations bibliques
Appendice
2 - Serment d'Hippocrate
3 - Règles de Nuremberg
4 - Condamnation de l'euthanasie
5 - Réaction des évêques espagnols à la création du premier « bébé-médicament »(20 oct. 2008)
Bibliographie
PREMIER CHAPITRE
Renseignements.
Introduction
À quoi pensez-vous s'il vous arrive d'entendre quelqu'un prononcer le mot “fœtus”? Certaines personnes pensent qu'un fœtus n'à pas de forme véritable. Elles s'imaginent qu'un fœtus est mou, sans exclure toutefois qu'il puisse être dur… C'est décidément une forme mystérieuse, d'autant plus mystérieuse qu’ils trouvent malséant de placer le regard dans le nid où elle a sa place. Et pourtant, après neuf mois de gestation tout le monde constate que cette substance fœtale donne un enfant, un enfant véritable, un enfant bien en vie. Tous sont témoins que l'enfant qui vient de paraître est bel et bien vivant, et que sa forme typique n'est pas celle d'une girafe, ou d'une vache, ou d'un éléphant, mais celle d'un être humain. À peine est-il mis en condition de respirer, que par le moyen de sa voix il exprime sans ambages sa présence au monde qui l'entoure! Chacun se doute bien, à ce moment, que l'enfant qui vient de paraître était aussi vivant et véritable avant de voir la lumière qu'après l'avoir vue.
1 - Quand le mot “avorter” s'applique à l'homme
Qu'ils soient du monde végétal ou animal, tous les embryons nous parlent de vie. C'est normal, tout le monde sait qu'ils la contiennent, et que cette vie qu'ils contiennent est celle de leur espèce. Est-il possible que l'embryon humain fasse exception à cette règle? Et que parmi toutes les espèces il soit seul à faire exception? En d'autres mots, est-il possible que la vie présente dans un embryon humain ne soit pas humaine mais simplement végétale, ou animale?
D'après des tests réalisés par des spécialistes médecins, l'embryon humain possède un organe qui 19 jours après sa conception est déjà en train de battre comme un cœur. Les mêmes spécialistes ont découvert qu'à deux mois de sa conception le bébé est suffisamment formé pour dire qu'il possède des empreintes digitales lui permettant son identification en tant qu'individu, membre de la race humaine. Les mêmes recherches ont aussi permis de découvrir qu'à partir du quatrième mois le cerveau du bébé en formation possède déjà toutes les cellules nerveuses dont il a besoin pour coordonner ses mouvements, et qu'une intervention réalisée sur lui à ce stade suscite en lui un stress mesurable par le taux d'adrénaline aussitôt développée par son petit corps. Aussi les tests ont prouvé qu'à partir du cinquième mois le futur bébé reconnaît la voix de sa mère, et qu'il est conscient des battements de cœur de celle-ci. On s'est enfin rendu compte qu'à partir du sixième mois le futur bébé réagit à la musique rythmée (il danse ou saute) et, le cas échéant, est capable de prendre parti pour sa mère si celle-ci donne des signes de se sentir menacée. Dernière information : un photographe suédois a surpris un bébé à naître en train de sucer son pouce, et cela à l'âge de quatre mois et demi (18 semaines)!
À la lumière de ce que nous venons d'apprendre, il est permis maintenant de répondre à la question initiale, et je le fais, moi, de la façon suivante : il est impossible que la vie présente dans l'embryon humain soit de nature simplement végétale ou animale, c'est-à-dire ne pas être humaine. Une semence de blé n'a jamais donné naissance à autre chose qu'à du blé, les chevaux n'ont jamais donné naissance à autre chose qu'à des chevaux, les hommes n'ont jamais donné naissance à autre chose qu'à des hommes. Par quel maléfice des hommes commenceraient-ils tout à coup à engendrer des vaches, des fourmis, ou des tomates?
Ceci dit, le fait de supprimer un embryon humain est-ce l'équivalent de supprimer un être humain véritable? L'évidence dit que oui. Le fait de supprimer un fœtus humain équivaut à supprimer un être humain qui existe, et qui, du moins pour l'essentiel, ressemble déjà à son père et à sa mère.
2 - Statistiques
Le nombre d'avortements “thérapeutiques” réalisés au Canada en 1995 a été de 106,658. [1] Ce chiffre représente 27% des naissances du pays, ce qui veut dire qu'en 1995 le quart et plus des enfants conçus au Canada ont été supprimés avant de pouvoir naître.
Ces pertes de vie annuelles sont deux fois et demie celles subies par le Canada sur les fronts de la deuxième guerre mondiale qui comme on sait n'a pas duré un an, mais sept. Même dans des conditions de vie extrêmement précaires, aussi précaire que celles des pays les plus reculés du tiers monde, le pourcentage des décès infantiles n'atteint pas 25%. Cela signifie que la proportion des enfants avortés annuellement au Canada est supérieure à celle des bébés qui meurent par nécessité dans les pays les plus reculés du tiers monde.
L'ONU soutient qu'au niveau mondial les avortements “thérapeutiques” ont déjà atteint les 60 millions par année. Cela équivaut à huit fois et demie les victimes de l'holocauste décidé par Hitler au cours de la seconde guerre mondiale, ou, si on préfère, à la population entière de l'Angleterre. À ce rythme, dans une période de 100 ans le nombre total d'avortements sera de 6 milliards, ce qui correspond à la population actuelle de la Terre.
1
- [1] Consulter au besoin: Les Avortements thérapeutiques, année 1995, doc. # 82-219-XPB. Ce document se trouve aux bureaux de Statistiques Canada. (Les chiffres indiqués représentent une augmentation de 0,39% par rapport à l'année précédente)
3 - Société saine, malade, moribonde
Nous savons qu'avorter signifie supprimer la vie là où elle commence, que si par exemple on supprime un bourgeon végétal, par le fait même on avorte la vie qu'il contient, l'empêchant de devenir ce que la nature voudrait qu'il devienne, fleur d'abord, fruit ensuite. Nous savons aussi, à cause de notre expérience de vie au Canada, que si par malheur une vague de froid intense et hors saison détruit les bourgeons déjà formés sur les branches des orangers de Floride, nous ne mangerons pas d'oranges de Floride cette année-là. Pareillement, si une société n'est plus capable de conduire à terme ses naissances, comme l'arbre fruitier qui soudain cesse de conduire à terme ses bourgeons, elle est malade, surtout si la chose se produit régulièrement, année après année. Mais alors, pouvons-nous dire qu'à l'heure actuelle notre société canadienne jouit d'une bonne santé? C'est plutôt le contraire. Le virus mortel de l'avortement est rendu dans ses lois, donc dans sa structure, dans son squelette, dans ses os. Son état de santé est vraiment précaire, si précaire, au fait, que si elle ne fait rien pour se soigner, son extinction sera inévitable.
Après la mise en application de la loi pro avortement dans notre pays, un avorteur de chez nous se vantait publiquement d'être un libérateur et un sauveur, car son travail, disait-il, était de nature à “libérer” les femmes. Il avouait qu'avant l'application de la loi il en avait déjà “libérées” vingt mille, ce qui veut dire que pour ce faire il avait supprimé vingt mille bébés dans le sein de leur mère. Étant donné que sur le plan statistique il se conçoit autant de filles que de garçons, le nombre de petites filles supprimées par cet avorteur (sans compter les garçons) était déjà rendu à dix mille. La question est de savoir maintenant si ces dix mille petites filles en devenir ont été “libérées” elles aussi. Si la réponse est “non” (car supprimer n'est pas libérer), pouvons-nous dire que l'avorteur en question a vraiment droit au titre de “libérateur des femmes” ou “sauveur des femmes”?
Un peu avant que la loi pro avortement ne soit adoptée par notre gouvernement on pouvait lire sur des pancartes portées par des femmes au cours d'une démonstration populaire: “Nous voulons être libres de faire de notre corps ce que nous voulons”. Cette fois-ci la question qui s'impose est la suivante: Est-ce qu'un bébé à naître fait partie du corps de la mère qui le porte, au point d'être sa propre mère? Nous savons qu'un bébé à naître n'a pas nécessairement le même sexe que sa mère, ni le même code sanguin, et surtout pas le même code génétique. Même s'il puise son aliment dans le sang de sa mère, nous savons qu'il possède son propre système sanguin, et que celui-ci est vraiment indépendant de celui de sa mère. Cela prouve qu'un bébé en gestation est un être humain distinct de sa mère. [2]
Mais alors, une société qui refuse de protéger ses bébés en gestation sous prétexte qu'ils sont leur propre mère et que celles-ci ont le droit de faire “ce qu'elles veulent” avec leur corps, est-elle malade ou en santé? Sur quelles bases pourrions-nous la considérer en santé? Une société qui par ses lois accepte de supprimer régulièrement ses “bourgeons” est une société très malade, malade au point de ne pas voir qu'elle est devenue complice régulière du meurtre de ses enfants en devenir.
Autre phrase entendue: “Aujourd'hui élever un enfant coûte tellement cher qu'il ne reste qu'une solution: l'avortement”. Il est vrai que sur le plan économique il n'est pas toujours facile d'élever un enfant, mais est-ce que cela relève uniquement d'une mauvaise organisation sociale? Sûrement pas. Il y a aussi, il y a surtout, les prétentions de l'individu en ce qui concerne son rêve de bonheur matériel. Est-ce que dans notre société matérialiste le revenu n'est pas devenu une idole qu'il faut adorer à tout prix? [3]
Quelqu'un a déjà dit aussi: “L'avortement est bon parce que c'est le fruit du progrès”. Les fruits du progrès sont-ils tous bons? La découverte de l'arme atomique, par exemple, est-ce une bonne découverte, une heureuse découverte? Sa réalisation fut saluée comme un chef-d'œuvre du progrès, et pourtant l'humanité n'acceptera plus son utilisation, car les radiations libérées finissent par faire dans le pays lanceur les mêmes dégâts que ceux qu'on voudrait infliger à l'ennemi.
Une autre femme a dit: “Le remords est le fruit de l'esclavage que depuis des millénaires la femme subit de la part des hommes”. Le remords est-il une invention humaine destinée à avilir les femmes? Pas du tout! Caïn n'était pas une femme, et n'avait jamais subi aucune influence dominatrice masculine. Il fut pourtant persécuté par le remords d'avoir tué son frère Abel, et cela pendant sa vie entière. Il est évident que le remords concerne autant les hommes que les femmes, et trouve sa demeure dans la conscience humaine de chacun de nous, là où le Créateur l'a inscrit. L'argumentation soulevée n'a aucun fondement.
Certains avorteurs se disent concernés par les vols à l'étalage que commettent parfois les enfants pauvres, et pour montrer les bénéfices de l'avortement ils disent que depuis que celui-ci a été légalisé il y a dans les magasins et dans les rues 50% de vols en moins commis par les jeunes. Mon opinion est que s'il y a 50% de vols en moins commis par les jeunes, c'est que dans notre société la population des jeunes a diminué de 50% au cours des 25 dernières années : 30% éliminés par l'avortement, et 20% par la pilule. Cela fait bel et bien 50% de jeunes en moins dans notre société, et donc 50% de vols en moins pour ce qui concerne les jeunes. [4]
On arrive à la conclusion qu'une société qui accorde aux femmes enceintes le droit de supprimer la vie de l'embryon qu'elles portent, est une société malade, voire même très malade. [5]
2, 3, 4, 5
- [2] À titre de preuve, mon sang est O-rH négatif et le sang de ma mère était B-rH positif.
- [3] Les couples adultes qui pensent qu'une nouvelle paternité-maternité les mettraient à la gêne, devraient éviter d'avoir des relations intimes le jour ou les jours où la femme sait d'être féconde, et si malgré les précautions prises il fallait qu'une vie nouvelle se pointe à l'horizon, rien n'est impossible à Dieu, qui souvent récompense nos actes de générosité par des générosités encore plus grandes. Mais autre chose l'accueil d'une vie que la Providence envoie malgré nos précautions, autre chose le comportement téméraire que certaines fillettes adoptent dès l'âge de 13 ans.
- [4] Cela n'a toutefois pas empêché les motards criminalisés de doubler et de tripler leurs effectifs dans le même laps de temps.
- [5] Si les bébés à naître avaient la possibilité de voter, est-ce qu'il y aurait des lois pro-avortement dans notre pays? Ceci prouve que chaque avortement est un acte contraire à la protection des faibles, un bris de justice.
4 - Le Malthusianisme
En 1800, un économiste anglais, Thomas Malthus a engendré la psychose d'une humanité incapable de se nourrir dans le vingtième siècle parce qu'elle s'accroît de façon exponentielle, pendant que les biens de consommation n'augmentent que de façon linéaire.
Bien que la première observation soit vraie, la seconde ne l'est pas du tout. Aujourd'hui on constate que la Chine, la nation surpeuplée par excellence, produit assez de riz pour pouvoir en exporter. La quantité de riz qu'elle produit dépasse ses besoins. Même chose pour l'Inde. On constate aussi que dans les pays qui produisent beaucoup d'aliments, comme le Canada et les États Unis, des surplus agricoles invendus entraînent des faillites chez plusieurs agriculteurs.
Mais pendant ce temps d'autres problèmes ont surgi. Un de ces problèmes est la pollution physique et chimique des terres, des airs, et des eaux. Les océans et les mers, jadis très riches en poisson, sont devenues arides sans que l'on sache pourquoi. On ne pêche pas la moitié de ce qu'on pêchait auparavant. L'air est pollué de produits industriels, et les terres agricoles sont dénaturées par des doses excessives de pesticides et d'engrais chimiques.
Dans le livre: Marie parle aux Familles [6] la Vierge Marie nous dit que les famines qui existent dans le monde n'existeraient pas si les égoïsmes, les incohérences et l'ignorance étaient éliminés dans un esprit fraternel véritable, l'esprit chrétien.
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- [6] Disponible aux Éditions du Parvis, 1648 Hauteville, Suisse.
5 - Intérêts et profits
Les cliniques d'avortement [7] récupèrent dans leurs passoires les restes utilisables de cette hécatombe, les sélectionnent soigneusement, puis elles les vendent à des industries pharmaceutiques ou à des instituts de recherche. Ainsi dans le silence de ces lieux de mort s'est articulé un trafic immoral important qui s'étend à l'échelle mondiale, et qui pour l'année 1998 est évalué à 900 millions de dollars US.
Certaines cliniques conseillent à la femme de retarder l'avortement dans le but non exprimé de recevoir des bébés bien formés, ayant des organes fonctionnels, en parfaite condition. Ces bébés de 18 semaines et plus sont extraits surtout par césarienne, et cela pour remplir les spécifications les plus rigoureuses de l'acheteur, l'industrie pharmaceutique, cosmétique, ou le chercheur universitaire. [8]
7, 8
- [7] Elles se considèrent et s'auto proclament : institutions “humanitaires”.
- [8] Rolande Girard, Le fruit de vos entrailles, Éditions : Suger. Claude Jacquinot, Jean Delaye, Les trafiquants de bébés à naître, Éditions Favre.
Selon les besoins du client, qui le paie entre 100 et 200 dollars pour l'obtenir certifié «EN ÉTAT DE VIE», ce bébé en devenir subira l'un de ces trois traitements rapides:
Traitement No 1 : Le bébé sera dépecé dès que son cœur cessera de battre, ce qui requiert une offense mortelle portée contre lui. Donc le bébé sera d'abord tué, ensuite dépecé. Ses organes utilisables seront vite extraits, congelés, ou bien homogénéisés aux ultrasons et ensuite congelés. L'expédition se fera par caissons frigorifiés, avec la belle étiquette de certification.
Traitement No 2 : Ce traitement suggère que le bébé soit plongé vivant dans un milieu ultra frigorifié (on peut penser à l'azote liquide), et expédié en caissons ultra frigorifiés.
Traitement No 3 : Ce traitement suggère que le bébé sans nom soit maintenu vivant jusqu'à l'âge de un an (parfois deux) avant d'être supprimé. On le fait vivre dans une “bulle étanche” pour que son organisme ne contracte pas de bactéries, et n'engendre pas d'anticorps. (Ses organes pourront ainsi être greffés dans une autre personne sans crainte de rejet). Rendu à l'âge convenu le bébé sans nom est “sacrifié” pour ses organes. En général le médecin qui exécute la sentence de mort n'est pas celui qui s'occupe du bébé dans la bulle, mais un autre. Et c'est lui qui encaisse les profits.
Selon Time Magazine, le commerce des organes est une réalité, et dans certains pays il y a même la chasse aux enfants de la rue pour alimenter les banques (banques clandestines) d'organes. Ce commerce est lucratif. Des dénonciateurs ont montré du doigt le Brésil.
6 - Exemples d'exploitation de petits avortés
Voici des exemples d'exploitation d'enfants non nés, tels que relatés par des journalistes professionnels.
Ex. No 1: Sous contrat une recherche du P*** fut menée par les laboratoires F***, filiale de la G.R. Corp., pour vérifier les effets des gaz innervants sur les êtres humains. Ceci nécessita l'utilisation de milliers de “grands fœtus” provenant de Corée. [9] Le Washington Post déclencha ce scandale en 1976, et le journal Le Monde publia sa propre enquête le 31 mars 1977. Puisque le transporteur était Japan Air Lines, la Diète Japonaise fit pression (discrètement) sur le gouvernement Sud-Coréen pour que ce trafic cesse, et en juillet de la même année le trafic cessa.
Ex No 2:
L'institut M*** de France est le distributeur pour l'Europe de vaccins contre la grippe préparés en utilisant des poumons de bébés en substitution des œufs de cane.
Ex No 3:
Le 9 janvier 1980, le Chemical Week rapporte que l'on a essayé de produire un vaccin contre le rhume en injectant un virus de cette maladie dans le couloir nasal du fœtus.
Ex No 4:
Le 26 juillet 1980 le Sun Time (de Chicago) rapporte que l'on a vérifiée sur les fœtus humains l'action des pesticides. L'expérience a été réalisée par gazéification des tissus.
Ex No 5:
La compagnie pharmaceutique S*** s'est servie de 14 bébés avortés pour tester des produits contre l'hypertension.
Ex No 6:
Les reins de fœtus sont communément utilisés pour cultiver des virus dans les recherches sur l'immunologie et la biochimie.
Ex No 7:
Les intestins de fœtus sont exploités industriellement pour la préparation du vaccin de Salk, contre la poliomyélite. [10]
Ex No 8:
Le 4 décembre 1995 on pouvait lire dans le magazine Eastweek de Hong Kong qu'en Chine il y a consommation d'enfants avortés (cannibalisme) avec promesse d'un véritable “bénéfice santé”…
Ex No 9:
Le 17 mars 1996, un dimanche, le réseau national de la télévision canadienne de langue française a diffusé une émission intitulée : “Les possibilités d'utilisation des fœtus dans le monde”. Il s'agit d'une technique où l'avorteur s'arrange pour que le bébé sorte du vagin de la mère par les jambes, tout sauf la tête qui, elle, reste coincée à l'intérieur. Dans cette condition l'enfant ne peut ni crier ni trop se débattre. Alors l'avorteur lui perfore le crâne près de la nuque, y introduit un tube de succion et aspire le cerveau du petit. Une fois le crâne vidé de son contenu, le corps de l'enfant devient inanimé, et l'avorteur le tire dehors, le dépèce, et enfin prépare les parties négociables, spécialement le cerveau, avec la garantie : “EN ÉTAT DE VIE”. [11]
9, 10, 11
- [9] Un contrat du même genre a été signé pour conduire une étude sur la fièvre hémorragique épidémique.
- [10] En ce qui concerne le domaine médical, on devrait distinguer entre ce qui est nécessaire à l'avancement de la connaissance purement scientifique et médicale, et l'exploitation industrielle de cette nouvelle connaissance. On peut tolérer la première, on devrait condamner la deuxième. On explique mal, par exemple, comment après trente ans de production industrielle le vaccin Salk soit encore fabriqué à partir de restes (intestinaux) d'enfants avortés. Moralement, une fois obtenue une connaissance suffisante du mécanisme curatif d'un produit biologique humain, l'industrie pharmaceutique devrait faire l'effort nécessaire pour reproduire ce mécanisme à partir de l'animal, ou de cultures micro-biologiques, ou de cultures enzymatiques, ou de cultures obtenues à partir de plantes, plantes marines y-comprises. C'est à partir de ces produits que l'on devrait démarrer la production industrielle, jamais à partir d'organes humains. C'est de la Pervenche que l'on extrait la “Vincristine”, un médicament très utilisé contre la Leucémie. Le “Taxol” est un autre produit prometteur, tiré d'un arbre résineux. Aussi on vient de découvrir que le cartilage de requin contient une protéine capable d'arrêter le cancer du sein des femmes.
- [11] Dans le même exposé on a appris que des chercheurs s'efforçaient d'obtenir, entre autres, une chimère moitié homme moitié porc, cela dans l'espoir de produire un cœur compatible à l'homme.
7 - De l'extrait de bébé : les pommades anti-rides
Il y a un secteur d'exploitation commerciale qui dépasse tous les autres par son étendue: c'est celui des applications cosmétiques des organes de bébés avortés. Les cliniques d'avortement vendent aux laboratoires bio esthétiques graisse, foie, rate, thymus, et placenta extraits à des bébés de six mois ou plus, et cela pour leur permettre de confectionner des pommades “revitalisantes”. Les extraits des organes en question sont d'abord conservés dans le froid, puis mélangés avec des pommades qui sont vendues comme “pommades revitalisantes de la peau et des seins”. Un certain nombre de ces pommades étaient récemment déclarées comme ayant été produites avec des extraits de placenta, une chose rendue inutile après la naissance d'un enfant, mais cela laisse deviner le contenu qui les rend si précieuses.
Ces choses se passent dans les sept pays “riches et civilisés” auxquels nous appartenons, et même si nos sept pays réunis produisent chaque année de deux à quatre millions d'avortements, pour alimenter davantage cette industrie de produits esthétiques, ils importent d'autres extraits en provenance de pays en voie de développement. En même temps nos sociétés occidentales font de grands efforts et investissent des grosses sommes d'argent pour donner certains “conforts” aux animaux domestiques et aux bêtes sauvages. [12]
12
- [12] Les auteurs de certaines études sur ce sujet, révèlent néanmoins la présence de personnages-clé dans l'administration des deux comités internationaux suivants: celui de la protection des animaux et celui du “Club de Rome” qui recommande pour la race humaine l'avortement de masse.
8 - La «Médico-Fiction»
Des études récentes ont fini par déchaîner une course aux recherches médicales, mais certaines “découvertes” n'ont aucune valeur pratique. Ce sont de pures illusions médicales, comme le démontre le cas suivant.
Pour soigner l'épilepsie quelqu'un a dit qu'il est possible de faire appel à la matière cervicale des enfants avortés. La technique suggérée est la suivante : prélever l'enfant par césarienne, lui ouvrir la boîte crânienne en direct, lui extraire la partie du cerveau qui doit être transplantée dans le cerveau malade, faire le transplant. L'expérimentateur a dû utiliser onze petits cerveaux pour récolter ce qui était nécessaire à un seul épileptique.
Étant donné que l'opération ne réussit qu'une fois sur deux, cela veut dire que pour guérir un seul malade d'épilepsie il faut 23 victimes : vingt deux bébés en formation plus un malade adulte (qui de toute évidence aurait été plus chanceux de rester comme il était). Difficile d'avoir un bilan plus désastreux en victimes humaines! [13] Si cinq pour cent des individus (un sur vingt) étaient épileptiques, et qu'on les soignait de la façon qu'on vient de décrire, tous les bébés à naître ne suffiraient pas à la tâche. Pire, s'il fallait soigner avec des tissus de bébé avortés tous les malades auxquels la médecine promet une cure basée sur cette technique (ex. : les malades d'Alzaïmer, les irradiés de l'atome, les diabétiques, les aphasiques, les thalassémiques, les leucémiques) on sombrerait dans un monde démentiel où seulement les plus forts (ou les plus riches) auraient satisfaction. Et l'humanité disparaîtrait en l'espace de quelques générations. [14]
Un autre cas digne d'être mentionné est celui de l'ADN, qui donne la formule génétique de l'être humain en général, plus celle de chaque individu.
Depuis qu'on en parle il existe des scientifiques mal inspirés qui le soupçonnent de contenir des millions de gènes, responsables – disent-ils – non seulement du fonctionnement biologique de nos personnes, mais aussi de notre comportement (comme si la responsabilité de nos actions était imputable uniquement aux gènes qui sont en nous, et pas du tout à notre volonté).
Or des découvertes plus récentes nous informent que le nombre de ces gènes est seulement de quelques milliers – cent vingt mille au maximum – et qu'ils définissent tout ce qui est lié à la condition physique de notre personne (nos tendances, nos penchants, nos aptitudes, notre intelligence, notre métabolisme … ), rien de plus. De ce fait il ne nous est pas permis de leur attribuer la responsabilité morale de nos actions ou, pire, de leur accorder la responsabilité totale de notre destinée humaine, laquelle contient une multitude de détails imprévisibles, tous liés à notrelibre arbitre. [15]
Une course aux découvertes se profile à l'horizon, mais c'est comme jouer avec le feu. Le danger est celui de commencer une espèce éventuellement déficiente.
13, 14, 15
- [13] Vu que de milliers de tonnes de ces “déchets” sont produits chaque année dans nos pays, on pourrait penser que, le mal étant fait, on peut disposer de ces tonnes de produits comme bon nous semble. Non, parce que cela finirait par rendre nécessaire la répétition constante du premier crime, c'est-à-dire que l'enfant en gestation finirait par être considéré comme une denrée de consommation courante, nécessaire, au même titre que les pommes de terre, le dentifrice, ou le papier de toilette… Et les femmes deviendraient des simples champs de culture, ou des machines à sous. Une façon d'exploiter l'humain inventée par des humains.
- [14] Sur une base temporaire on pourrait peut-être tolérer certaines recherches médicales de base, pourvu qu'elles utilisent un nombre d'embryons limité, fixé par une commission de déontologie du collège médical national, ou international.
- [15] Le libre arbitre, c'est la liberté de choisir entre le bien et le mal. Voir la note qui suit.