COMBAT
MYSTIQUE.
Le
grand combat actuel.
Ces pages
représentent la deuxième partie du livre “Les Temps à venir”, de Johannes De Parvulis.
(Publié en
Suisse par les Éditions du Parvis, et disponible aussi au Canada
à la librairie Médiaspaul, de Sherbrooke, Qc., tél. :
819-569-5535)
COMBAT MYSTIQUE Le grand combat actuel. |
COMBAT
MYSTIQUE Le grand combat actuel. * * * Ce combat aura
des vainqueurs, qui par cette victoire pourront entrer dans
l’Ère nouvelle. |
INDEX DE LA MATIÈRE
La lutte entre le Sacré et le Profane. 1 - Le
Dogme eucharistique menacé. 2 - Sur
la valeur de la Messe comme Sacrifice d’expiation. (Texte de 1931). 3 - L’Eucharistie:
Jésus à Mgr Michelini. 4 - Kérizinen.
(Sur l’Eucharistie). 5 - L’Eucharistie:
la Vierge à don Gobbi. 6 - L’Eucharistie:
Jésus à Vassula Ryden. 7 - Lanciano.
(Le Miracle eucharistique). 8 - L’ADN
du Christ. 9 - Hymne
aux Tabernacles. (Alexandrina-Maria Da
Costa). La lutte entre le Vrai et le Faux. 1 - Jean-Paul
II: le Ciel nous en parle. 2 - La Vérité, une
opinion ? 3 - Démocratie
et Théocratie. 4 - Quand
la démocratie entre à l’Église. 5 - Péché
et pécheur. 6 - Primauté
de Pierre. 7 - L’élection
d’un Pape: conditions de validité. 8 - Synodes
épiscopaux: infaillibilité conditionnelle. 9 - La
boussole des évêques: l’infaillibilité papale. 10 - Question
de fidélité. 11 - Abomination
et Désolation. 12 - Dans le
Divin Vouloir, le remède. |
Lutte entre les Charismes et les
“Puissances”. 1 - Le
“Culte Vineyard” (ou
“Toronto Blessing”, ou:
“du Saint Rire” ). 2 - Les
“Glisseurs”, ou “Faufileurs”. 3 - Un
détail pouvant servir
à identifier les faux mystiques. Récits 1 - Trois
exemples sur la Divine Volonté: (1 - Chauffeur privé. 2 - Les échecs. 3 - L’amour
à son meilleur). 2 - La
centrale hydroélectrique. 3 - L’Arbre
aux dévotions. 4 - La
source assoiffée. 5 - Le
Ciel… mais comment est-il? 6 - Les
athlètes dans le stade. 7 - L’oiseau
sans ailes. 8 - Manger, mais au sens spirituel. 9 - Deux
figures d’Israël. 10 - Temps de
moisson: le temps actuel. |
Avant
propos :
Ce livre décrit la lutte qui aujourd’hui fait rage entre la
Vérité et le Mensonge, le Bien et le Mal, le Sacré et le
Profane, les Charismes et les “Puissances”. Les Charismes sont
accordés par Dieu, les “Puissances” ou
“Pouvoirs” sont accordés par Satan. Bien que ce combat
titanesque soit surtout de nature mystique, ses répercussions dans notre
vie quotidienne sont inévitables. Ceux qui en sortiront vainqueurs
gagneront le droit d’accès
au Royaume messianique, le nouvel
Éden que les Prophètes chrétiens contemporains nous
présentent comme imminent.
Chapitre 1
Lutte entre le Sacré et le
Profane.
1 – Le Dogme eucharistique menacé.
L’extrait qui suit nous parle du danger que
représente pour chaque chrétien catholique l’abolition du
saint Sacrifice de la Messe. Son but est de nous préparer à la
lecture de la section # 2 qui, elle, nous offre un texte rédigé
en 1931 (et appuyé d’un “Imprimatur” officiel) sur
“la valeur de la sainte Messe comme Sacrifice d’expiation”.
Une lecture calme de ces deux textes permettra au lecteur chrétien
d’apprécier encore plus le privilège qu’il a de
pouvoir assister à la célébration de la sainte
Eucharistie, pour le temps que cela va encore durer (avant que les
persécutions ne commencent sur une grande échelle). Par la bouche
de son prophète, qui dans ce cas est le Père Gobbi, la Sainte
Vierge nous avertit que les signes qui vont précéder et
accompagner la grande Purification (préparatoire au retour du Christ)
sont au nombre de cinq. D’après le quatrième de ces
signes, le saint Sacrifice de la Messe sera aboli pendant un certain temps. Si
la Sainte Vierge se donne la peine de nous avertir à l’avance de
ces choses, cela doit avoir son importance. Et d’ailleurs il existe un
proverbe très connu qui dit: “Un homme averti en vaut deux”.
Voici donc les paroles de la Sainte Vierge au Père Gobbi: don Stefano Gobbi:
«Le quatrième signe est l’horrible
sacrilège commis par celui qui s’oppose au Christ,
c’est-à-dire l’anti-Christ.
[Consulter: 2 Th 2, 4]: “Il entrera dans le
temple saint de Dieu et siégera sur son trône, se faisant adorer
lui-même comme Dieu”.
[Consulter: Mt 24, 15]: “Un jour vous verrez
dans le lieu saint celui qui commet l’horrible sacrilège”.
[Consulter: Dn 12, 11-12]: “À
partir du moment où sera aboli le sacrifice quotidien et sera
érigée l’abomination de la désolation, il y aura
1290 jours. Heureux celui qui attendra avec patience, et atteindra 1335
jours”.
La sainte Messe est le sacrifice quotidien,
l’offrande pure offerte partout au Seigneur, du lever au coucher du
soleil. Le sacrifice de la Messe renouvelle celui accompli par Jésus sur
le Calvaire. Si on accueille la doctrine protestante, on dira que la Messe
n’est pas un sacrifice, mais seulement une cène,
c’est-à-dire le souvenir de ce que Jésus a fait à la
dernière cène. Ainsi on supprimera la célébration
de la sainte Messe. C’est dans cette abolition du Sacrifice quotidien que
consiste l’horrible sacrilège accompli par l’anti-Christ. Il
durera environ trois ans et demi, c’est-à-dire 1290 jours. »
Le message ci-haut rapporté a été
reçu par don Gobbi le 31 décembre 1992, à Rubbio, Italie.
Si ce qui est dit dans le message se réalise tel
qu’annoncé, la vraie Messe ne sera plus célébrée
dans les églises, mais en cachette, dans des maisons
privées. Les maisons privées remplaceront les anciennes
catacombes. Concernant la durée de ce temps de purification, la Sainte
Vierge répète textuellement les mots de la Bible, où il
est question de 1290 et de 1335 jours. Par l’entremise de Maria Valtorta nous savons toutefois
que l’Apocalypse finale (celle
de la Fin du Monde), sera trois fois pire
que celle qui frappera la génération actuelle. Donc, étant
donné que Maria Valtorta nous dit que l’apocalypse actuelle sera
trois fois moins grave que celle de la Fin du Monde, devrions-nous diviser par
trois les chiffres des citations bibliques qui, nous le savons bien, se
réfèrent à l’Apocalypse finale, celle de la Fin du
Monde? La question demeure ouverte. Aussi, étant donné que
l’Apocalypse actuelle se situe entre la première (celle du
Déluge) et la troisième (celle de la Fin du Monde), est-ce
qu’elle ne devrait pas être considérée comme
étant l’Apocalypse
intermédiaire? La logique le voudrait.
2 - Sur la valeur de la Messe comme Sacrifice
d’expiation.
Texte de 1931.
«La mort de Notre Seigneur sur la Croix, au
Calvaire, voilà le grand trésor. Le saint Sacrifice de la Messe
est la clé avec laquelle nous avons accès au coffre qui renferme
ce trésor, et le Bon Dieu nous permet d’y puiser à pleines
mains. Chaque fois que nous assistons à la sainte Messe, nous obtenons
les mêmes faveurs que si nous étions présents à la
mort de Jésus, sur le Calvaire. Lorsque Jésus descend sur
l’autel, il vient avec beaucoup d’anges, qui eux aussi prient avec
nous et pour nous. Après la consécration, Jésus est
réellement présent sur l’autel. Il est présent de
façon aussi réelle que lorsqu’il était dans ce
monde, sa présence ayant commencé dans l’étable de
Bethléem, la nuit de Noël. Sur l’autel, Jésus
s’offre pour nous, prie avec nous, et appuie nos demandes.
À Sainte
Mecthilde, Notre-Seigneur a révélé que nous pouvons
offrir la sainte Messe au Père éternel en même temps que le
prêtre, comme un trésor qui nous appartient totalement. La
récompense que Dieu nous réserve va être très
généreuse. Au moment de l’élévation, Sainte Colette a vu Notre-Seigneur sur
la Croix, couvert de sang et de plaies, priant pour les pécheurs. Saint Laurent Justinien dit que des
centaines de pécheurs sont sauvés par les prières que
Jésus offre pour eux à la Sainte Messe.
En participant avec dévotion à la sainte
Messe, nous procurons à Dieu plus de gloire et amassons plus de
mérites que par toutes les autres prières et bonnes œuvres.
Par une seule Messe nous expions plus de péchés que par les
pénitences les plus austères. Par la Messe nous témoignons
à la Sainte Trinité, d’une manière digne d’Elle,
toute la reconnaissance que nous lui devons. Une seule Messe à laquelle
nous assistons nous-mêmes, nous sera plus utile que plusieurs que
l’on fera dire pour nous après notre mort. En assistant avec
dévotion à la Sainte Messe, nous nous préservons des
malheurs qui nous arriveraient si volontairement nous refusions ce secours.
Même les affaires temporelles vont mieux grâce aux
bénédictions que nous procure la sainte Messe.
La Messe nous obtient le pardon des fautes
vénielles, celles que nous sommes résolus à corriger. Elle
nous obtient aussi la grâce et la force de vaincre les tentations, la
conversion des pécheurs, la guérison des malades. La sainte Messe
nous permet d’obtenir la grâce d’une sainte mort. À
chaque Messe à laquelle nous participons avec foi et piété,
nous diminuons un peu notre purgatoire, de sorte que nous pouvons
espérer un purgatoire moins souffrant, et de plus courte durée.
En plus, à chaque Messe on obtient une augmentation de gloire et de
bonheur pour le ciel.
Si nous ne pouvons pas faire célébrer de
Messe pour les défunts qui nous sont chers, nous pouvons délivrer
entièrement les âmes de ces mêmes défunts en
assistant dévotement pour eux à une ou plusieurs Messes. Lorsque
nous assistons à la sainte Messe pour honorer un saint, nous ne
pourrions rien faire qui lui soit plus agréable. Il prend alors nos intentions
très à cœur. Au sortir de la vie, lorsque nous
paraîtrons en présence du Juge souverain qui nous montrera toute
notre vie et nous demandera de lui en rendre compte, les Messes auxquelles nous
aurons participé seront notre consolation.
Si on tient compte du cercle complet de la terre, le
saint Sacrifice de la Messe est offert jour et nuit, et nous pouvons nous unir
à ces Sacrifices offerts en continuation. Cela a pour effet de donner
plus d’efficacité à toutes nos prières. Lorsque le
prêtre bénit le peuple, Jésus ratifie cette
bénédiction, et par ce moyen il éloigne de nous
l’ennemi infernal. Si nous nous privons d’assister à la
Messe, et cela par négligence, nous subissons une perte considérable.
»
Imprimatur: P. Cloutier (Delegatus Vicarii Capitularis).
Québec, 18 août 1931
3 - L’Eucharistie: Jésus à Mgr
Ottavio Michelini.
Le livre “Confidences de Jésus
à ses prêtres et à ses fidèles”, a
été écrit par Mgr Ottavio
Michelini sous la dictée de Jésus. Voici ce qu’on peut
y lire à la page 279 au sujet du Mystère eucharistique.
28 mai 1978. «Aujourd’hui, c’est
la fête de mon Corps et de mon Sang. Ce mystère doit être
accepté et vécu sur la base de la véracité de ma
Parole. Ce mystère, déjà annoncé à plusieurs
reprises dans la sainte Bible, révélé ensuite par Moi,
institué durant la dernière Cène, est le don le plus grand
que Dieu pouvait faire à l’humanité, mais
spécialement à son Église, pour la vie même de cette
dernière. Il est au centre des épreuves exigées par le
Père pour l’entrée dans le Royaume des Cieux. Il est
l’objet de ces épreuves. Il en constitue l’âme, qui se
transforme en vie par l’espérance et l’amour.
Oh! Si les hommes, mon fils, savaient préserver
leur cœur pur et exempt du péché, quelle force, quelle
lumière ils trouveraient dans ce mystère d’amour. Le
mystère de mon Corps et de mon Sang est tout ce que Dieu, dans son
infinie miséricorde, a pu et voulu donner à
l’humanité comme témoignage de son Amour infini pour cette
humanité.
L’amour
me tient prisonnier dans le Mystère eucharistique.
Mon fils, le Mystère eucharistique est un
miracle continuel qui ne cède en rien au miracle de la création
de l’univers, et à celui de la Rédemption. ( ... ) L’amour qui me tient prisonnier
dans le Mystère eucharistique est le même amour qui m’a
conduit sur la Croix.
Mon fils, les motifs de crédibilité de
ce grand mystère ne manquent pas; bien plus, non seulement ils ne
manquent pas, mais ils abondent. S’il y a des chrétiens qui
affirment ne pas y croire, c’est uniquement par une volontaire et
coupable ignorance religieuse. S’il y a des chrétiens qui
profanent le Mystère de l’amour, c’est parce qu’ils se
sont donnés corps et âme à Satan, qui a
pénétré si profondément dans leur cœur
qu’il en est devenu le maître absolu.
L’heure est proche, et elle est inévitable.
Il y a des prêtres - il y en a tant, et pas seulement des simples
prêtres - qui célèbrent de façon sacrilège le
saint sacrifice de la Messe. Ceux-ci, comme les anciens prêtres
hébreux, dominés par les deux concupiscences de l’esprit et
de la chair, ne peuvent ni voir ni comprendre parce qu’ils sont
enveloppés de la même obscurité démoniaque que les
anciens prêtres hébreux, de sorte qu’on peut dire
d’eux, et avec raison:
“L’homme naturel n’est pas en
état de recevoir ce qui vient de l’Esprit de Dieu”. Mon
fils, tu connais bien l’état de terrible dépression dans
lequel est tombée mon Église. Désormais elle en est
saturée. Tous les appels n’ont servi à rien. L’heure
approche de façon inévitable où mes ennemis, les nouveaux
Judas vendus aux puissances obscures du Mal, seront détruits et
dispersés comme poussière au vent.
Prie, mon
fils, répare par tes souffrances! Il importe peu que tu comprennes; il
importe qu’avec une grande humilité tu puisses croire, croire
fermement en Moi, Parole vivante et éternelle de Dieu, présent
dans mon Église dans le grand Mystère de l’amour et de la
Foi; présent et très souvent “seul” dans mes tabernacles.
»
4 - Kérizinen. (Sur l’Eucharistie).
Au sujet du Mystère eucharistique, la voyante
de Kérizinen nous dit que Jésus lui a confié les paroles
suivantes:
1. - «De vos jours plus que jamais les hommes
sont avides de voir des miracles, d’entendre des nouveautés. Et
passe inaperçu pour un grand nombre le plus beau des miracles: mon
Eucharistie. Beaucoup désireraient même me voir
extérieurement; mais toutes ces faveurs que j’accorde ne valent
pas une seule communion: elle vous donne l’Auteur de tout bien. Venez
souvent au pieds de mes autels. Vous entendrez les battements de mon Cœur
eucharistique, qui sont des battements d’amour. Mon Cœur vivant dans
l’Hostie est un miracle constant, perpétuel. Que vous faut-il de
plus?» (22 juin 1962).
2. - «Venez souvent à la Table sainte.
Venez-y malgré vos misères spirituelles et vos défauts.
Venez-y précisément à cause de vos imperfections. Car
l’Eucharistie n’est pas la récompense du mérite et de
la sainteté, mais le moyen d’y parvenir. L’Eucharistie
fortifie la vie spirituelle de l’homme, réconforte et refait vos
âmes sous tous les rapports. Et si vous me laissez agir, bien vite Je
transformerai vos âmes en ciboires vivants où Je pourrai demeurer
constamment et, en vous, on ne connaîtrait alors rien autre que votre
Jésus, vivant en vous, laissant derrière Lui un sillage de
lumière et le baume de son Cœur.» (23 juin, 1962).
3. - «Je suis si heureux de naître
entre les mains d’un prêtre rempli d’amour! Je m’appuie
sur lui. Je le serre sur mon Cœur comme Je le fis autrefois à Jean,
mon disciple bien-aimé.» (24 juin, 1962).
4. - «J’ai soif d’âmes.
J’aime toutes les âmes d’un tendre amour, car chacune
d’elles est comme une partie de Moi-même. Elle est le prix de mon
Sang, versé lors de ma Passion douloureuse. Je suis si seul dans mes tabernacles
de pierre! Je veux des tabernacles vivants qui me consolent par leur amour. Mes
délices sont d’être avec les enfants des hommes.»
(26 juin, 1962).
5. - «Aimez-Moi pour ceux qui ne
m’aiment pas, pour ceux qui me persécutent. Si les bons
étaient meilleurs, il n’y aurait pas tant de méchants. Or
ils ne seront meilleurs qu’en honorant et en aimant davantage mon divin
Cœur caché dans l’hostie.» (27 juin, 1962).
6. - «Je cherche partout des âmes
fidèles, des apôtres à qui faire des confidences, mais J’en
trouve si peu parce que Je prêche, Je rachète, Je sanctifie les
âmes sur la Croix. Or cette Croix, la plupart de mes amis l’ont en
horreur. Mais vous qui m’aimez sincèrement, offrez-moi votre
amour, vos sacrifices, vos désirs de sainteté. Offrez-moi souvent
vos communions réparatrices. Soyez des apôtres de feu. Gagnez-moi
des âmes. Contemplez mon Cœur qui a tant aimé les hommes.
Contemplez-le, rassasié d’opprobres dans l’Hostie divine.
Entendez les palpitations de son amour. Regardez les flammes de charité
qui le dévorent.
Petites âmes, hosties simples et bien oublieuses
de vous-mêmes, voici mon Cœur: Je vous le donne en échange du
vôtre, chétif et ingrat. L’acceptez-vous? Alors, tendez-moi
vos mains, ouvrez-moi vos âmes pour recevoir le don suprême de ma
Miséricorde rédemptrice. Gardez vos yeux fixés sur la
blessure de mon Cœur et contemplez, à travers cette plaie divine le
Cœur qui vous a tant aimés. Le voici, entièrement
vôtre, dans le buisson ardent du saint Autel, dans la sainte
Eucharistie.» (29 juin,
1962).
La Sainte Vierge aurait à son tour
parlé, en prononçant les paroles suivantes:
«Et maintenant, mon enfant, moi qui te parle, je
te dis: écoute sur mes lèvres, qui sont les lèvres de ta
Maman, le cri d’amour que mon Fils a lancé un jour pour toi: “C’est
à la veille de ma mort que J’ai créé
l’Eucharistie... après avoir trouvé dans mon Cœur, et
dans ma Puissance aussi, le secret d’être en même temps le
Dieu qui s’en va et Celui qui reste. Comprenez la joie débordante
de mon divin Cœur, ce soir-là, après l’institution du
Sacrement. C’est là que j’ai pensé à toutes
les âmes qui, dans la suite des temps, trouveraient force, joie, amour et
paix dans mon Cœur eucharistique”. » (4 décembre 1964).
5 - L’Eucharistie: La Sainte Vierge à don
Stefano Gobbi.
Les trois textes qui suivent, présentés
en ordre chronologique, ont été écrits par don Stefano Gobbi. Pour les lire au complet
il suffit de consulter le “Livre bleu” du Mouvement Sacerdotal Marial, aux dates indiquées.
1. - Rubbio, Italie. Le 21 août 1987. «Le Christ instaurera son
Règne glorieux dans le triomphe universel de son Règne
eucharistique qui se développera dans toute sa puissance et aura la
capacité de changer les cœurs, les âmes, les personnes, les
familles, la société, la structure même du monde.
«Lorsque Jésus aura instauré son Règne
eucharistique, il vous conduira à jouir de son habituelle
présence que vous sentirez d’une manière nouvelle et
extraordinaire, et qui vous amènera à faire
l’expérience d’un second Paradis terrestre,
renouvelé, plus beau. ( ... )
2. - Rubbio, Italie. Le 12 avril, 1990. (Jeudi saint).
«... “Jésus, ayant aimé les siens qui
étaient dans le monde, il les aima jusqu’au bout”.
C’est ainsi que Jean, l’Apôtre bien-aimé, introduit
dans son Évangile le récit de l’institution de
l’Eucharistie, le nouveau sacrifice du nouveau sacerdoce. ( ... ) “Il les aima jusqu’au bout”,
c’est-à-dire jusqu’à l’extrême exigence
de l’amour, qui veut la présence de la personne aimée. Dans
l’Eucharistie Jésus demeure toujours avec vous, réellement
présent avec son corps glorieux et sa divinité, comme il
l’est au paradis, même s’Il est caché sous le voile
des espèces Eucharistiques. “Je suis avec vous tous les jours,
jusqu’à la fin des siècles”.
“Il les aima jusqu’au bout”,
c’est-à-dire jusqu’à l’extrême limite de
votre misère et de votre pauvreté car, dans le Sacrement de
l’Eucharistie, Jésus devient une seule chose avec vous. Il devient
chair de votre chair, sang de votre sang pour vous communiquer le don
précieux de sa Vie divine, vous la communiquer à vous,
créatures terrestres. “Je suis le Pain Vivant descendu du Ciel.
Celui qui mange de ce pain vivra, et je le ressusciterai au dernier
jour”. “Il les aima jusqu’au bout",
c’est-à-dire jusqu’à la Fin des temps, parce que la
présence du Christ parmi vous en tant que victime, dans tous les
tabernacles de la terre, vous donne sécurité et confiance, joie
et espérance dans son glorieux retour. “Nous annonçons ta
mort, Seigneur, nous proclamons ta résurrection, dans l’attente de
ta venue”. ( ... )
Je vous demande en ce jour, mes fils
bien-aimés, de renouveler votre engagement d’amour envers
Jésus présent dans l’Eucharistie. Faites de la sainte Messe
le centre de toute votre piété, le sommet de votre journée
sacerdotale, le cœur de votre action apostolique.
Célébrez-la avec amour, avec une scrupuleuse observance des
règles liturgiques. Vivez-la par une participation personnelle au
sacrifice que Jésus renouvelle par vous. Entourez de lumières et
de fleurs le tabernacle, où Jésus eucharistique est gardé.
Allez souvent devant le tabernacle pour vos rencontres personnelles
d’amour avec Jésus qui vous attend. Qu’Il devienne pour vous
le trésor unique et précieux qui attire, comme un aimant, votre
cœur sacerdotal. Exposez aussi Jésus eucharistique sur
l’autel pour des heures solennelles et publiques d’adoration et de
réparation, parce que l’avènement de l’Ère
nouvelle suscitera une nouvelle efflorescence du culte eucharistique dans toute
l’Église. En effet, l’avènement du Règne
glorieux du Christ coïncidera avec la plus grande splendeur de son
règne eucharistique parmi vous. Jésus eucharistique
libérera toute sa puissance d’amour, qui transformera les
âmes, l’Église, et toute l’humanité.
L’Eucharistie devient ainsi un signe de
Jésus qui, aujourd’hui encore, “vous aime jusqu’au
bout”, parce qu’il vous conduit jusqu’à la fin de vos
temps pour vous introduire dans l’Ère nouvelle de sainteté
et de grâce vers laquelle vous êtes tous acheminés, et qui
commencera au moment où Jésus aura instauré son
règne glorieux parmi vous.»
3. - Sydney, Australie. Le 21novembre 1993. «Le
Règne glorieux du Christ coïncidera avec le triomphe du
règne eucharistique de Jésus. Parce que dans un monde
purifié, sanctifié, et complètement renouvelé par
l’Amour, Jésus se manifestera surtout dans le mystère de sa
Présence eucharistique. L’Eucharistie répandra toute sa
divine puissance et deviendra le Nouveau Soleil qui reflétera ses rayons
lumineux dans les cœurs, dans les âmes, dans la vie des individus,
des familles, des peuples, faisant de tous une seule bergerie, docile et
paisible, dont Jésus sera le seul Pasteur.
C’est vers ces Cieux nouveaux et cette Terre
nouvelle que votre Maman du Ciel vous conduit, elle qui vous rassemble aujourd’hui
de toutes les parties du monde pour vous préparer à recevoir le
Seigneur qui vient. »
6 - L’Eucharistie: Jésus à Vassula
Ryden.
Le 29 septembre 1989 Jésus aurait donné
à Vassula Ryden le message suivant:
«Comment certains d’entre vous peuvent-ils
douter de mon Amour, et profaner cet Amour pur et saint? Comment tant
d’entre vous peuvent-ils douter de ma sainte présence dans
l’Hostie? Ma sainte Eucharistie ne devrait pas être
gaspillée ou traitée comme si elle n’était pas
sainte. Si seulement vous compreniez pleinement ce que je vous offre, et qui
est Celui que vous recevez en vous, vous me béniriez sans cesse.
Regardez! Même mes anges, qui vous contemplent d’en haut
désirent ce Repas que vous pouvez prendre, alors qu’eux ne le
peuvent pas. Cependant beaucoup d’entre vous ne semblent pas percevoir sa
plénitude. ...
Je suis un prisonnier d’amour derrière
chaque tabernacle, un prisonnier qui attend et espère de vous voir
venir. Approchez-vous de moi, vous tous qui errez encore dans ce désert.
Venez à moi purs, propres. Laissez-moi me réjouir en vous. Soyez
donc encore plus agréables à mon Cœur en vous repentant, en
reconnaissant vos péchés. Ne dites pas: “Pourquoi me
confesser? Je n’ai rien à dire à mon confesseur.” Ne soyez pas l’un de ceux qui ont
perdu le sens du péché. Vous êtes loin d’être
parfaits.
Certains
d’entre vous se conduisent encore comme s’ils étaient sans
souillure, comme s’ils avaient déjà atteint la perfection.
Soyez humbles. Soyez humbles. Vos péchés peuvent être
discernés facilement si vous priez avec un cœur sincère, si
vous me demandez de l’aide pour les discerner. »
7 - Lanciano: le Miracle eucharistique.
Il s’agit d’un miracle véritable,
prouvé par des tests scientifiques réalisés de la
façon la plus rigoureuse qui soit. Les résultats de ces tests
sont toujours accessibles à Lanciano, petite ville du centre de
l’Italie. Voici les faits:
Au début du 7e siècle un moine basilien
était en train de célébrer la Messe. Après avoir
consacré le pain et le vin, il se mit à douter que le Corps et le
Sang du Christ étaient présents réellement et
substantiellement dans l’hostie et le calice. Au même moment il vit
l’hostie devenir un morceau de chair vivante, et le vin consacré
devenir du sang réel, qui se coagula en cinq caillots inégaux.
Plusieurs siècles après, soit le 17 février 1574, un fait
inexplicable se produisit à propos de ce miracle: devant
l’archevêque Rodriguez et la foule réunie, on pesa les cinq
caillots de Sang coagulé, et on découvrit avec stupeur que chacun
d’entre eux, bien que de grosseur différente, était du
même poids que les autres, et que les cinq caillots réunis au lieu
de donner un poids multiplié par cinq, donnaient encore le même
poids, celui de chaque caillot individuel. On en déduit que par ce fait
le Seigneur veut peut-être nous montrer ce que l’Église
enseigne: que le Christ est totalement présent dans la plus petite
partie de l’hostie et du vin consacré. Cette Chair et ce Sang
miraculeux furent conservés, et plusieurs analyses en furent faites au
cours des siècles. On peut les vénérer encore
aujourd’hui dans l’église Saint-François de Lanciano.
Lors des derniers tests scientifiques pratiqués
entre le 18 novembre 1970 et le 4 mars 1971 par les professeurs Linoli et Bertelli, on découvrit
entre autres que ces substances organiques ne présentaient aucune trace
de corruption, alors que depuis des siècles elles se trouvent
exposées à l’action d’agents physiques,
atmosphériques et biologiques. [1]
LANCIANO
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8 - L’ADN du Christ.
Quel serait le code
génétique de Jésus, fils de la Vierge Marie et du
Saint-Esprit: le Dieu incarné? Grâce
aux découvertes réalisées au cours des dernières
années dans le domaine médical et biologique, les savants
d’aujourd’hui seraient en mesure d’effectuer des tests
scientifiques sur des traces de sang vieilles de plusieurs milliers
d’années. Mais alors, est-ce que l’ADN du Christ, son code génétique, son groupe
sanguin, pourraient être identifiés à partir… du Saint Suaire? Oui, ils le pourraient,
mais pour appliquer le savoir humain à la personne du Christ il faudrait
de la bonne volonté, et celle-ci, malheureusement, n’est pas
toujours au rendez-vous. J’en suis extrêmement convaincu, surtout
après avoir découvert récemment les choses que voici:
En 1997, suite aux controverses provoquées plus
tôt par la publication des résultats de l’analyse du Linceul de Turin au moyen du test au
carbone 14, je me suis rappelé que le Seigneur avait parlé du
Saint Suaire à Maria Valtorta.
J’ai cherché le texte en question, et j’ai fini par le
trouver dans le troisième volume de “I
Quaderni”, en date du 20 mai 1949 (aux pages 509-510). [2] Voici la
traduction française de ce passage:
« Pour qui sait voir, Maria, mon Saint Suaire ne
témoigne pas seulement du fait que Je suis vraiment mort et
ressuscité, mais aussi de comment J’ai été
conçu, et de comment je suis né, pas selon les lois de
l’humanité. Mon Saint Suaire est donc une confirmation des
vérités que ma religion vous enseigne: ma Conception par
l’opération du Saint-Esprit, la divine maternité de Marie,
sa perpétuelle Virginité, ma Passion, ma Mort, et ma glorieuse
Résurrection. Mais cela ne constitue une confirmation que pour ceux
à qui il est donné de voir dans la lumière de Dieu.
»
Au cours de la même année j’ai eu
connaissance que quelques années plus tôt le docteur
français Jean Caux avait
proposé au CIELT (Centre International d’Études sur le
Linceul de Turin), [3] de
prélever du Sang sur la célèbre relique, et d’en
vérifier l’ADN pour savoir si ce Sang comportait 24 gênes
maternels et 24 gênes paternels comme n’importe quel autre sang
humain. Malheureusement la proposition du Dr Caux n’avait pas
été retenue par ladite Commission (le CIELT), qui s’est
contentée d’autoriser un seul examen, celui du test au carbone 14
sur le tissu, laissant de côté le projet du Dr Caux au sujet du
Sang. [4] Or la
publication des résultats de l’analyse au carbone 14 sur le tissu
a provoqué partout une grande confusion, d’autant plus que
l’Église continue d’opter pour l’authenticité
de la sainte relique. [5]
J’ai donc contacté le titulaire suisse
des Éditions du Parvis, éditeur aussi de la revue “Stella
Maris”, et je l’ai mis au courant de ces choses. Celui-ci,
souhaitant obtenir confirmation des nouvelles qu’il venait
d’apprendre et désireux d’en savoir davantage, s’est
mis en contact avec le Dr Caux, qui à son tour lui a fait parvenir des
documents relatifs à la question. Par ces documents
l’éditeur suisse apprenait que le 7 janvier 1996 le Dr Caux avait
renouvelé sa demande au CIELT, en souhaitant que l’on
procède sans autres délais à une analyse
génétique de ce Sang et, si possible, qu’on pratique le
même type d’analyse sur un échantillon du Sang provenant du
miracle de Lanciano, et sur celui de
la sainte Ampoule de Bruges. [6] Pour justifier
sa proposition le Dr Caux s’est toujours déclaré convaincu
que l’examen de l’ADN du Sang prélevé sur le Saint
Suaire pourrait nous dévoiler des choses étonnantes, ce que le
texte dicté par Jésus le 20 mai 1949 à Maria Valtorta
laisse également entrevoir. De plus, il est fort probable que la
réalisation de ce projet mettrait fin au conflit qui est né entre
la science et la Foi à propos du Saint Suaire.
9 - Hymne aux Tabernacles. (Alexandrina-Maria
Da Costa).
Alexandrina-Maria
Da Costa s’éteignit le soir du 13 octobre 1955. Ses funérailles furent une véritable
apothéose. En signe de respect, et pendant une semaine entière,
les paysans et les artisans de son village (Balazar, au Portugal)
cessèrent de chanter et portèrent le deuil. Tous ceux qui
connaissaient Alexandrina la considéraient comme une crucifiée de
l’Amour. Aujourd’hui la petite chambre où s’est
consommé son sacrifice est visitée par des gens qui arrivent des
quatre coins du monde. L’autorité ecclésiastique du
diocèse a pris des dispositions pour que soient recueillies dans
l’ordre les nombreux témoignages de grâces que les gens
reçoivent par son intercession. Alexandrina a écrit une
prière, que les gens qui la récitent ont fini par appeler:
“Hymne aux Tabernacles”.
Hymne aux Tabernacles.
«Jésus, voici votre Maman. Je vous prie
de l’écouter. ( ... )
Et vous, chère Maman, allez embrasser avec amour tous les
Tabernacles du monde. Je vous prie de leur donner une infinité de
baisers, accompagnés d’un océan de caresses. Tout cela pour
Jésus qui est présent dans le saint Sacrement de l’autel,
et pour la Sainte Trinité.
Multipliez vos baisers d’amour pur, et
offrez-les pour ceux qui voudraient se rendre jusque là mais ne peuvent
pas le faire à cause de la maladie qui les tient prisonniers.
Ô mon Jésus, je veux que chaque seconde
de ma vie, que chaque palpitation de mon cœur, que chacune de mes
respirations et chacune de mes douleurs, soit reçue par Vous comme un
acte d’amour, en l’honneur de vos Tabernacles.
Je veux que chaque mouvement de mes pieds, de mes
mains, de mes lèvres, de ma langue, de mes yeux, soit reçu par
Vous comme un acte d’amour, en l’honneur de vos Tabernacles.
Je veux que chacune de mes larmes, que chacun de mes sourires, que chaque
mouvement de gaîté ou de tristesse, chaque tribulation,
distraction, ou contrariété soit reçu par Vous comme un
acte d’amour, en l’honneur de vos Tabernacles.
Je veux que chaque lettre des oraisons que je
réciterai, ou que j’entendrai réciter par d’autres,
que chaque lettre que je prononcerai ou que j’entendrai prononcer, que
chaque lettre que je lirai ou que j’entendrai lire, que
j’écrirai ou que je verrai écrire, que je chanterai ou que
j’entendrai chanter, soit reçue par Vous comme un acte
d’amour, en l’honneur de vos Tabernacles.
Je veux que chaque baiser que je Vous donne dans vos
saintes images, dans celles de votre Mère bien-aimée, qui est
aussi la mienne, et dans celles de vos saints et de vos saintes, soit
reçu par Vous comme un acte d’amour, en l’honneur de vos
Tabernacles.
Ô Jésus, je veux que chaque goutte de
pluie qui tombe du ciel sur la terre, que tout le sable de la mer, que tout ce
que la mer contient, que toute l’eau du monde offerte goutte à
goutte soient reçus par Vous comme autant d’actes d’amour,
en l’honneur de vos Tabernacles.
Je Vous offre les feuilles des arbres et tous les
fruits que ces arbres peuvent produire; je Vous offre les fleurs qui sont dans
le monde, pétale après pétale, et toutes les graines de
semence qui sont sur la terre; je Vous offre tout ce qui se trouve dans les
jardins potagers et dans les champs cultivés, dans les vallées et
dans les montagnes, je Vous offre ces choses comme autant d’actes
d’amour, en l’honneur de vos Tabernacles.
Ô Jésus, je Vous offre les plumes des
oiseaux et leurs chants, les poils des animaux et leurs voix comme autant
d’actes d’amour, en l’honneur de vos Tabernacles.
Ô Jésus, le jour et la nuit, le chaud et
le froid, le vent, la neige, la lune, ses rayons, le soleil,
l’obscurité, les étoiles du firmament, mon sommeil, mes
rêves, je Vous les offre avec amour, en l’honneur de vos
Tabernacles.
Ô Jésus, je Vous offre tout ce
qu’il y a dans le monde, grandeurs, richesses, et trésors; je vous
offre tout ce qui m’arrive, tout ce que j’ai l’habitude de
Vous offrir, et tout ce qu’on peut imaginer Vous offrir. Veuillez
l’accepter comme acte d’amour, en l’honneur de vos
Tabernacles.
Ô Jésus, veuillez accepter le ciel, la
terre, la mer et tout ce qu’ils contiennent comme si tout cela
était à moi, et que je pouvais en faire ce que je veux. Je Vous
l’offre comme un acte d’amour, en l’honneur de vos
Tabernacles. »
Lutte entre le Vrai et le Faux.
1 - Jean-Paul II: le Ciel nous en parle.
En 1978, après la mort soudaine du Pape Luciani (Jean-Paul I), un nouveau Pape
a été élu à la tête de l’Église
avec le nom de Jean-Paul II. En cette occasion la Sainte Vierge a donné
à don Stefano Gobbi le message suivant:
«Tu as prié aujourd’hui pour le
nouveau Pape que mon Cœur Immaculé a obtenu de Jésus pour le
bien de son Église. C’est un fils qui jouit de ma
particulière prédilection parce qu’il s’est
consacré à mon Cœur dès le début de son
sacerdoce. ( ... ) Vous devez le défendre
dans les moments où mon adversaire se déchaînera contre
lui, et parviendra à tromper ceux de mes pauvres fils qui
s’opposeront à lui. » (Extrait du message du 17
octobre 1978).
Pour se rendre compte du rôle important que
Jean-Paul II, notre Pape actuel, joue en faveur de l’Église et de
l’humanité entière, un moyen très simple consiste
à lire les messages que la Sainte Vierge confie depuis 1973 à son
instrument, don Stefano Gobbi. Dans
ces messages, notre Maman du Ciel fait souvent référence au Pape Jean-Paul II, et les paroles qui font
référence à ce pape sont remplies de tendresse maternelle,
de respect, et de vénération. Les deux extraits qui suivent nous
en donnent un aperçu:
1. - «C’est mon Pape; il a
été formé par moi. Il est conduit par moi, à tout
instant, sur le chemin de sa consécration personnelle à votre
céleste Maman. Il parcourt ce chemin avec docilité, dans un
abandon filial et une grande confiance. Il est une partie importante de mon
dessein. Il est le Pape de ma lumière, qu’il a réussi, en
ces années, à répandre dans l’Église et dans
toutes les parties de cette humanité si menacée. Je le conduis
moi-même sur toutes les routes du monde. Il me suit avec la
docilité d’un petit enfant, avec le courage d’un
apôtre, avec la générosité d’un martyr, avec
l’abandon d’un fils. Ce Pape est le chef-d’œuvre de ma
prédilection, et une grande tâche lui incombe, celle de donner
à tout le monde le charisme de ma tendresse maternelle. ( ... ) Que de dangers l’entourent!
Combien fortes sont les embûches que lui tend mon adversaire! Ceux qui
attentent à sa vie sont sur le point de réaliser leur
ténébreux dessein. L’heure de son calvaire et de sa
personnelle immolation est désormais proche." (Père
Gobbi, le 13 août 1987).
2. «La contestation contre le Pape deviendra
plus forte: théologiens, évêques, prêtres et
fidèles s’opposeront à son Magistère. Mon Pape se sentira
de plus en plus seul tandis qu’il sera abandonné, critiqué
et tourné en dérision par beaucoup. » (Père Gobbi, le 1er
janvier 1992).
Dans le livre: “Témoins de la
Croix”, volume 4, l’auteur JNSR
[7] nous
dévoile les messages qu’elle reçoit du Ciel. Certains de
ces messages concernent le Pape Jean-Paul II. En particulier, le 31 mai 1997 le
Père éternel l’aurait chargée de nous transmettre
les paroles suivantes:
«Souvenez-vous que seule la voix de Dieu peut
arrêter les éléments déchaînés. Entrez
dans la Barque de Pierre. Réfugiez-vous près de lui. Lui seul a
l’autorité que je lui confère aujourd’hui pour calmer
les vents de la discorde, ( ... )
et éteindre le feu allumé sur la terre par les hommes de
la guerre. »
Le 7 juin de la même année Jésus
lui aurait dicté ceci:
«Par dessus tout, je demande à mon
Église de rester fidèle à son divin maître
Jésus-Christ, et de suivre aujourd’hui celui qui est devenu, par
la grâce de Dieu, son Chef sur la terre, votre saint Pape, mon Pierre.
Obéissez-lui comme si J’étais à sa place. Tous les
membres doivent rester unis, car il est en Moi comme Je suis en lui. » (7 juin
1997).
Quelques jours après, le 11 juin, Jésus
lui aurait encore fait la déclaration suivante:
«Dieu a choisi votre Pape, mais c’est dans
le Cœur de Marie qu’Il a lu son nom. Le Cœur de ma sainte
Mère est si transparent! Elle l’avait déjà
préparé à sa propre ressemblance. Le Cœur de Marie a
pénétré au cœur même de la Sainte
Trinité pour demander à Dieu de reconnaître son enfant
privilégié, son Pape, qui allait l’accompagner sur le
chemin de tous les peuples pour entreprendre la grande
évangélisation des derniers temps. ( ... )
Il fera passer sur l’autre rive le Peuple que
Dieu lui a confié, tous les enfants de Marie. Il sera la lumière
dans ces ténèbres qui recouvrent les esprits des hommes qui
veulent marcher sans Dieu. L’embarcation sera secouée; mais la
Barque de Pierre est comme l’Arche de Noé: rien ne peut la
démolir, car sa charge est précieuse aux yeux de Dieu. Elle
entrera au Port du Salut avec toutes les Brebis et les Agneaux qui lui ont
été confiés. Pierre ne sera déjà plus
là. Il aura accompli sa mission. Comme Moïse, il n’entrera
pas avec son Peuple dans la Jérusalem Nouvelle que Dieu prépare
pour accueillir le Peuple élu. » (Extrait du message du 11 juin, 1997).
Ici je voudrais que le lecteur double son attention. En
voici la raison : De nos jours il n’est pas difficile de rencontrer
des gens fort “catholiques”, enclins malgré tout à
considérer le Pape Jean-Paul II comme une sorte d’anti-Christ, du
fait qu’il est trop progressiste, disent-ils. D’autres par contre,
les plus nombreux, le considèrent trop conservateur, voire
rétrograde. Ces deux extrêmes sont-ils irréconciliables?
Aux uns et aux autres j’aimerais proposer de réfléchir sur la
métaphore suivante :
«Toutes les villes modernes ont des feux de
circulation. Sans ces feux de circulation il y aurait beaucoup trop
d’accidents, et il y en auraient encore plus si, du jour au lendemain, les
feux qui sont en place devenaient tous verts. Or le Pape Jean-Paul II est celui
qui s’efforce de maintenir en vigueur les feux rouges, là
où Dieu les a placés. Mais cela déplaît à la
plupart des chauffeurs, très pressés, trop pressés, et qui
passent leur temps à maudire ces feux rouges. Le jour où Satan,
notre adversaire, réussira à faire monter sur le Trône
pontifical l’un de ses suppôts, les feux rouges seront tous abolis.
Alors tout le monde applaudira en criant: Hourra! Voilà enfin un pape
qui nous comprend! Mais quelle suite aura une telle affaire? Que deviendra la
cité humaine une fois que tous ses feux de circulation seront verts?
»
Ceux qui ont pris l’habitude de dénigrer la
personne de Jean-Paul II et son Magistère ne devrait pas oublier que son
élection a été régulière, et qu’il
n’y a pas de contradictions entre son Magistère et celui de ses
prédécesseurs. Les choses étant ce qu’elles sont,
où est l’intérêt de lui désobéir?
Pourquoi vouloir imiter le geste fou de l’Ange suprême, qui par
orgueil s’est mis jadis contre Dieu en disant “Non serviam”?
N’est-ce pas de cette façon que l’on crée son propre
enfer?
Pour appuyer ces paroles qui sont humaines, en voici
d’autres, d’origine céleste. Il s’agit d’un
message que la Sainte Vierge a confié à don Stefano Gobbi à l’occasion d’une retraite organisée pour
les prêtres et les évêques d’Irlande réunis au
Sanctuaire de Knock. C’était le 29 juin 1988. La Sainte Vierge
leur a dit:
«Fils, conduisez les hommes au Christ avec la
foi de Pierre. Ce n’est que sur Pierre que le Christ a fondé son
Église. Ce n’est que sur Pierre que Jésus a prié
pour que sa foi reste toujours intègre. Ce n’est qu’à
Pierre que le Seigneur a confié la tâche de confirmer ses
frères dans la foi.
Vous célébrez aujourd’hui, en
cette année mariale à moi consacrée, la solennité
des saints apôtres Pierre et Paul. Comme une maman douloureuse et
préoccupée, je vous invite tous à regarder
aujourd’hui vers le successeur de Pierre, le Pape Jean-Paul II.
C’est mon Pape. C’est le Pape formé par moi au plus profond
de mon Cœur Immaculé. C’est le Pape de ma grande
lumière en ce temps des plus épaisses ténèbres.
Avec la foi de Pierre, il illumine la terre et
confirme toute l’Église dans la Vérité. Comme un
nouveau Pierre, le Pape réaffirme aujourd’hui la foi totale dans
le Christ, Fils de Dieu; et comme un nouveau Paul, il parcourt toutes les
régions du monde pour proclamer avec courage l’évangile le
salut. Soutenez le Pape par votre filiale unité. Priez pour lui,
souffrez avec lui, aimez-le, entourez-le d’une force puissante,
d’humble et courageuse obéissance.
Le cœur du Pape saigne aujourd’hui à
cause d’un évêque de la sainte Église de Dieu qui,
par une ordination épiscopale arbitraire, décidée contre
sa volonté, ouvre dans l’Église catholique un schisme
douloureux. [8] Mais ce
n’est que le commencement. De fait, beaucoup d’évêques
ne sont plus unis au Pape à présent, et parcourent un chemin
opposé à celui qu’il indique. C’est là une
division encore plus grande et plus dangereuse, même si elle n’est
pas encore visible, qui fait souffrir et saigner mon Cœur de Maman, et qui
fait presque chanceler mon Pape sous le poids d’une croix trop pesante.
Je vous ai préparés afin que vous
puissiez l’aider à porter sa grande croix. C’est pourquoi a
sonné l’heure où doit apparaître dans toute sa force
et dans toute sa splendeur la grande armée qu’en ces
années, dans le silence et le secret, je me suis formée dans
toutes le parties du monde par mon Mouvement Sacerdotal Marial pour la défense
et le puissant soutient du Pape. Aussi, commence à apparaître de
plus en plus clair le dessein du petit troupeau qui restera fidèle au
Christ et à son Église, gardée dans le jardin de mon
Cœur Immaculé." (29
juin 1988).
1984 - Au
Canada |
JEAN-PAUL II Par
la bouche de ses prophètes, Dieu nous dit de rester spirituellement
unis à Jean-Paul II. Bien que contesté par plusieurs, le
Magistère de Jean-Paul II nous offre la certitude d’être
sur le bon chemin. |
Le piège le plus redoutable du Mystère
d’Iniquité est celui de l’infidélité, synonyme
d’apostasie. Certains parmi les plus importants messages que Jésus
nous envoie pour nous aider à reconnaître ce piège, se
trouvent dans les livres de Vassula
Ryden: “La vraie vie en Dieu”. [9] Par exemple, à la page 3 du volume n. 3 on
peut lire ce qui suit:
«N’écoutez pas ceux qui
s’opposent à Pierre, ce Pierre-de-mes-agneaux qui à
présent est Jean-Paul II. Il a été choisi par moi, et il
est le bien-aimé de mon âme. N’écoutez pas ceux qui
le condamnent. Ils se sont égarés. » (Extrait
du message du 3 décembre 1988).
Dans le “Livre bleu” il y a un texte
intitulé: “Le dessein de l’amour miséricordieux”.
Nous y apprenons que le monde sera sauvé de l’autodestruction par
le moyen d’une épreuve que la Sainte Vierge nous aurait
annoncée, et pas seulement une fois. En le lisant je pense au Secret de
La Salette, à celui de Fatima; aux messages prophétiques de
Medjugorje, San Damiano, Kibého, Naju, Akita, l’Escorial,
Garabandal... Je pense aussi au Mystère d’Iniquité qui
s’installera au sein du Corps Mystique du Christ pour le faire mourir. Je
reprends ma lecture, et voici la suite du texte:
«Dans la personne et dans l’œuvre du
Saint-Père Jean-Paul II je reflète ma grande lumière. (
... ) Serrez-vous autour du Pape,
et vous serez alors revêtus de ma propre force et de ma merveilleuse
lumière! Aimez-le, priez pour lui, écoutez-le!
Obéissez-lui en toutes choses, même dans le port de l’habit
ecclésiastique. ( ... ) Pour
l’Église aussi, qui a dans le Pape son guide sûr, sera
abrégé le temps de la purification selon mon dessein
d’amour. » (1 janvier 1979).
Pour conclure cette section, voici un rappel
prophétique provenant du manuscrit écrit par un fermier américain : “Messages du Ciel, dédiés aux deux
Cœurs”. [10]
«À qui tous les membres du Corps Mystique
doivent-ils totale obéissance? à Moi, par le biais de mon
représentant légitime, celui qui chausse les souliers de saint
Pierre, et qui présentement porte le nom de Jean-Paul II. Quand vous
paraîtrez devant Moi, vous qui appartenez à l’Église
catholique, vous aurez à répondre de toutes les fois où
vous lui aurez désobéi!»
2 - La Vérité, une opinion?
En 1993 les journaux ont rapporté que des
évêques catholiques canadiens ont rendu visite au Souverain
Pontife, et qu’au cours de cette visite “ad limina” ils lui
ont montré les résultats de certains sondages effectués
dans leurs diocèses respectifs. Selon ces sondages, 67% des
fidèles s’étaient exprimés en faveur de
l’ordination des femmes à la prêtrise. D’autres sujets
tels que les pratiques de fécondation, d’anti-fécondation,
l’euthanasie, l’avortement, le divorce, le célibat
ecclésiastique, les prétendus droits à
l’homosexualité, etc., ont été
présentés au Saint-Père sur la base du même critère
exprimant les opinions des gens sous forme de pourcentages.
Le Saint-Père Jean-Paul II, tout en sachant que
son attitude n’aurait pas fait le bonheur de tout le monde, n’a pas
accepté ce critère. Comment aurait-il pu? Chacun sait que
l’opinion des gens est chose instable. Même si elle est majoritaire
sur un sujet aujourd’hui, il n’y a rien qui nous assure que demain
elle le sera encore. La Vérité, elle, est immuable. Immuable par
définition. Ce qui est vrai aujourd’hui, reste vrai demain,
après-demain, toujours. Un principe aussi évident ne devrait pas
avoir besoin de discussions. Je l’ai toutefois mentionné afin de
pouvoir formuler la question suivante: «Est-il permis
aujourd’hui de remplacer la loi de Dieu par une loi humaine
dans le cas où une majorité de personnes se déclare en
faveur de ce changement?»
La prochaine section “Démocratie et
Théocratie” tâchera de répondre à cette
question.
3 - Démocratie et Théocratie.
La question est donc la suivante: «Est-il
permis de remplacer la loi de Dieu par une loi humaine dans le cas où
une majorité de personnes se déclare aujourd’hui en faveur
de ce changement?» Il y a
des gens, on le sait, qui aimeraient répondre oui à cette
question. Ils sont peut-être convaincus que la démocratie peut
s’appliquer à la religion de la même façon
qu’elle s’applique à la politique. Cela est une erreur, et
je m’efforcerai de dire le pourquoi dans les lignes qui suivent.
Ceux qui vivent dans le monde occidental de ce 20e
siècle sont poussés, malgré eux, à
considérer la démocratie comme une valeur absolue (plutôt
que relative), et à considérer la théocratie comme une
valeur relative (plutôt qu’absolue). D’où
l’importance de commencer le raisonnement en expliquant l’origine
et la valeur des deux concepts. Le concept de démocratie exprime
l’idée d’un pouvoir qui appartient au peuple [demos =
peuple; kratos = pouvoir, autorité], et que le peuple transfère
à des personnes élues périodiquement au gouvernement de la
nation. Le concept de théocratie au contraire exprime l’idée
d’un pouvoir qui appartient à Dieu [theos = dieu]. Ce pouvoir est
spirituel, non politique, et il est exercé par les représentants
directs de Dieu que sont les évêques, ceux qui vivent en communion
spirituelle avec le Pape.
Nos gouvernements les plus récents ont
été fondés sur la démocratie.
L’Église, par contre, a été fondée comme une
théocratie. Le peuple d’Israël, à ses débuts,
lui aussi avait été fondé par Dieu comme une nation
théocratique. Or dans une théocratie les lois de gouvernement ne
changent pas, à moins que Dieu n’intervienne Lui-même pour
les changer. Cela nous prouve au moins une chose: que théocratie et
démocratie sont deux choses différentes. 1 [11] La logique
nous dit que si deux choses sont identiques, elles sont interchangeables, mais
si deux choses ne sont pas identiques, elles ne sont pas interchangeables, et
il serait absurde d’agir comme si elles l’étaient. Alors,
puisque théocratie et démocratie ne sont pas identiques, et que
de ce fait elles ne sont pas interchangeables, si quelqu’un voulait
remplacer la première avec la deuxième, ou vice-versa, comme
s’il s’agissait du pareil au même, il commettrait une
absurdité.
Malgré cela on constate qu’il existe de
nos jours un mouvement qui se propose d’agir exactement de cette
façon absurde. En effet, depuis quelques années des membres de la
hiérarchie catholique, des prêtres, des évêques, et
même des cardinaux, semblent refuser l’autorité du Souverain
Pontife sous prétexte que le Pape n’a pas le droit d’aller
contre l’opinion majoritaire des gens. En agissant de la sorte, ces
prélats semblent déterminés à faire fonctionner
l’Église, qui est théocratique par définition, avec
les règles démocratiques. On constate qu’ils voudraient que
les sondages d’opinion, fondement du processus démocratique, puissent
servir la religion comme ils servent la politique des nations. Ils agissent
comme s’il était permis de remplacer une loi de Dieu par une loi
humaine, là où aujourd’hui la majorité des gens
serait d’accord pour le faire.
Y a-t-il une attitude plus pernicieuse? Pour
vérifier la nature de ce piège, il suffit de repenser au film “Les
dix commandements”: On sait que Moïse, après quarante
jours d’absence, est descendu du mont Sinaï avec la Loi que le
Seigneur lui a donnée; et qu’au pied de la montagne il a
découvert que pendant son absence les gens de son peuple se sont presque
tous détournés du vrai Dieu. Leur nouveau dieu est uni idole, un
veau d’or. La question que je me pose est la suivante: si au moment de
découvrir l’infidélité du peuple Moïse avait décidé
de soumettre démocratiquement la Loi de Dieu au vote de ce
peuple, qui aurait obtenu la majorité des suffrages? Dieu ou
l’idole?
Le piège d’aujourd’hui est le
même. Mais qui peut encore le voir? Seulement celui qui n’est pas
malade d’orgueil, une maladie qui détruit les pupilles de
l’âme et finit par rendre l’homme spirituellement aveugle.
L’homme dont la vue intérieure est encore bonne n’a pas de
difficulté à reconnaître la vérité
présente dans l’affirmation qui suit: «La
Démocratie n’est pas faite pour les rapports qui unissent Dieu
à l’homme. Elle est faite seulement pour les rapports qui unissent
les humains entre eux. »
Même l’étymologie des mots exige cette
interprétation: la théocratie exprime une relation qui existe
entre l’homme et Dieu, la démocratie, elle, une relation qui
s’établit entre des personnes humaines.
Exemple: la théocratie pourrait être
représentée par une ligne verticale unissant le Ciel à la
Terre, la démocratie, elle, par une ligne horizontale qui irait
d’un point à l’autre du globe, mais toujours au niveau
terrestre.
|
Théocratie =
verticalité. l’autorité
est à Dieu. La loi est divine. l’autorité
est à l’homme. La loi est humaine. * * * On voit bien que
théocratie et démocratie ne sont pas la même
chose. En plus, chacune occupe une place qui lui est propre. |
Conclusion :
Les choses étant ce qu’elles sont, on ne peut s’imaginer que
la Loi humaine puisse remplacer la Loi de Dieu sans que rien ne change. Est-il
permis alors au chrétien de remplacer la Loi de Dieu avec une loi
humaine, et d’agir ensuite envers cette loi comme si elle venait de Dieu?
Sûrement pas! L’Écriture nous dit que l’homme qui
sciemment essaye de monter la loi humaine au niveau de la Loi divine (comme on
a essayé de faire pendant la Révolution Française avec le
couronnement de la déesse Raison sur l’autel de Dieu),
pèche contre l’Esprit.
4 - Quand la Démocratie entre à
l’Église.
Quand la démocratie décide
d’entrer à l’église, est-ce pour prier? Il faudrait
être bien naïf pour le croire. Prenons l’exemple des
évêques. Est-ce que le vrai évêque est celui qui fait
des sondages pour vérifier de quel côté souffle le vent
démocratique, ou bien celui qui, à l’exemple de Moïse,
met ses talents au service de la Loi de Dieu pour la protéger contre les
caprices des hommes?
De nos jours il arrive que certains
évêques et cardinaux ne soient plus attirés par
l’exemple de Moïse. Pourtant, ils sont les successeurs directs de
ceux qui, siècle après siècle, nous ont enseigné
que le bien est bien même si personne ne le fait, et que le mal est mal
même si tous le font. Lorsque la loi humaine est contraire à la
loi de Dieu, il n’y a pas un prélat qui ne sache ce qui lui reste
à faire, même au prix de sa vie si nécessaire. Le martyre?
Pourquoi pas? Y a-t-il un privilège plus grand, une grâce plus
grande que le martyre?
La palme du martyre est un signe de
prédilection de Dieu, proclamaient autrefois du haut de leurs chaires
les voix consacrées. Mais alors, pourquoi aujourd’hui un nombre si
élevé de ces prélats catholiques préfèrent-ils
le rang de professionnels du culte religieux plutôt que celui de Pasteurs
d’âmes? Auraient-ils oublié que leur activité
n’est pas un métier, mais une mission? [12] “Grande est ma douleur” est le titre du
message que la Sainte Vierge confie à don Stefano Gobbi le 15 septembre 1989, à Fatima. Ce message nous permet de
comprendre la gravité de la situation actuelle à
l’intérieur et à l’extérieur de
l’Église catholique. En voici une partie importante:
«Participez à ma douleur, ô fils
bien-aimés. Je suis votre Mère douloureuse. Mon Cœur
Immaculé est transpercé d’épines nombreuses et
douloureuses. La domination de mon adversaire s’est intensifiée,
et de jour en jour son pouvoir se répand dans les cœurs et dans les
âmes. De denses ténèbres enveloppent le monde à présent.
Les ténèbres du refus obstiné de Dieu. Les ténèbres
du péché, qui est commis, justifié, et qui n’est
plus confessé. Les ténèbres de la luxure et de
l’impureté. Les ténèbres de
l’égoïsme effréné et de la haine, de la
division et de la guerre. Les ténèbres de la perte de la foi, et
de l’apostasie. Dans le calice de mon Cœur Immaculé, je
recueille encore toute la douleur de mon fils Jésus qui revit
mystiquement les heures sanglantes de son agonie. Pour Jésus,
c’est un nouveau Gethsémani que de voir son Église si
violée et si désertée aujourd’hui. C’est un
nouveau Gethsémani que de voir la plus grande partie des Pasteurs dormir
dans l’indifférence et la tiédeur, tandis que
d’autres répètent le geste de Judas, et trahissent en
raison de leur soif du pouvoir et de l’argent. Le Dragon exulte devant
l’ampleur de la conquête qu’il vient de réaliser avec
l’aide de la bête noire et de la bête semblable à un
agneau. [13] En ces jours le diable se déchaîne contre
vous sachant qu’il lui reste peu de temps. Ainsi sont arrivés les
jours de ma grande douleur.
Grande est ma douleur à voir mon fils Jésus encore
méprisé et flagellé dans sa Parole, que les hommes
refusent par orgueil, et déchirent par des interprétations
rationalistes.
Grande est ma douleur à contempler Jésus, réellement
présent dans l’Eucharistie, mais de plus en plus oublié,
abandonné, offensé, piétiné.
Grande est ma douleur à voir mon Église divisée,
trahie, dépouillée et crucifiée.
Grande est ma douleur à voir que mon Pape est en train de ployer
sous le poids d’une croix très pesante, tandis qu’il est
entouré de la plus grande indifférence de la part
d’évêques, de prêtres et de fidèles.
Grande est ma douleur en raison du nombre de plus en plus vaste de mes
pauvres enfants qui parcourent le chemin du mal et du péché, du
vice et de l’impureté, de l’égoïsme et de la
haine, avec le grand danger de se perdre éternellement en enfer. ( ...
) Si vous saviez le châtiment
qui vous attend si vous fermez encore la porte de vos cœurs à la
voix angoissée de votre céleste Maman! Car, le divin Cœur de
mon fils Jésus a confié à mon Cœur Immaculé le
soin de vous conduire tous au salut par une tentative ultime et
extrême.»
5 - Péché et pécheur.
Jésus aime le pécheur, mais non le
péché. Son adversaire, qui est aussi le nôtre, aime le
péché et déteste le pécheur. Jésus absout le
pécheur mais condamne le péché. Son adversaire, qui est
aussi le nôtre, “absout” le péché et accuse le
pécheur. [14] (S’il
avait le pouvoir de condamner, nous serions déjà tous en enfer).
Bénir le pécheur est un acte de miséricorde. Cela est
digne de Jésus. Mais bénir le péché n’est pas
un acte de miséricorde. C’est une chose voulue par le
démon. Absoudre le pécheur est un acte digne de Jésus,
mais absoudre le péché n’est pas digne de Jésus.
Cela vient du démon. Voici l’argument: Au début du mois de
février 1996 un collège d’évêques
français s’est déclaré officiellement en faveur de
l’utilisation des condoms, en opposition avec le Magistère de
l’Église, c’est-à-dire en opposition avec les
enseignements et les directives du Pape. (Prétexte officiel:
prévenir le SIDA). Pour approuver la décision prise par ces
évêques, des chrétiens m’ont fait remarquer que
Jésus n’a pas condamné la femme adultère.
C’est vrai - ai-je pensé - mais en lui disant: “Va en
paix”, Jésus lui a dit aussi: “et ne pèche
plus”. Le “Va en paix” de Jésus m’est
alors apparu comme l’absolution constante du pécheur, et le “et
ne pèche plus” comme la condamnation constante du
péché. Absoudre et bénir le pécheur
(l’homosexuel par exemple), c’est un acte de miséricorde, et
c’est digne de Jésus, mais absoudre ou bénir le
péché (l’homosexualité), ce n’est pas un acte
de miséricorde, et ce n’est pas digne de Jésus. C’est
un acte digne du démon, son adversaire et le nôtre. C’est
une abomination. Le Pape Jean-Paul II
a dit:
“Dans certaines situations, l’observation
de la Loi de Dieu est difficile, très difficile même. Elle
n’est cependant jamais impossible”. Et pour compléter sa pensée il a cité des paroles
de St Augustin : “Dieu ne commande jamais des choses impossibles, mais en
commandant il t’invite à faire ce que tu peux et à demander
ce que tu ne peux pas; et il t’aide à pouvoir”.
Il est évident que le fait de rendre
officiellement légitime l’usage des condoms sous n’importe
quel prétexte équivaut à absoudre le péché,
non le pécheur. C’est un piège digne de l’adversaire
de Dieu et des hommes. De ce pas on voudra bientôt bénir des
mariages entre personnes du même sexe, et on trouvera des raisons
“légitimes” pour le faire. A-t-on déjà vu un
médecin cesser de lutter contre la maladie? Jamais un médecin ne
voudrait cesser de lutter contre la maladie, sinon à quoi servirait-il?
Or un évêque qui renonce à lutter contre le péché,
à quoi sert-il? Nous ne pouvons pas concevoir qu’un collège
de médecins déclare que le cancer ne constitue plus une maladie.
Or, pourrions-nous concevoir qu’un collège
d’évêques déclare que le péché
n’est plus péché? Eh bien, même si cela semble
impossible, cela s’est effectivement produit. Cela s’est produit au
mois de février 1996, en France, la nation que les chrétiens ont
toujours reconnue comme étant la “fille aînée de
l’Église”.
Comment donc des évêques ont-ils pu en
arriver là? Pourquoi ont-ils défié le Magistère sur
cela? Mystère! Cela demeure un mystère, sans doute relié
au Mystère
d’Iniquité qui fait que le Bon Dieu permet que les forces du
Mal aient le dessus sur les forces du Bien pour un certain temps, avant que le
Mal ne soit écrasé complètement par l’intervention
divine. Cela s’est déjà produit une fois lors de la mise
à mort de Notre-Seigneur. Cette mise à mort a été
une victoire temporaire du Mal sur le Bien, mais elle a été
promptement transformée en victoire du Bien sur le Mal par la Résurrection
du Sauveur. Il est impossible d’oublier les paroles prononcées par
Jésus à propos du grain de semence: que s’il ne meurt pas
d’abord, il ne peut germer et produire trente, soixante, cent pour un.
C’est une loi inscrite partout dans la nature. Mais l’Église,
peut-elle mourir? La question me pousse encore vers les messages de don Stefano
Gobbi, et en date du 1er janvier 1992 je trouve les paroles suivantes:
«Dans l’Église, les
ténèbres descendront encore plus denses. Elles réussiront
à envelopper toutes choses. Les erreurs se répandront davantage,
et beaucoup de personnes s’éloigneront de la vraie foi.
L’apostasie se répandra comme une épidémie: les
pasteurs et leurs troupeaux en seront frappés. Dans toutes les parties
de la terre, l’Église, ma pauvre fille crucifiée et
agonisante, aura beaucoup à souffrir. » (1er janvier 1992).
L’apostasie semble annoncer la mort prochaine de
l’Église, mais les chrétiens qui n’appartiennent pas
à l’esprit du monde savent que la mort physique n’est pas
dangereuse, car elle n’est pas véritable. Elle offre à
l’être humain le privilège de la résurrection, qui
est une libération. Pour prouver qu’il s’agit de
libération, voici un autre message que la Sainte Vierge a confié
à don Stefano Gobbi le 31 décembre 1992. Notre Mère céleste nous
dévoile les cinq signes qui vont précéder notre
libération. L’extrait choisi décrit le premier de ces
signes, celui des faux maîtres:
«Ne passez pas ces heures dans le vacarme et la
dissipation. Passez-les plutôt dans le silence, le recueillement et la
contemplation. Je vous ai annoncé plusieurs fois que la fin des temps et
la venue de Jésus dans la gloire sont très proches. Maintenant je
veux vous aider à comprendre les signes décrits dans la divine
Écriture. Ces signes vous signifient que son glorieux retour est
imminent. Ils sont clairement indiqués dans les Évangiles, dans
les lettres de St Pierre et de St Paul; et ils sont en train de se
réaliser maintenant, en ces années.
Le premier signe, c’est la diffusion des erreurs
qui conduisent à la perte de la foi et à l’apostasie. Ces
erreurs sont propagées par des faux maîtres, par des
théologiens célèbres qui n’enseignent plus les
vérités de l’Évangile, mais au contraire, des
hérésies pernicieuses, basées sur des erreurs et des
raisonnements humains. C’est à cause de l’enseignement de
ces erreurs que se perd la vraie foi et que se répand partout la Grande
Apostasie.
“Soyez attentifs. Ne vous laissez pas tromper.
Beaucoup chercheront à tromper bien des gens. Des faux prophètes
viendront et tromperont un très grand nombre de personnes”. [15] “Le jour du Seigneur ne viendra pas avant
que ne se répande la Grande Apostasie”. [16] “Des
faux maîtres viendront parmi vous. Ils chercheront à
répandre des hérésies désastreuses, et ils se
dresseront même contre le Seigneur qui les a sauvés. Beaucoup les
écouteront et mèneront comme eux une vie immorale. Par leur faute
la foi chrétienne sera méprisée. Par cupidité, ils
vous emberlificoteront avec de faux raisonnements”. » [17] (31
décembre 1992).
Il est évident que des erreurs de cette nature
ne sont pas des erreurs de distraction. La rébellion devient de plus en
plus ouverte, visible, officielle, ce qui constitue une menace pour le
Trône pontifical lui-même. En effet, c’est la première
fois que dans l’histoire de l’Église des
Évêques apostasient en groupe. Il est évident,
d’après ces signes, que le temps prophétisé de l’Abomination et de la Désolation approche à
grands pas.
6 - Primauté de Pierre.
Qui donc a reçu le charisme pour être le
fondement de l’unité de l’Église? Le Pape ou les
évêques? Sûrement pas les évêques. En effet,
c’est à l’apôtre Pierre que le Seigneur a dit: Je te
donne les clés du Royaume des Cieux. [18] Ce principe d’unité porte un nom
officiel depuis 2000 ans. Son nom est: Primauté
de Pierre. Sur la base de ce principe, les évêques
n’ont jamais eu le droit de remplacer le Pape, ni en tant
qu’individus, ni en tant que groupe d’individus, ou collège
épiscopal, ou synode épiscopal. Si le Seigneur avait voulu
s’adresser à l’ensemble des Apôtres, il aurait dit:
“Je vous donne...”, au lieu de: “Je te donne...”.
D’aucuns se demandent si les membres du collège des
évêques français ont tous voté en faveur de cette
prise de position contraire aux enseignements du Pape. [19] Non, pas tous. Mais en ce moment les évêques
fidèles au Pape se sentent repoussés aux arrière-bans,
comme si au lieu d’être des Pasteurs d’âmes ils
étaient des députés parlementaires; comme si leur religion
n’était plus une religion mais un parti politique; comme si le
collège épiscopal n’était plus un collège
épiscopal mais un parlement républicain, où siègent
des députés appartenant à des idéologies
divergentes, suffisamment divergentes pour créer des factions rivales.
Voilà la situation dans laquelle nous ont
placés les évêques qui ont osé remplacer
l’autorité de Dieu (théocratie) par l’autorité
de l’homme (démocratie) au sein de l’Église. [20] Leur esprit de contestation a engendré la
division au sein du Corps Mystique, une maladie qui conduit à la mort,
car tout royaume divisé en lui-même est destiné à
s’effondrer. [21] D’après le Secret de La Salette “Rome perdra la foi et deviendra le
siège de l’anti-Christ”. Il semble que le
troisième Secret de Fatima
redise la même chose, avec plus de détails. Sur la base de ces
révélations beaucoup de personnes sont convaincues que cette
crise aiguë pourrait survenir au tournant du siècle. «Mais
que deviendra donc l’Église, une, sainte, catholique, apostolique
et romaine, s’il faut que le Trône pontifical soit un jour
occupé par l’Adversaire, le “Singe de Dieu” ?
» [22] La réponse est simple: si le Trône pontifical est
occupé par un usurpateur, la Chaire
de St Pierre demeure vacante. Autrement dit, l’occupant du
Trône n’étant pas un vrai Pape, mais un simple fantoche
(habillé en pape), la Chaire de St Pierre à toute fin pratique
sera vacante. [23]
7 - L’élection d’un Pape:
conditions de validité.
Nombreux sont ceux qui se demandent s’il existe
une façon d’établir avec certitude
l’authenticité d’un pape. Par exemple, y a-t-il des
arguments qui peuvent permettre d’établir avec précision si
un pape est faux? [24] Oui, car on nous a toujours enseigné que pour
que l’élection d’un Pape soit valide il y a des conditions
à respecter, et ces conditions sont de trois types.
Le premier type ainsi que le deuxième ont trait
aux modalités d’élection. Le troisième, par contre,
est basé sur le Magistère. Voici, pour les trois, des exemples
présentés les uns après les autres:
A. - Élection irrégulière (cas n. 1): Si le Pape n’est pas encore mort, ou
s’il n’a pas démissionné de son propre chef, sans
contraintes d’aucun genre, l’élection est
irrégulière. Le nouveau “pape” est un imposteur, un
corps étranger, un pape-fantoche. |
B. - Élection irrégulière (cas n. 2): Si au Conclave le nombre
de cardinaux n’est pas le nombre requis, dans ce cas
l’élection est irrégulière, et le nouveau
“pape” est un imposteur, un pape-fantoche. Pour garantir la non altération de ce nombre
au cours d’une élection, le vote doit être personnel et
secret. Par exemple, il ne doit pas être électronique, public,
donné par procuration, ou donné à distance en dehors du
Conclave, à partir d’un hôtel, etc... |
C. - Contradictions (sur le Magistère): Par définition le Magistère de
l’Église ne peut se contredire. Un “pape” qui
parviendrait à dire le contraire [25] de ses prédécesseurs sur le plan du
Magistère, ne serait pas un Pape mais un imposteur, un fantoche
habillé en pape. |
Dans le cas d’un futur pape-fantoche, une ou
plusieurs de ces conditions seront présentes. [26] Cela permettra aux gens de bonne volonté de
savoir où chercher la vérité. À ce sujet, il est
intéressant d’écouter les explications que nous donne le
responsable national du Mouvement Sacerdotal Marial pour la France et la Suisse
Romande, le Père Georges Flieg.
[27]
«À propos du Pape il faut dire que:
1) - L’Église n’appartient pas au
clergé. Les évêques et les prêtres n’en sont
que les serviteurs, les gérants, et non les propriétaires. Les
fidèles ont le droit de demander à leurs évêques et
à leurs prêtres l’enseignement correct et intégral de
la Foi.
2) - La garantie que cet enseignement est correct et
intégral, c’est l’unité avec le Pape. Jésus a
placé l’apôtre Pierre comme fondement de son Église,
et le Pape est le successeur de Pierre. Nous devons aimer nos
évêques et nos prêtres, mais nous avons le droit
d’exiger l’unité parfaite avec le Pape, car nous ne suivrons
pas ceux qui renient son autorité.
Et pour être encore plus clair,
j’ajouterai ceci: Le jour où le Pape meurt, on parle de
“vacance du Saint-Siège”. Jusqu’à
l’élection d’un nouveau Pape, aucun cardinal, aucun
évêque ne peut changer quoi que ce soit dans l’enseignement
du Pape. Le nouveau Pape, pour
pouvoir être reconnu par tous comme le vrai successeur de Pierre, sera
évidemment fidèle aux dogmes de l’Église. Tous.
L’élection seule n’est pas suffisante, car l’histoire
de l’Église parle de certains papes qui ont été des
antipapes.
Supposons que le nouvel élu dise que les femmes
peuvent désormais devenir Prêtres (ce que Jean-Paul II a
déjà définitivement écarté), ou qu’il
nie une vérité du Credo, par exemple la divinité du
Christ, la présence réelle du Christ et de son Sacrifice dans la
célébration de la Sainte Eucharistie, ou quelque autre
vérité de la foi (purgatoire, enfer, etc.), il serait clair alors
que ce nouveau pape n’est qu’un faux pasteur, et nous ne devrons
pas le suivre.
Quelle que soit la durée de cette
“vacance”, il faudra s’en tenir à l’enseignement
du Catéchisme catholique. Nous savons que le Seigneur dénouera la
crise. Ce temps sera celui de la Grande Apostasie. ( ... ) Ce sera aussi le temps de la
fidélité héroïque ( ... ) des brebis qui formeront le “tout
petit reste” dont l’Écriture et les messages du “Livre
bleu” nous parlent. Ceux qui sont consacrés à Marie en font
déjà partie. »
8 - Synodes épiscopaux: infaillibilité
conditionnelle.
Un collège épiscopal est une
équipe d’évêques qui se réunissent pour
coordonner leur travail de pasteurs d’Église. On appelle parfois
cette réunion: un synode épiscopal. Aussi longtemps que les
évêques sont soumis au Pape, soit à titre individuel soit
à titre collectif, c’est-à-dire collégial, ou de
groupe, ils sont infaillibles autant que le Pape. Et puisque à travers
le Pape on se soumet à Dieu, lorsqu’une équipe
d’évêques se soumet à Dieu à travers la
soumission vouée au Pape, cette collégialité s’appelle:
collégialité théocratique.
Or, depuis quelques années le principe de collégialité
théocratique est en compétition, pour ne pas dire en
guerre ouverte, avec celui de collégialité
démocratique, une nouvelle invention qui consiste à
remplacer l’autorité papale avec celle du collège
épiscopal lui-même, lequel s’exprime par voix de majorité.
Ainsi donc, une majorité de voix humaines, celles des
évêques insoumis, pourrait s’arroger le droit de prendre la
place du Pape pour décider du vrai et du faux, du bien et du mal.
Vu que le nombre d’évêques qui
embrassent cette hérésie ne cesse d’augmenter, je me suis
posé la question à savoir si ces évêques demeurent
infaillibles même une fois séparés du Pape. La
réponse est non. Il serait absurde de continuer à leur
attribuer l’infaillibilité s’il devient évident
qu’ils ne sont plus en communion spirituelle avec le Pape, qui en tant
que Vicaire du Christ sur terre demeure la source infaillible de la
Vérité, et le fondement d’unité de toute
l’Église.
Afin que le phénomène de la Tour de
Babel ne se reproduise pas au sein de son Église, le Christ l’a pourvue
d’un fondement d’unité: un Chef infaillible. Donc,
l’héritage spirituel de l’Église du Christ
n’est pas démocratique, mais théocratique. Les
évêques le savent, et ils savent aussi, par voie de
conséquence, que la
connotation attribuée par Vatican II au terme collégialité
n’a rien à voir avec la collégialité
démocratique. Au sein de l’Église tout est
théocratique, tout relève d’un pouvoir - ou autorité
- qui vient de Dieu, et qui est d’ordre spirituel.
Ceci étant dit, comment interpréter les
efforts que font certains évêques pour essayer de placer
l’autorité de leur collège épiscopal au-dessus de
celle du Souverain Pontife? Comment expliquer des déviations aussi
graves et évidentes chez des personnes qui en principe sont la
lumière du monde et le sel de la terre?
Conclusion: Qui dirait “Non Serviam” au Saint-Père, le dirait à Dieu
lui-même. Il briserait la garantie d’unité que Dieu a
placé dans son Église en la personne de son Vicaire. (Au besoin,
revoir la section # 6 intitulée “Primauté de
Pierre”).
9 - La boussole des évêques:
l’infaillibilité papale.
Ce qui précède nous permet de comprendre
au moins une chose: que les évêques qui décident de faire
des sondages pour savoir ce que le peuple pense de la loi de Dieu,
dévaluent la loi de Dieu et finissent par se dévaluer
eux-mêmes. Contester l’autorité du Saint-Père, ou la
refuser en se servant du concept de démocratie comme s’il
s’agissait de théocratie, n’est pas une erreur banale. [28] Qu’adviendra-t-il
des brebis si le berger auquel elles ont été confiées
refuse d’utiliser la précieuse boussole que Jésus, Berger
divin, lui a laissée en héritage: la Chaire de St Pierre, l’infaillibilité
pontificale en matière de foi, doctrine et morale? Chaque catholique
sait que celui qui représente la Vérité sur la terre,
c’est le Vicaire du Christ. Pourquoi le contester? Pourquoi vouloir
crucifier la Vérité? Pourquoi refaire ce qu’ont fait les
membres du Sanhédrin il y a deux mille ans? Les trois extraits qui
suivent ont pour but de nous dévoiler la prise de position du Ciel au
sujet du Pape Jean-Paul II et de son magistère infaillible. Le premier
nous est donné par le Père Éternel. Il a été
reçu le 30 octobre 1995 par un Fermier
américain [29] qui a
préféré l’anonymat.
1. - «Mes chers enfants, tous doivent savoir,
et c’est ma volonté que vous le sachiez, qu’il est
important, pour le destin de votre âme, que vous soyez fidèles et
obéissants à votre Pontife, l’homme que j’ai choisi
de toute éternité pour vous diriger, vous, mon Israël, mon
peuple choisi, à travers le désert de ce temps du second exode.
L’homme qui maintenant occupe la Chaire de Pierre a reçu son
autorité de Moi, et quiconque lui désobéit, lui fait
obstruction, ou rajoute au poids de sa croix, n’échappera pas
à ma justice. Je suis un Dieu de miséricorde et de justice. Je
peux aussi être un Dieu sévère. Si le ton des messages qui
vous sont donnés par les prophètes d’aujourd’hui vous
semble sévère, c’est parce qu’il reflète votre
infidélité, ainsi que l’orgueil qui vous amène
à prendre le chemin de la perdition. ...
Celui qui maintenant est assis dans la Chaire de
Pierre a reçu avec cette Chaire la plus grande croix et la plus lourde
que quelqu’un ait porté jusqu’à présent. En
acceptant sa charge, votre Pontife a hérité d’une
accumulation considérable d’erreurs humaines de jugement. Le poids
de toutes ces erreurs, additionné au poids d’enseigner le
véritable Évangile dans un monde dominé par Satan, forme
la croix la plus lourde qui ait jamais existé, exception faite de celle
que mon Fils a porté en gravissant son propre Calvaire. Je dis malheur
à tous ceux qui, dans l’Église de mon Fils, se sont
placés hors de l’autorité du Pape, et ont donné
l’exemple de la désobéissance en remettant en question son
autorité et son enseignement.
Malheur, malheur, malheur à tous ceux qui
présentement complotent contre lui, font obstruction à son
enseignement, défient son autorité, et nient son
infaillibilité lorsque, assis dans la Chaire de Pierre, il enseigne la
doctrine et la morale. En tant que votre Dieu et Créateur, je vous
exhorte à vous soumettre avec une parfaite humilité à
l’autorité et aux enseignements de votre Pontife avant que ma main
de justice ne tombe sur vous. Mes anges ont pris position et attendent. La
séparation du blé d’avec la paille va commencer quand votre
Pontife, fatigué, montera au Calvaire et que, conformément
à ce qui lui a été mis dans le cœur, il fera
connaître les vérités qui divisent l’Église
dont il est le Pasteur.
Ceux qui maintenant le servent, mais seulement du bout
des lèvres, ceux-là briseront les rangs et se joindront à
ceux qui, nombreux, complotent présentement pour s’emparer de son
pouvoir. Voyant ceci comme sa plus grande chance, Satan lancera une grande
attaque contre l’Église de mon Fils afin de l’écraser
une fois pour toutes. La souffrance de tous les fidèles deviendra la
semence de laquelle jaillira une nouvelle grande et glorieuse Église.
L’Église de mon Fils parcourra le même chemin que son Fondateur
a parcouru jusqu’au sommet du Calvaire. “Le Pasteur sera
frappé, et le troupeau dispersé”.
N’abandonnez pas le Pontife que Je vous ai
choisi! Offrez même vos vies en holocauste. Votre sacrifice me sera
agréable. Puis viendra la résurrection. Le Royaume de mon Fils
atteindra sa maturité. Des nuages du Ciel Je ferai descendre la
Cité Sainte entourée de splendeur et de gloire, et voilà
que le Repas de Noces mentionné par mon Fils pourra commencer.
Maintenant veuillez recevoir ma Justice et ma Miséricorde avec repentir.
Ce sont mes dernières paroles. Votre Père qui vous aime.»
Les deux prochains extraits proviennent de la
série: “La Vraie Vie en
Dieu”, écrite par Vassula
Ryden. [30] Le premier
contient des paroles sévères de Jésus à
l’adresse de ceux qui trahissent son Église en se moquant du Pape
Jean-Paul II et de son Magistère. Le deuxième, du 22 octobre
1996, contient des paroles d’encouragement de Jésus à ses
brebis fidèles. Si le ton du premier est sévère, le ton du
deuxième est en revanche très doux.
Premier extrait: - «Ces Caïns ont persisté dans l’apostasie
durant plusieurs décennies, ne démordant pas de leur
scélératesse. Ils s’accrochent aux illusions et au
mensonge. Ils piétinent mes dévots et ceux qui restent
fidèles à mon Pierre. Oui, ils ridiculisent tous ceux qui croient
encore à lui. Ces Caïns nuisent à mon Église, au
point qu’ils ont transformé mes yeux en une fontaine de
larmes...» [31]
Deuxième extrait: - «Restez fidèles aux enseignements de ce Pape, qui
sont sains parce que fondés dans la Vérité. Je suis la
Vérité. Mes petits enfants, ne vous égarez pas loin de la
Vérité. Restez dans la Vérité. En restant dans la
Vérité, vous resterez en Moi. » [32]
Nous venons de constater que les messages que
Jésus nous fait parvenir par l’entremise de Vassula sont parfois
tendres, parfois véhéments. Lorsqu’ils sont
véhéments ils ont pour but de démasquer l’Adversaire
[33] et ses acolytes humains. On a l’impression de
revivre l’Évangile, là où Jésus s’en
prenait aux pharisiens, les traitant de “sépulcres
blanchis”. Et qui voudra-t-on crucifier cette fois-ci, étant
donné que Jésus n’est plus là pour payer de sa vie?
10 - Une question de fidélité.
Au temps du Concile Vatican II le Pape Paul VI a
exprimé son désarroi en criant au monde: “La fumée de Satan est entrée
dans le Temple Saint de Dieu”. Il s’était rendu
compte que certains Pères Conciliaires ne suivaient pas le chemin de la
Vérité. Or de nos jours cette fumée semble toujours
présente. Elle a même augmenté, dans le sens que la
moitié des évêques sont contre l’autre moitié.
Les premiers obéissent au Pape, les autres le critiquent. Les premiers
se plient à son Magistère, les autres préfèrent y
aller de leurs initiatives personnelles, même si contraires au
Magistère de Jean-Paul II. On
dirait que la “fumée de Satan” que Paul VI a aperçue
à l’intérieur du Concile - symbole vivant du Temple Saint
de Dieu - n’était pas un phénomène transitoire. En
effet au cours des années cette même fumée a
persisté et s’est développée au point de constituer
une menace pour le Trône Pontifical lui-même.
Étant donné qu’à
l’heure du Grand Schisme
prophétisé et donné comme imminent il faudra choisir entre
l’une ou l’autre de ces deux parties, laquelle allons-nous choisir?
La réponse est simple: la partie qui mérite notre
fidélité est celle qui sait donner l’exemple de la
fidélité au Berger Suprême et légitime, le Pape de
Rome élu régulièrement. Aujourd’hui ce Berger porte
le nom de Jean-Paul II. L’évêque véritable ne le conteste
pas mais se soumet fidèlement à son Magistère infaillible.
Il est reconnu que rien n’est vraiment acquis de
façon absolue et définitive le temps que dure notre vie en ce
monde. À chaque instant nous pouvons tout gagner et tout perdre. Bien
que conçu à l’article de la mort, un acte de parfait
repentir a permis à Dismas - le Bon Larron - de tout gagner. Mais
pour d’autres il pourrait s’agir du contraire. Salomon
lui-même, qui pourtant avait reçu le don de sagesse, une sagesse
proverbiale, l’a perdue le jour où il a décidé de
suivre les conseils des ses épouses étrangères et
idolâtres. Or il semble qu’aujourd’hui des savants
théologiens et des Pères Conciliaires cherchent à imiter
Salomon jusque dans sa faute. Au lieu d’écouter les conseils de
leurs épouses légitimes: Soumission, Obéissance,
Humilité, Chasteté, “Serviam”, ils
préfèrent se laisser séduire par des épouses
nouvelles, étrangères et idolâtres, dont les noms
signifient exactement le contraire. Il y a cinquante ans ils étaient
encore tous unanimes dans l’enseignement de la Vérité. Ils
nous disaient que l’homme ne doit pas modifier la Loi divine, que la loi
divine est déjà parfaite, que si on corrige la Loi divine on fait
un pas vers le désordre, et que ce désordre est
péché, et que le salaire du péché est la mort. [34]
Aujourd’hui certains d’entre eux font
vraiment le contraire de ce que tous ont enseigné pendant des
siècles. Ils se permettent de contester l’enseignement du Pape,
fondement d’unité. Et leur savoir humain les rend d’autant
plus agressifs. Devant cette situation critique, la Sainte Vierge
elle-même s’empresse de nous donner quelques conseils. Elle le fait
par l’entremise de son instrument, don Stefano Gobbi, qui le 2 septembre 1980, à New York, a
reçu le message suivant.
«Regardez vers la grande lumière que mon
Cœur Immaculé a donné à l’Église: mon
premier fils de prédilection, le Pape Jean-Paul II. À partir de
maintenant cette lumière deviendra beaucoup plus forte, tandis que la
bataille se fera plus âpre. Ce Pape est signe de mon extraordinaire
présence auprès de vous. Il devient la pierre d’achoppement
pour tous mes ennemis, et l’écueil qui suscitera la grande
division. Peu nombreux sont ceux qui suivent son enseignement sûr et
inspiré! ( ... ) Même
certains de mes fils de prédilection continuent à ne pas tenir
compte de lui, et l’on tombe ainsi dans les plus profondes
ténèbres. L’Église de ce pays est tellement malade
et blessée.
Vous, fils consacrés à mon Cœur
Immaculé, soyez l’exemple vécu de l’amour au Pape, de
la fidélité au Pape, de la totale unité au Pape. Ainsi un
grand nombre de fils désorientés se sentiront attirés par
vous sur le chemin de l’unité et du salut dans la foi.
Bientôt l’Apostasie éclatera au grand jour. Seuls se
sauveront de la menace du naufrage, dans la foi, ceux qui seront avec le Pape.
Avec lui je vous bénis tous, et vous encourage à marcher dans la
confiance et le filial abandon. »
11 - Abomination et Désolation.
Comment interpréter ces exemples de
rébellion au Magistère du Saint-Père le Pape Jean-Paul II?
Est-ce que cela signifie que l’abomination et la désolation
annoncées par le Christ et ses prophètes sont déjà
là, présentes et actuelles? Pas vraiment. L’abomination et
la désolation véritables ne parviendront à leur
apogée que lorsqu’il n’y aura plus de Pape, et
qu’à sa place il y aura un imposteur habillé en pape
(d’où l’expression: “pape-fantoche”). Les
prophètes nous disent qu’il sera très applaudi par les
masses. Pourquoi? Parce qu’il leur dira des choses agréables
à entendre.
Pour que l’élection d’un pape soit
régulière, nous savons que le magistère
(l’enseignement) de ce dernier doit être en accord avec celui de
ses prédécesseurs, à défaut de quoi il y a des
fortes chances que le Mensonge se soit installé à la tête
de l’Église pour la diriger à la place de la
Vérité. Il est évident, en effet, que la présence
d’un faux pape sur le Trône Pontifical engendrerait la plus aberrante
des situations, la plus abominable aussi, et que l’apothéose des
applaudissements orientés vers sa personne ne ferait que souligner
davantage l’étendue de la Grande
Apostasie prophétisée. Voici ce que Jésus nous dit
à ce sujet par l’entremise d’une autre de ses petites voix: Maria Valtorta. [35]
«Que personne ne vous égare en aucune
manière: il faut au préalable que se produise l’Apostasie,
et que se révèle l’homme de péché,
l’être de perdition, l’adversaire qui
s’élève contre tout ce qui porte le nom de Dieu, ou
reçoit un culte, au point de trôner en personne dans le temple de
Dieu, et de se donner lui-même pour Dieu. Ne vous souvient-il pas
qu’étant parmi vous je vous disais ces choses? Vous savez bien
maintenant ce qui lui fait obstacle, et le contraint de ne se
révéler qu’en son temps. Oui, déjà le Mystère d’Iniquité
est à l’œuvre. Que seulement soit écarté celui
qui lui fait obstacle, et alors se révélera l’Impie.
»
Nous savons que le Christ a agonisé sur la
croix pendant trois heures. Il est possible qu’à
l’Église aussi soit réservée une agonie de trois
“heures”, l’équivalent pour nous de trois semaines, ou
de trois mois. (On ne peut exclure la possibilité que cette
période soit celle de l’exil que le Pape semble destiné
à subir juste avant sa mort. Aux yeux du monde cette mort pourra
apparaître naturelle ou accidentelle. Le sera-t-elle vraiment?) Suivra la
mise au tombeau, et les “trois jours” d’attente. Pour nous
ces trois jours signifieront peut-être trois mois, ou trois ans. Mais
à la fin le Bien triomphera sur le Mal, la Vie sur la Mort, grâce
à la Résurrection qui nous attend.
La troisième partie du Secret de Fatima,
celle qui officiellement n’a pas été
dévoilée, semble résumée dans deux messages que don
Stefano Gobbi a reçu
respectivement le 1er mai 1994, et le 11 mars 1995, à Rome le premier,
à Fatima le deuxième. Les voici un à la suite de
l’autre, à commencer par celui de Rome.
Message de Rome: «L’heure du calvaire est arrivée pour
l’Église, appelée à s’offrir en holocauste, et
à être immolée sur la Croix de son martyre sanglant.
L’heure du calvaire est arrivée pour cette pauvre humanité
qui commence déjà à vivre les heures douloureuses de son
châtiment. » (1er
mai 1994).
Message de Fatima: «Ici, Je vous veux spirituellement avec Moi parce que
maintenant vous entrez dans la dernière période de votre
siècle, au cours de laquelle les événements prédits
par Moi parviendront à leur plein accomplissement. C’est pourquoi
aujourd’hui, dans ce lieu même où je suis apparue, je veux
vous manifester mon secret. Mon secret concerne l’Église.
Dans l’Église se répandra au niveau mondial et parviendra
à son terme la Grande Apostasie. Le schisme s’accomplira dans un
éloignement général de l’Évangile et de la
vraie foi. Dans l’Église entrera l’homme inique qui
s’oppose au Christ. Il portera en son sein l’abomination de la
désolation en accomplissant l’horrible sacrilège [36] dont a
parlé le prophète Daniel. [37] Mon secret concerne l’humanité.
L’humanité atteindra le sommet de la corruption et de
l’impiété, de la rébellion contre Dieu, et de
l’opposition ouverte à sa loi d’amour. Elle connaîtra
l’heure de son plus grand châtiment, celui qui vous a
déjà été prédit par le prophète
Zacharie.» (11 mars 1995). [38]
Aujourd’hui la réaction que plusieurs
ecclésiastiques ont devant l’annonce de la mort de leur
Église semble identique à celle qu’autrefois les douze
Apôtres ont eue devant l’annonce de la mort de leur
Maître. Pour comprendre les deux réactions, celle des
Apôtres d’autrefois et celle des Apôtres
d’aujourd’hui, il serait convenable de relire
l’Évangile, là où Jésus parle à ses
Apôtres de la façon dont il va mourir. [39] La réaction des Douze? Refus. Obstruction.
Surdité. Les Apôtres (qui n’avaient pas encore reçu
le Saint-Esprit) aimaient “trop” leur Maître pour accepter
des prédictions aussi “saugrenues”. Au moins à une
reprise l’apôtre Pierre s’est permis de dire tout haut ce que
les autres pensaient tout bas, pour essayer de convaincre Jésus de
changer d’idée. On sait la réponse que Jésus lui a
donnée: Vade retro, Satana!
(Recule loin de Moi, Satan!). La leçon que nous pourrions en tirer
est la suivante: l’amour vrai préfère se sacrifier
lui-même plutôt que de sacrifier la volonté de Celui qui le
dirige d’en haut. La caractéristique principale de l’amour
vrai est qu’il pense aux intérêts de Dieu (et du prochain)
avant même de penser à ses propres intérêts. [40]
12 - Dans le Divin Vouloir, le remède.
Dans le fascicule: “Messages du Ciel,
dédiées aux deux Cœurs” l’auteur, un Fermier
américain anonyme, nous confie le message suivant:
«L’horrible abomination dont parle mon
loyal serviteur et prophète Daniel est l’esprit de
rébellion qui s’infiltre maintenant dans mon saint Temple, ma
seule et véritable Église. Si vous pouviez seulement comprendre
comment et pourquoi la première abomination Nous fut si
détestable, vous pourriez voir clairement pourquoi Nous sommes si
rebutés par la présente abomination qui empeste et fermente
partout à travers l’Église, en commençant par
l’intérieur même des murs du Vatican, et en se poursuivant
dans chacun de ses segments (les diocèses). Étant donné
que plusieurs bons évêques, prêtres, hommes et femmes nous
aiment, Moi et mon Église, alors ils refusent de se laisser aller
à reconnaître cette abomination à l’intérieur
de mon Église, telle que décrite par Daniel. Ils essaient de
l’expliquer en la repoussant, en la minimisant, ou en prétendant
qu’elle n’existe pas.
Je connais leur grand amour pour mon Église,
mais Je leur dis qu’ils ne me font pas plaisir en niant cette
abomination, en la minimisant, ou en l’ignorant. En outre, plusieurs
autres de mes bons enfants, afin de ne pas voir cette “horrible
abomination” se tiennent occupés à combattre tous les
autres maux, tels que l’avortement et l’injustice sociale, ce qui
est important. Mais tous ces autres maux ne sont que le fruit de la grande et
horrible abomination. ( ... )
Alors, où est le remède? Je suis le
remède! Un retour à l’obéissance est le
remède aussi bien pour les maux spirituels qui envahissent tout mon Corps Mystique, que pour mes enfants
qui souffrent de maladies physiques. Avant qu’une guérison
physique, en dehors de la médecine, puisse arriver, la personne malade
ou en mauvaise santé devra d’abord se réconcilier avec Moi.
» (12 juin,
1995). [41]
L’Esprit Saint transformera
l’humanité comme il a autrefois transformé les
Apôtres réunis au Cénacle avec Marie. L’Esprit Saint
remplira la terre de ses dons, et les hommes pourront enfin compter sur un
courage, une force, une intelligence, un savoir, une sagesse, une
piété très au-dessus des niveaux actuels, puisqu’ils
accepteront de sacrifier leur volonté humaine au profit de la
Volonté Divine, et que de cette “greffe mystique”
naîtra l’amour vrai. [42] À
preuve, voici ce que Jésus a dicté, le 28 juillet 1995, au Fermier américain,
rédacteur des “Messages du Ciel dédiés aux deux
Cœurs”. [43]
«Le Royaume de Dieu, c’est la “Volonté de Dieu”.
L’humanité fut créée pour habiter le Royaume de
Dieu. Par sa désobéissance, l’homme a quitté le
Royaume de Dieu. Depuis ce temps il a erré sur la terre, et il a
même perdu sa royauté sur elle. Dieu a promis de restaurer son
Royaume, et le temps de la restauration de ce royaume est MAINTENANT
arrivé. ( ... ) Mes enfants,
je veux que vous sachiez plus de choses au sujet de mon “Royaume”.
Alors que Dieu est partout, sa demeure se trouve seulement là où
règne sa Volonté.
Quand Je me suis incarné dans le sein de ma
sainte Mère, elle est devenue la sainte demeure de Dieu. La
Trinité entière a fait sa demeure en son sein. Pour rendre cela
possible, le “Royaume de Dieu” devait être présent en
elle. Ceci veut dire qu’elle a renoncé à sa volonté,
et que la Volonté de Dieu est devenue sa volonté. ( ... ) Le “Royaume de Dieu”
demeurait en elle comme il demeurait en Adam et Ève avant que leur
désobéissance n’entraîne la perte de la grâce.
S’il en avait été autrement je n’aurais pu
m’incarner et faire en elle ma demeure. Toute la Rédemption aurait
été perdue. Tout cela était présent dans la
pensée de Dieu avant la Création. Vous pouvez maintenant voir
comment j’ai élevé la Vierge pure au-dessus de toute
créature afin qu’elle puisse devenir ma Mère. Maintenant je
fais appel à vous tous, mes enfants, afin que vous sachiez ce
qu’il faut savoir, vous reconnaissiez ma Mère, et vous lui
accordiez l’honneur que Moi-même lui accorde. Ceci est ma
volonté.
Aujourd’hui vous êtes tous invités
à venir dans mon Royaume pour y vivre dans ma Divine Volonté, tout comme ma Mère l’a fait.
Pour faire cela vous devez apprendre à renoncer complètement
à faire votre volonté. Ceci ne peut se faire en un jour, et ne se
fera pas en un jour. Vous devez d’abord convertir vos cœurs de
façon sincère, vous repentir, faire pénitence, et prier.
Demandez-moi chaque jour de prendre votre volonté et de l’échanger
contre la mienne. Allez à ma Mère qui a passé toute sa vie
dans ma Volonté, et demandez-lui de prendre votre volonté pour
l’échanger contre la mienne. Plus tôt vous ferez cela, plus
tôt Je reviendrai. » (28 juillet 1995).
Lutte entre les Charismes et
les “Puissances”.
1 - Le “Culte
Vineyard” (ou “Toronto
Blessing”, ou “du Saint Rire” ).
Une vision intérieure [44] m’avait permis de constater deux choses importantes;
la première, que dans la nature le bon Dieu a mis toutes sortes
d’énergies nécessaires à la vie; la deuxième,
que ces mêmes énergies, normalement faites pour la vie,
entraînent la mort si de façon explicite nous accordons au diable
l’autorisation de se mêler de nos affaires. J’avais compris
aussi que leur abus (utilisation excessive, mais aussi mauvaise utilisation)
pouvait transformer toutes les forces vitales en forces mortelles, les formes
de vie en formes de mort. Pour finir, j’avais reçu confirmation
que le maître de l’abus et du désordre, c’était
bel et bien celui que nous appelons “l’Adversaire”.
Dans tout cela, il me manquait peut-être une dernière partie, car
à l’intérieur de moi il y avait d’autres questions
qui tâchaient de se frayer un chemin. Par exemple, dans des moments de
calme il m’arrivait de réfléchir de la façon
suivante: “Vu que les forces présentes dans l’univers
(visible et invisible) appartiennent à Dieu qui les a
créées, comment l’Adversaire peut-il s’en servir pour
nous nuire? Qui lui donne tous ces droits, toutes ces permissions? Est-ce Dieu?
Pourquoi Dieu, qui est tout puissant, souverain, maître de tout,
permettrait au démon d’utiliser contre nous les énergies de
l’univers ?”
Dans sa bonté, le Seigneur a bien voulu
m’aider encore une fois sur une question intrigante. Voici ses
explications.
«Celui qui fait entrer le démon dans la
danse, et lui donne tous les droits, c’est l’homme. Lorsque Dieu a
créé l’être humain, Il s’est lié
à la décision de le laisser libre de faire alliance soit avec les
puissances du bien soit avec les puissances du mal. Ce don de Dieu à
l’homme s’appelle, comme tu sais, libre arbitre. Lorsque
l’homme choisit de s’allier à l’Adversaire, celui-ci
agit avec l’autorité qui lui est conférée par
l’homme. Dieu pourrait bien interdire au démon d’agir, mais
cela irait contre l’engagement qu’Il a pris de toujours respecter
la liberté de choix déjà accordée aux hommes de se
faire aider par qui ils veulent. Même lorsque Dieu a permis le massacre
des Innocents, puis la crucifixion de l’Innocent, Satan est entré
dans la danse sur invitation, une invitation faite par les hommes. Dieu laisse
faire. Devrait-il s’interposer de force? Et dans ce cas, où
trouver le mérite dont l’homme a besoin pour accéder au
Paradis, sa récompense éternelle?»
Ici j’ai compris le pourquoi réel de la
prière, la raison importante qui pousse la Sainte Vierge à nous
répéter sans cesse: priez, mes enfants, priez, priez, priez. En
effet, si l’homme a le droit d’appeler à son service les forces
du mal (les esprits démoniaques) et d’en profiter, comme certains
en profitent, il a aussi le droit d’appeler à son service les
forces du bien (les esprits angéliques), et d’en profiter. Puisque
certains d’entre nous se spécialisent dans le mal, pourquoi
d’autres ne se spécialiseraient pas dans le bien? Puisque par
volonté divine nous avons le droit fondamental de choisir avec qui nous
voulons faire alliance, le bien ou le mal, pourquoi ne pas exercer ce droit en
choisissant le bien? Ce droit, me semble-t-il, devient même un devoir
pour ceux qui veulent le triomphe du Bien, et le cherchent de
façon active, au lieu d’attendre passivement qu’il leur
tombe dessus.
J’ai aussi compris le sens profond de la phrase
de St Paul aux Éphésiens: “Notre lutte n’est pas
contre des créatures de chair et de sang, mais contre des Puissances et
des Dominations”. [45] Puissances et Dominations ne sont pas faites de chair
et de sang comme nous. Ce sont des esprits angéliques supérieurs.
Depuis que certains d’entre eux se sont révoltés contre
Dieu, d’angéliques qu’ils étaient, ils sont devenus
démoniaques, mais sans pour cela perdre leur intelligence et leur force
nettement supérieures à la nôtre. D’où la
nécessité pour nous de demander aux esprits célestes de
veiller sur nous et de venir à notre aide si les démons nous
menacent. Et la menace est pratiquement continuelle. La preuve est dans les
textes qui suivent, quatre en tout. Le premier nous vient de Maria Valtorta:
message reçu en 1943. Le deuxième et le troisième sont du
Père Gobbi, qui les a publiés dans le “Livre bleu” du
MSM. Le quatrième est un article déjà publié en
1996 dans un journal d’Ottawa, et qui dénonce certaines pratiques
charismatiques à l’allure passablement loufoque.
1. - Maria
Valtorta: “I Quaderni”, vol. 1 (1943), p. 183.
Le 19 juillet 1943. Jésus dit: «Lucifer,
dans ses manifestations, a toujours voulu imiter Dieu. De même que Dieu
donne à chaque nation du monde son ange protecteur, Lucifer lui donne
son démon. ( ... ) Or
l’ordre de Lucifer à ses démons est le suivant:
“Semez partout horreur, erreur, désespoir. Faites en sorte que les
peuples se détachent de Dieu en le maudissant”. Les démons
obéissent, et sèment horreur et désespoir. Ils éteignent
la foi, étouffent l’espoir, détruisent la charité.
Sur ces ruines, ils sèment la haine, la luxure, l’athéisme.
Ils sèment l’enfer. Et ils y réussissent parce qu’ils
trouvent du terrain propice. Mes anges aussi luttent pour la défense de
la nation qui leur est confiée. Mais ils ne trouvent pas du terrain
propice, et à cause de cela ils se voient contraints de céder du
terrain à leurs ennemis de l’enfer. Pour vaincre, mes anges
auraient besoin d’être aidés par des humains vivant dans le
bien et pour le bien. Ils en trouvent. Mais leur nombre est trop petit par rapport
à celui des humains qui ne croient pas, n’aiment pas, ne
pardonnent pas, ne savent pas souffrir. Je vous répète ce que je
vous ai déjà dit: ( ... )
Au-dessus de vos rangs, la vraie guerre est entre les anges et les
démons. »
2. - Stefano Gobbi: Message de la Sainte Vierge.
Milan, le 2 octobre, 1993. «Dans le temps de
la grande épreuve, je vous invite à rendre plus fort le lien qui
vous unit à vos Anges gardiens. Ils ont une tâche
particulière et importante à exercer envers vous, surtout en ces
derniers temps. ( ... ) C’est
à vos Anges gardiens qu’est confiée la tâche de vous
protéger des grandes ténèbres qui vous entourent, pour
vous faire marcher dans la lumière de la vérité, de la
sainteté, de la pureté, de l’humilité, de la confiance,
de l’amour. Les Anges gardiens ont ensuite la tâche
d’être la défense de votre vie. Nombreuses et sournoises
sont les embûches que vous dressent chaque jour les esprits mauvais, les
démons qui se sont répandus dans le monde, et qui agissent partout
pour conduire les âmes à la damnation éternelle. Leur
action est maintenant devenue puissante parce qu’elle s’est
associée à la force qu’ont les moyens de communication
sociale, comme la presse et la télévision. Avec un raffinement
sournois, le mal est diffusé sous la forme de bien, le
péché comme un exercice de la liberté personnelle, la
transgression de la Loi de Dieu comme une nouvelle conquête de cette
pauvre humanité pervertie. Fortes et continuelles sont les attaques des
esprits mauvais pour vous frapper, même dans votre vie physique, par des
accidents, des malheurs, des attentats, des maladies, des calamités, des
explosions de violence, des guerres, des révolutions! C’est
à vos Anges gardiens qu’est confiée la tâche de vous
protéger contre tous ces maux.
( ... )
Les Anges gardiens ont enfin la tâche de
combattre avec vous dans la même bataille, pour obtenir la même
victoire. Dans la grande épreuve qui est désormais
arrivée, la grande lutte devient plus forte et sanglante entre la Femme
vêtue de soleil et le Dragon rouge, entre les forces du bien et les
forces du mal, entre le Christ et l’anti-Christ. C’est une bataille
qui se déroule surtout au niveau des esprits: les esprits bons contre
les esprits mauvais, les anges contre les démons, St Michel Archange
contre Lucifer. Vous êtes impliqués dans cette grande lutte qui
vous dépasse. Vous devez alors être particulièrement unis
à ceux qui vous sont proches dans ce grand combat, qui ont une grande
puissance dans cette lutte, vous aident à combattre et vous assurent la
victoire. »
3. - Stefano Gobbi: Message de la Sainte Vierge.
Rio de Janeiro, Brésil. Le 29
septembre 1995. «Grâce à la réponse que partout je
reçois de mes petits enfants, j’interviens pour abréger les
temps de la grande épreuve, si douloureuse pour vous. ( ... ) Les temps seront
abrégés parce que la grande lutte qui se livre entre Dieu et son
Adversaire se déroule surtout au niveau des Esprits, au-dessus de vous.
Cette terrible bataille se déroule entre les Esprits célestes et
les Esprits infernaux, entre les anges du Seigneur et les démons, entre
les Puissances du ciel et les Puissances de l’enfer.
Dans cette grande lutte, une tâche
particulière est confiée à l’archange Gabriel, qui
vous revêt de la force même de Dieu; à l’archange Raphaël,
qui verse un baume de guérison sur toutes vos blessures; à
l’archange Michel, qui conduit toutes les cohortes angéliques
à la victoire complète sur les cohortes infernales. C’est
pourquoi je vous confie à la puissante protection de ces Archanges, ainsi
que de vos Anges gardiens, afin que vous soyez guidés et défendus
dans la lutte qui se déroule maintenant entre ciel et terre, entre le
Paradis et l’Enfer, entre saint Michel archange et Lucifer
lui-même. Celui-ci apparaîtra bientôt avec toute la puissance
de l’anti-Christ. Vous êtes ainsi préparés au grand
prodige qui s’accomplira quand, par le triomphe de mon Cœur
Immaculé, descendra sur le monde la rosée de la
Miséricorde divine. »
4. - “Toronto Blessing”
Le quatrième texte, découvert par hasard
il y a quelques mois, m’a fourni une preuve supplémentaire de la
présence réelle des Esprits maléfiques, qui sont aussi
très sournois car ils savent se déguiser d’une
manière tellement sophistiquée que sans l’aide
spéciale du Saint-Esprit (une aide désirée, voulue, et
humblement demandée dans la prière), il est pratiquement
impossible de les reconnaître. Toutefois, que le lecteur se sente libre
de croire ou de ne pas croire à l’interprétation des faits
qu’ici lui est proposée. Sauf que... le refus de croire devrait
tôt ou tard être mis à l’épreuve par une
lecture calme et détendue réalisée devant le Saint
Sacrement, comme un acte d’adoration. S’exposer au rayonnement
salutaire du Très-saint Sacrement offert à l’adoration des
humbles est un geste vraiment très important lorsqu’on a besoin
d’aide surnaturelle pour exercer notre discernement, ou découvrir
où passe la ligne qui sépare l’univers du bien de celui du
mal! [46] Il s’agit d’un article de journal qui en
même temps est un témoignage. La personne relate les faits qui se
sont produits devant elle. [47] Le sujet traité est un nouveau culte, que
certains appellent le “Saint
Rire”. D’autres l’appellent encore “Toronto Blessing”
(en français: Bénédiction
de Toronto) parce que les rendez-vous internationaux réservés
à ce genre de “culte” (plusieurs voudraient qu’on le
qualifie d’ “activité pieuse”, mais eux-mêmes se
sentent gênés de le faire) ont connu leur premier essor important
dans la ville de Toronto. L’expérience rapportée a
été vécue en 1996. La journaliste Sylvia MacEachern a
assisté à une séance de “Saint Rire”, et son
témoignage a été ensuite publié en anglais par le
journal d’Ottawa: “The Orator” (vol. 6, n. 1). En voici la
traduction:
ADORATEURS SELON LE STYLE
“VINEYARD”.
«Il y avait une foule d’environ 1000
personnes, y compris des catholiques romains. Le programme type était:
1) Musique rock (avec tambour). 2) Enseignement. 3) “Ministère”. |
Durant les séances de
“ministère” des gens poussaient des cris aigus comme
à l’annonce d’une mortalité, ou se lamentaient comme
des pleureurs à gage, ou pleuraient comme des bébés,
aboyaient comme des chiens, gloussaient comme des poulets, chantaient comme des
coqs, sifflaient comme des serpents, grognaient comme des cochons, rugissaient
comme des lions. L’un d’eux émettait même des bruits
semblables à un fil électrique qui éclate et fait des
étincelles. [48] Un bon nombre des personnes présentes se
crispaient, tremblaient, s’élançaient, ou tournoyaient.
Dans certains cas leurs contorsions débutaient sans l’intervention
de personne, en d’autres cas elles commençaient quand une
équipe chargée de faire du “ministère” priait
sur elles. Les contorsions s’intensifiaient pendant la prière. Le
refrain de ces prières était: “Encore! Encore! Encore!
Mettez-en encore Seigneur! Allez-y, Seigneur! Emplissez! Emplissez!
Emplissez-le!” Puis il y
avait ceux qui riaient de façon incontrôlable, ceux qui faisaient
du lèche et suce, ceux qui se roulaient sur le plancher, ceux qui
passaient leur temps étendus au sol, ( ... ) et une femme qui donnait
l’impression de vivre l’expérience sexuelle de sa vie ( ...
) Il y avait un jeune homme qui
ressemblait au “Roi Lion”, et qui rugissait comme lui. Il émettait
des rugissement rauques, essayait de se relever du plancher, découvrait
qu’il y était fixé, riait de ne pas pouvoir se lever, puis
rugissait de nouveau. Finalement, en dépit de cette “sainte
colle”, de ses rires et de ses rugissements, ce jeune homme trouva moyen
de ramper jusqu’au mur. À ce moment il était en état
d’“ébriété”. Il donnait
l’impression d’être ivre, et se conduisait comme une personne
ivre, vraiment ivre. Le pauvre type essayait désespérément
de se mettre debout en appuyant son corps chancelant contre le mur. Il se
levait à moitié, puis, l’air hébété,
s’arrêtait un moment pour faire l’inventaire de la situation.
Pour finir, il glissait à nouveau sur le plancher.
Parmi toute cette foule turbulente, il y avait ceux
qui étaient frappés par une sorte de force invisible. ( ...
) Chaque coup invisible envoyait
leur corps, ou des parties de leur corps, dans une nouvelle direction. Clac! La
partie supérieure du torse partait vers l’avant. Clac! Le torse
était envoyé violemment en arrière. Clac! Le torse allait
vers la gauche. Clac! La tête basculait avec violence vers l’avant.
Une jeune femme attrayante, aux cheveux coulants et foncés, était
prise par ce jeu de “frappe” et se laissait “frapper”
à une vitesse incroyable. Parfois tout ce que l’on pouvait voir
dans la foule, c’était une longue crinière de cheveux noirs
flottant dans les airs. Elle s’en servait pour fouetter l’air dans
un sens, ensuite dans un autre. Pendant ce temps les deux membres de
l’équipe en charge du “ministère” se tenaient
non loin d’elle, et riaient. Ils riaient tellement qu’ils avaient
de la difficulté à se tenir debout! Il y avait des corps dans les
allées, sur les chaises, et sous les chaises. Alors on a vite
empilé les chaises pour faire place au nombre grandissant de ceux qui
voulaient que l’on prie sur eux, et ensuite vivaient le “repos dans
l’esprit” étendus par terre. Leurs corps couvraient
littéralement le plancher, comme des ordures. Le samedi
après-midi l’effervescence était à son comble. Il ne
restait plus rien à faire, excepté rire, se crisper, tournoyer.
Même l’équipe en charge du “ministère”
était dans cet état. Les “prieurs”, de même que
les “catcheurs”, [49] donnaient l’impression d’être
partis vers un monde onirique. Ils étaient incapables de se tenir. Cela
défie toute description. Il est vrai qu’au cours de ce
rassemblement les gens ne sont pas tombés tous à terre. Ils
n’ont pas tous fait des bruits d’animaux, et ils ne sont pas tous
tombés dans un état d’ébriété. Mais
cela est arrivé à un grand nombre. Au fait, pour devenir
adorateurs selon le style “vineyard”,
nombreux sont ceux qui reviennent deux ou trois fois à ce genre de
séances.
À présent les promoteurs de ces
activités “religieuses” ont pris l’habitude de nous
mettre en garde en disant: “Ne mettez pas toute votre attention sur les
manifestations”. Mais ensuite ils se lancent dans des rapports
variés sur la façon dont “Dieu s’est
montré” ou “Dieu est venu” (expressions à la
mode) à l’occasion de rassemblements qui ont déjà eu
lieu. Comme preuve que “Dieu s’est montré”, ils
décrivent ce beau chaos, et racontent l’état d’enfer
qui en est résulté! Plus cet état d’enfer est grand,
plus les promoteurs sont convaincus que “Dieu est venu”, et
qu’Il les a bénis de sa “présence manifeste”.
Cette “présence”, disent-ils, est prouvée par les
manifestations. » [50]
Oui, la lecture de cet article m’a appris
quelque chose de nouveau, mais elle m’a surtout permis de prendre
conscience que dans mon âme il y avait encore quelque chose
d’irrésolu. J’aurais voulu en savoir plus sur les signes
tangibles qui permettent aux hommes de reconnaître la présence
d’esprits démoniaques dans leur vie, ou dans celle des autres. Des
mots tels que: spiritisme, occultisme, satanisme, envoûtements, tarots,
magie noire, magie blanche (!), maléfices, sciences occultes,
exorcismes, messes noires, sectes, étaient pour moi comme des
êtres vivants, mais sombres, hermétiques,
impénétrables, entourés de mystère. Et à
cette belle liste venait se joindre maintenant un nouveau né: le culte “Style
Vineyard”, le “Toronto Blessing”, le “Saint Rire”. Un jour je
réfléchissais sur la signification réelle qu’il
faudrait attribuer au mot occulte, lequel s’emploie pour quelque
chose qu’on ne voit pas, ne remarque pas, ne soupçonne
peut-être pas, mais qui existe réellement. Il existe caché.
Caché comment? De façon absolue, ou bien...
- “Tu es né curieux, Johannes. Mais
maintenant il importe que tu me dises si tu cherches le savoir pour le savoir,
ou si tu cherches le savoir pour améliorer ton sort et celui de ton
prochain”.
- “Seigneur, lisez Vous-même dans mon
cœur. Le savoir pour le savoir ne m’intéresse pas”.
Sur le moment cette phrase n’a pas eu de suite,
mais un mois plus tard un ami m’a donné des feuilles qui
contenaient un message “du Ciel”, selon lui. Vu le nombre effarant
de faux messages qui circulent parmi les fidèles et les
demi-fidèles, les convertis et les faux-convertis, les mystiques et les
faux-mystiques, j’ai commencé à lire le dit
“message” avec la plus grande méfiance, prêt à
contre-attaquer sur ce qui aurait pu m’apparaître contraire
à l’orthodoxie ou au bon sens. Mais... surprise! Au fur et
à mesure que j’avançais dans ma lecture, j’avais
l’impression que le dit message était en ligne avec ce que le bon
Dieu m’avait déjà appris sur les forces cosmiques et les
ondes électromagnétiques si convoitées par l’Adversaire.
Le texte, qui était rédigé en anglais, avait comme titre: “The Sliders”,
autrement dit: Les
“Faufileurs”. Étant donné qu’il
répondait, mais pas n’importe comment, à des questions qui
germent dans l’esprit de plusieurs d’entre nous,
l’idée de “faire aux autres ce que je voudrais que les
autres me fassent” m’a poussé à le traduire en
français. Le résultat, me suis-je dit, finira
inévitablement entre les mains de personnes intéressées à
ce genre de questions. Et en attendant que l’Église se prononce,
cela aura au moins permis à ces personnes de bénéficier
d’un minimum d’information sur le sujet. (Au besoin, lire
l’article qui fait l’objet de la section # 2 de ce même
chapitre).
2 - Les “Faufileurs”.
(Titre original anglais: “The Sliders”).
Voix surnaturelle:
« Nous les appelons “Sliders”
(traduire “Faufileurs”,
ou “Glisseurs”). Ce sont
des Entités qui n’appartiennent pas au monde qui est le
vôtre, mais elles ont l’habitude de se faufiler un peu partout dans
les flots invisibles d’énergie naturelle présents dans
notre Création. Ces réseaux d’énergie naturelle ne
sont pas perceptibles par l’œil humain, mais votre science fait de
grands pas dans la compréhension de ce phénomène cosmique.
Certains groupes occultes et ésotériques connaissent ces ondes
d’énergie, et s’arrangent pour en tirer profit, car
l’être humain est en mesure de manipuler ces énergies. La
glande pituitaire, la glande pinéale, l’hypothalamus du cerveau,
sont des antennes qui absorbent ces courants électromagnétiques
cosmiques. C’est à partir de ces glandes que le corps humain est
électrifié. Ces longueurs d’onde énergétiques
peuvent être utilisées pour la guérison du corps humain,
pour susciter miracles et prodiges dans le domaine de la santé, et
même pour déplacer des objets. Elles peuvent aussi être
utilisées pour modifier ou influencer les perceptions sensorielles et
les sentiments humains. Cela est possible parce que, chez l’humain, la
vie émotive et sensuelle est régie par un système physique,
chimique et bioélectrique, et les champs magnétiques peuvent
influer sur ce système. (Voilà pourquoi dans notre dimension
spirituelle, la seule chose qui compte pour Nous en ce qui concerne les
humains, c’est leur volonté. Elle est toujours libre de ses choix.
Et pour être en mesure d’accueillir notre sainte Volonté,
elle est guidée et alimentée par une conscience qui la rend
capable de triompher de n’importe quelle influence d’origine
naturelle, en se projetant au-delà de la matérialité dans
laquelle elle se trouve).
Ces puissantes Entités utilisent les
mêmes champs magnétiques que Nous. Vos médiums les sollicitent dans le seul but de servir leur
volonté humaine. C’est ainsi que pour atteindre leurs objectifs
humains ces médiums affectent notre Création. Certains types
d’êtres humains absorbent ces énergies comme des
éponges. D’autres ont la faculté d’amplifier,
manipuler, modifier, ou influencer le champ magnétique autour
d’eux. D’autres sont “détecteurs” et peuvent
donc percevoir des phénomènes. D’autres encore sont
“récepteurs”, ou “transmetteurs”. D’autres
possèdent tous ces attributs réunis, ce qui les rend aptes
à devenir des médiums puissants, capables de réaliser
prodiges et miracles. [51]
Au-delà de leurs intentions ou désirs de surface, les
individus qui acceptent de servir comme médiums deviennent les disciples
de Satan et de son monde “souterrain”, rempli de puissances et de
prodiges naturels. Ce sont de véritables sorciers, les sorciers de vos
temps modernes. Ils pénètrent sans autorisation dans la dimension
des esprits, bons ou mauvais, et faisant fi de notre Volonté divine et
éternelle, ils violent les mystères de notre Création. Ils
manipulent à leur gré les individus et le monde matériel.
Ils créent le désordre de façon subreptice. Ils seront
jugés sévèrement par notre Tribunal, car en secret ils
sont motivés par l’orgueil et la présomption. ( ... )
Nous sommes ici au prises avec un monde où
règne le pouvoir, où dominent les “Puissances”, et
où il n’y a pas de dons charismatiques. Ces derniers ne sont pas
transmis par contact humain. Ce ne sont pas des “énergies”
que l’homme peut manipuler au gré de sa volonté ou de sa
fantaisie. Les vrais dons charismatiques se forment d’une façon toute
simple là où Nous décidons de réaliser notre
œuvre, comme Nous le voulons, quand Nous le voulons, par le biais
d’une relation intime réalisée avec un instrument que
Nous-mêmes choisissons. À travers notre instrument, c’est
Nous qui avons le contrôle, car c’est à Nous que ce
contrôle revient, et c’est Nous qui devons continuer à le
garder. Pour être en mesure de discerner, il vous faut de
l’humilité. L’énergie magnétique naturelle
peut être manipulée pour obtenir du pouvoir et des pouvoirs. Satan
enseigne ces secrets de notre Création, et en ce moment il prépare
sournoisement une stratégie de destruction au cœur même de
l’Église.
Certains individus, indépendamment de leurs
intentions initiales, ont ouvert les portes de l’enfer en devenant
entièrement réceptifs à ces énergies naturelles.
Ils ont obtenu des dons médiumniques qui leur fournissent du pouvoir.
Maintenant ils sont contaminés par ces entités, qui demeurent
accrochées à eux comme des sangsues. Nombreux sont ceux qui ne se
rendent pas compte de ce qui se passe, mais les vrais “disciples de
Satan” s’ouvrent volontairement et librement. Ils accueillent en
eux ces présences obscures afin d’accroître leurs pouvoirs, [52] les
accroître par des influences diaboliques. Ce que vous appelez Toronto Blessing, ou
“Bénédiction de Toronto” dérive d’une
source médiumnique branchée sur des circuits
énergétiques naturels, et totalement contaminée par les
forces diaboliques. La personne qui a lancé cette
“bénédiction” en Afrique du Sud est un médium
intégral. Les entités créent de la confusion et des
“manifestations” qui ont l’apparence d’effusions du
Saint-Esprit, mais elles ne le sont pas. Cette
“bénédiction” ne vient pas de Dieu.
Prenez garde mes enfants! Bientôt vous aurez
besoin d’exorcismes et de prières de délivrance pour
stopper l’invasion de ces puissants intrus qui circulent à travers
les circuits énergétiques que les êtres humains, en
symbiose avec Satan, se plaisent à manipuler. Ces “Faufileurs” peuvent
s’accrocher à vous comme des sangsues, contribuer à
dissiper lentement et sûrement votre vie spirituelle, et vous conduire
dans des voies sans issue. Ces entités se moquent de vous. Elles font de
vous des faux prophètes, et les mots stupides qui sortent de votre
bouche ne veulent absolument rien dire, ni pour vous, ni pour Nous. Vous
êtes témoins de la façon dont elles s’y prennent pour
vous dénaturer outrageusement, et pour vous transformer en animaux
rampants, bondissants, et poussant toutes sortes de cris. Dieu ne prend aucun
plaisir à voir ses enfants devenir victimes de ces phénomènes
diaboliques. Le Prince des ténèbres possède un certain
pouvoir sur notre Création. [53] Les circuits d’énergie cosmique nous
appartiennent. Ils font partie de notre Création. Mais les “Faufileurs” circulent au cœur
de ce monde invisible, et ils en abusent. Ils vont piétiner vos
facultés humaines, vous clouer au sol. Ils vont se servir de vous pour
réaliser leur plan.
Maintenant cette “confusion” est parmi
vous et en vous parce que mon peuple ne profite pas assez de ma sainte
Présence eucharistique. Lentement, puissamment, cette
“confusion” envahira une grande partie de l’Église, et
le Mouvement charismatique se verra totalement contrôlé par des
Puissances médiumniques. Bientôt il deviendra sectaire, et des
divisions apparaîtront parmi vous. Un certain nombre de prêtres, de
pasteurs, de chefs spirituels, gémiront en voyant la dévastation
de leur bergerie. D’autres perdront la foi. Des guides spirituels
perdront leur réputation. Mes disciples auront à faire face à
un temps de grandes humiliations. Le mouvement du Renouveau charismatique tombera à zéro [54] parce que
très peu de chefs spirituels répondent vraiment à notre
appel qui les invite à venir au désert, pour s’enraciner et
vivre dans et par la présence réelle du Christ dans
l’Eucharistie. ...
La “Bénédiction de Toronto”
n’est pas un “renouvellement”, comme certains
l’imaginent. Il s’agit plutôt d’une régression
spirituelle complète. ( ... )
Comme conséquence de cette régression
l’Église catholique s’effondrera dans plusieurs
régions du globe. Les apparences seront bonnes, de
l’extérieur. Il s’agira pourtant d’une catastrophe
spirituelle majeure. En vérité, les catastrophes naturelles ne
sont rien en comparaison de tout ceci. L’œil humain, à lui
seul, ne verra rien. La sagesse et l’intelligence des hommes ne sauront
ni comprendre ni saisir la supercherie. Pourtant elle sera très
présente, et beaucoup s’égareront à cause
d’elle. Les gens se réjouiront de ce qu’ils seront
témoins d’un flot de miracles et de prodiges. Les gens se
sentiront bien. Plusieurs seront séduits par de grandes guérisons
et des “manifestations” de toutes sortes. Le
phénomène sera identifié et perçu comme un grand
mouvement de régénération de l’Église. Les
esprits diaboliques susciteront des merveilles pour confondre les gens. [55]
Certains prêtres sont contaminés de la
tête aux pieds par la puissance médiumnique transmise par les
“Faufileurs”. Ils
produisent de véritables “filets d’énergie” qui
contrôlent les individus. Ils sont assistés par ces “Faufileurs” qui leur enseignent
comment procéder. Les techniques sont celles que les groupes
ésotériques venus de l’Orient ont importées.
D’ailleurs, la façon dont ils procèdent dans leur
imposition des mains est devenue une technique de transfert
d’énergie cosmique sur les glandes du cerveau. Certains
prêtres et pasteurs se font mener par le bout du nez par ces
sociétés de “Faufileurs”
puissants et invisibles qui se servent d’eux pour détruire
l’Église. La “Bénédiction de Toronto”est
une porte qui a été ouverte par ce médium d’Afrique
du Sud. Plusieurs d’entre vous l’ont traversée.
D’autres la traverseront. Mais attention. C’est un piège! (
... ) Un temps de grande confusion
envahira bientôt le Peuple de Dieu, les pauvres disciples du Seigneur,
car leurs chefs charismatiques et leurs prêtres cherchent le pouvoir pour
eux-mêmes plutôt que de le chercher pour Dieu uniquement.
Des pouvoirs... Parce que la tentation est trop grande, et l’épreuve de
la croix trop difficile à supporter avec patience. [56]
Des pouvoirs... Parce que vous voulez suivre votre propre volonté, et pour
cela vous êtes prêts à faire fi de tous les décrets
de notre sagesse éternelle. [57]
Des pouvoirs... Parce que toute connaissance spirituelle véritable passe
forcément par le dépouillement total de votre moi humain, et
parcourt le long chemin de notre désert purificateur. Épreuve
pénible, au point que plusieurs choisissent de ne pas passer par cette
porte étroite du salut. [58]
Des pouvoirs... Parce que dans votre ambition vous voulez contrôler et
dominer, et parce que secrètement vous caressez le rêve de devenir
le point de mire de tout le monde. Cela correspond à un faux zèle
pour le royaume, et va contre les intérêts spirituels de
l’Église.
Moi, J’ai attendu patiemment pendant plusieurs
années avant de débuter ma mission en public. Mon
ministère était humble et rapide. Les gens voulaient la gloire,
et je leur donnais l’amour de Dieu. Je ne vous demande pas de battre des
records lorsque vous travaillez pour le Royaume de Dieu le Père. Vous
voulez des pouvoirs? Vous en aurez. La puissance que vous convoitez, vous la
recevrez de la main des “Faufileurs”.
Des phénomènes étranges se produiront parmi vous. Vous
deviendrez un sujet de moquerie pour les nations. Tout ceci parce que vous ne
voulez pas vous établir et vivre dans mon Cœur eucharistique, ni
aimer à travers Lui, qui est l’Alpha et l’Oméga de
toute vie spirituelle existante sur la terre. Ce temps de confusion sera votre
châtiment. Vous apprendrez la leçon de la façon la plus
dure, à travers d’amères humiliations.
On peut s’emparer des puissances et les
manipuler, tandis que les dons charismatiques octroyés par le
véritable Esprit de Dieu ne peuvent pas être utilisés de
cette façon-là. Notre travail à Nous se fait dans le
royaume intime de l’instrument que Nous avons choisi, dans un espace
très particulier. Pour passer un test comme celui-ci, il n’y a que
l’humilité. C’est elle qui vous permettra d’arriver au
bon discernement. La clé, c’est l’humilité.
Maintenant ( ...) vous allez être livrés à
vous-mêmes. Le temps est venu pour Moi de me retirer. Les
événements prendront le pli qu’ils voudront. Ce temps de
confusion sera le fruit de votre rébellion contre Moi. Je
détourne mon visage de ce chaos. [59] Amen. »
Message reçu le 11 juin 1995. (Fête de la
Sainte Trinité).
3 - Un “détail” pouvant servir
à identifier les faux mystiques.
Le texte des “Faufileurs” vient de nous signifier
qu’aujourd’hui plus que jamais l’Adversaire est prêt
à se déguiser en Ange de lumière. Ce contexte favorise
l’apparition de prophètes, mystiques, et chefs charismatiques de
tout acabit. Certains sont bons en apparence, mais faux dans la substance.
Devant cette situation, de nombreuses personnes se demandent comment distinguer
le vrai du faux dans ce domaine. L’épisode qui suit sort
d’un important chapitre de l’histoire moderne, celui de
Napoléon, et semble fournir des éléments de réponse
à cette question. Il offre un exemple éloquent qui peut, à
mon avis, aider les âmes de bonne volonté à
reconnaître ce qui est de Dieu et ce qui ne l’est pas, à
l’intérieur du Corps Mystique, l’Église. Voici
l’épisode.
Au sommet de la gloire que les succès
militaires lui avaient assurée, Napoléon Bonaparte décida
de se faire couronner empereur par le Pape, car il voulait que son pouvoir,
gagné par les armes, soit reconnu par tous comme venant de Dieu,
c’est-à-dire sacré. Pris de court le Pape accepta de le
couronner. Or pendant la cérémonie d’investiture qui fut
célébrée le 2 décembre 1804 à
l’Église Notre-Dame de Paris, Napoléon n’a pas
attendu que le Pape accomplisse le geste rituel de prendre la couronne et de la
lui poser sur la tête. De façon arbitraire il a lui-même
fait ce geste. Il a pris la couronne impériale et l’a
placée sur sa tête. Les historiens disent qu’il a fait ce geste
en prononçant la phrase: “Dieu me l’a donnée,
malheur à celui qui osera y toucher!”
En agissant de la sorte Napoléon a
démontré qu’il préférait se couronner
lui-même plutôt que de se faire couronner par un autre homme,
fût-il Pape, et son geste a transformé la cérémonie
religieuse de son investiture en une mise en scène destinée
à faire accroire aux gens que l’autorité suprême de
l’Empire lui avait été conférée par Dieu,
alors qu’en réalité il s’était servi
lui-même, et de façon arbitraire. La distance qui sépare un
titre reçu d’un titre volé est énorme. Aussi vaste,
disons-le, que celle qui sépare le vrai du faux, le bien du mal. Mais
dans le temps où ces choses se sont produites personne n’a osé
parler. [60]
LE FAMEUX
“SACRE” DE NAPOLÉON 1er |
Tableau de: Jacques Louis David. Musée
du Louvre. Paris. |
À l’exemple de Napoléon, de nos
jours certaines personnes refusent toute autorité qui ne soit pas la
leur, et même si parfois elles décident de se mettre à
genoux devant l’autel de Dieu, elles le font plus par
intérêt que pour exprimer leur vraie soumission à la
Volonté de Dieu. Comment faire pour connaître les intentions
réelles d’une personne qui s’agenouille devant l’autel
de Dieu? Existe-t-il un moyen susceptible de nous laisser savoir si une telle
personne est vraiment sincère? Heureusement la Providence de Dieu a
voulu que ce moyen existe. C’est un “petit” détail
(petit et en même temps grandiose, visible et en même temps
invisible), qui ressemble au geste de Napoléon. Le faux mystique, ou le
chef non légitime (imposteur, usurpateur), est tellement pressé
de se voir sacré, consacré, couronné, qu’il fera
n’importe quoi pour s’emparer du symbole du pouvoir (la mitre, la
crosse, l’habit, la tiare, la couronne, etc...) SANS ATTENDRE que le
pouvoir représenté par ce symbole lui soit conféré
par qui de droit. [61]
De nos jours, comme par hasard, nombreux sont les
personnages qui s’auto proclament évêques, prêtres,
abbés, abbesses, et même papes, et qui pour mieux séduire
s’habillent en conséquence. Leurs admirateurs nous
répètent: Y a-t-il du mal à s’habiller en
évêque, ou à se promener avec une crosse? Pourquoi se faire
tant de souci pour une crosse qui, au fond, n’est qu’un simple
bâton? À qui cela peut-t-il nuire? À personne. Où
est donc ce grand mal qu’on prétend, qu’on soupçonne?
Le mal n’est peut-être pas très visible, car le
Maître de l’occulte l’a occulté, mais il est
présent. Il ne se voit pas beaucoup parce qu’il n’est pas
dans la crosse comme telle, ou dans la mitre, ou dans la couronne, ou dans
l’habit, mais dans l’esprit de l’individu qui s’empare
de ce symbole de pouvoir sans que le pouvoir qu’il représente lui
ait été conféré ou transmis. C’est
l’équivalent d’une auto-proclamation, alors que, nous le
savons bien, Dieu seul a le droit de s’auto proclamer. Et
d’ailleurs, si dans notre société civile un citoyen non
autorisé décidait de s’habiller avec l’uniforme
d’un officier de police, d’un juge, d’un roi, ou d’une
reine, et d’agir en conséquence, quelle suite un tel geste
n’aurait-il?
Le pourquoi de ce détail providentiel est que
l’homme ne doit pas être privé de tout moyen susceptible de
l’aider à reconnaître où est la vérité. [62] Par exemple,
au moment du grand choix décisif, qui est celui de la Grande Apostasie, il faudra
s’attendre à ce que certains de nos chefs charismatiques se
déclarent en faveur du faux Pape, alors que d’autres se
déclareront contre. Chacun choisira en fonction de ce qu’il est,
et non en fonction de ce qu’il aura toujours voulu paraître. Cela
signifie que malgré leurs nombreux charismes, souvent authentiques,
certains de ces grands chefs “mystiques”, au moment crucial du
grand choix n’auront pas le charisme essentiel de la
fidélité. [63] Manqueront de
fidélité ceux qui auront utilisé leurs charismes pour
“paraître”. Et il y aura des débandades. Parmi leurs
disciples il y en aura qui auront la douloureuse impression de se sentir
abandonnés en mer, comme éjectés d’un navire conduit
par des traîtres déguisés en amis mais vendus à
l’ennemi. S’il est vrai que mieux vaut prévenir que
guérir, l’âme de bonne volonté devrait commencer
à prévoir ces choses. En effet, lorsque le faux Pasteur (le faux
Pape) sera en place, et que les faux charismatiques se rangeront de son
côté, [64] la confusion
sera grande, et le désespoir risquera de s’emparer de ceux qui
n’auront pas été prévenus, ou qui de façon
volontaire auront négligé toute forme de préparation. [65]
Appendice
Récits
1 - Trois exemples sur la Divine Volonté.
En parlant de Luisa
Piccarreta, nous avons vu que l’objectif de ses écrits est de
nous encourager à vivre dans le Divin
Vouloir. Poussés par le désir de bien faire, beaucoup de
gens se demandent quelle différence il y a entre faire la
volonté de Dieu et vivre dans la volonté de Dieu. Puisque
j’avais ce problème, j’ai demandé au Bon Dieu [66] de m’aider à le résoudre. Comme
réponse explicative j’ai eu trois images mentales.
- 1 -
Chauffeur privé.
Tout d’abord je me suis trouvé au volant
de ma voiture, en train de conduire comme je fais d’ordinaire. Sentant la
présence d’un passager à ma droite, j’ai
tourné la tête pour voir de qui il s’agissait. À ma
grande surprise j’ai découvert qu’il s’agissait de
Jésus. De Jésus. Jésus lui-même. Il se tenait
là, tranquillement assis, et finissait par me donner toutes sortes de
bons conseils sur quel chemin prendre, où tourner, quand ralentir, etc.
Moi, je suivais ses conseils, et avec gratitude, car ces conseils, je le voyais
bien, m’étaient fort utiles. J’ai alors entendu une voix
silencieuse me suggérer de l’intérieur: “C’est
cela FAIRE ma Volonté”.
Quelques instants après je me suis trouvé
assis côté passager. En regardant vers ma gauche pour savoir qui
conduisait, j’ai découvert, à ma très grande
stupéfaction, que mon illustre Passager d’il y a un instant
était devenu mon chauffeur privé. Jésus en personne avait
pris place au volant de mon auto, et la conduisait très bien. Nous
avions simplement changé de place. Et avec Jésus comme chauffeur
j’avais l’impression que le monde n’était plus le
même, que jamais nous n’aurions pu avoir d’accidents graves.
Je me sentais en sécurité. J’aurais même pu fermer
les yeux et relaxer pendant que Jésus conduisait. Et la voix silencieuse
m’a alors suggéré: “C’est cela VIVRE dans
ma Volonté”.
Je me souviens d’avoir pensé, à
haute voix peut-être: “Est-ce normal tout cela? Est-ce possible
que le Bon Dieu devienne maintenant mon chauffeur privé?”
À ces paroles, dites ou pensées, Jésus a répondu: “Qu’est-ce
qui est plus facile, mourir sur la croix ou te servir en tant que chauffeur
privé?”. Puisqu’il continuait à conduire, et de
façon très naturelle, je lui ai encore dit: “Si
c’est vous qui conduisez à ma place, aurai-je le droit de relaxer?
De fermer les yeux si je me sens fatigué? Et si je tombe
endormi?”. Mon divin et adorable Chauffeur a souri, puis m’a
répondu: “Si tu tombes endormi, je m’occuperai
Moi-même de tout”.
Ici
j’ai compris que lorsque l’homme renonce à sa propre
volonté pour vivre dans la Volonté divine, c’est comme
s’il cédait au Seigneur le volant de son auto
(c’est-à-dire la direction de sa propre vie). Les avantages qui en
découlent sont sans nombre. [67]
Je me suis encore permis de dire à mon
Seigneur: “Seigneur, n’avez-vous pas l’impression qu’il
manque quelque chose pour faire comprendre encore mieux, et à tout le
monde, ce que vous me permettez de comprendre par intuition et par grâce?
N’auriez-vous pas une image supplémentaire pour ceux qui,
poussés par la bonne volonté, ont soif de mieux comprendre?
J’ai l’impression que cette leçon est trop importante pour
ne pas lui donner une suite ...”
- 2 -
Les échecs.
Comme d’habitude, mais jamais sans surprise, une
image s’est présentée. J’ai vu deux Êtres qui
jouaient aux échecs. À moi tout seul je n’aurais jamais
imaginé que le Bon Dieu puisse jouer aux échecs avec le Diable,
et pourtant... Mais il fallait comprendre que c’était juste une
image. Je me suis donc appliqué à comprendre l’image.
Tout d’abord j’ai compris que les
pièces du jeu représentaient des êtres humains. Je me suis
reconnu dans un pion... Et j’ai réalisé qu’aux
échecs même un simple pion peut être précieux, si par
exemple il se trouve à la bonne place, au bon moment. (Tout
dépend du plan stratégique conçu par Celui qui mène
le jeu). Je regardais le jeu aller quand tout à coup j’ai
réalisé que le Bon Dieu était en position de
désavantage. J’ai pensé: “Impossible. Le Bon Dieu
est plus fort que le Diable. Le Diable est une simple créature et ne
peut gagner contre son Créateur. Le Créateur est forcément
plus intelligent et habile que sa créature, quelle qu’elle soit
l’intelligence de cette dernière”.
Et pourtant... Le désavantage du Bon Dieu
était bien visible, ce qui fait que je me suis mis à regarder mon
Créateur avec des yeux suppliants. J’étais l’enfant
qui regarde son père tout puissant battre en retraite devant un
mystérieux adversaire vêtu de noir. Je le voyais souffrir et
presque pleurer chaque fois que le jeu l’obligeait à céder
l’une de ses pièces si précieuses. L’enfant que
j’étais se révoltait à l’idée de voir
son père de lumière perdre du terrain devant un adversaire aussi
sombre et repoussant. L’enfant que j’étais découvrait
pour la première fois l’existence de la mort, et souffrait lui
aussi, mais ne pouvait pas concevoir que la mort l’emporte sur la vie.
L’enfant que j’étais avait besoin d’un secours,
d’une explication, d’un remède contre un doute aussi cruel,
aussi écrasant.
Mon instinct filial me poussa à lancer les
mots: “Papa. Papa. Ne vous laissez pas battre. Faites quelque chose.
N’êtes-vous pas le Tout-Puissant? N’êtes-vous pas Dieu?
Ce n’est pas à vous de perdre. Il faut que vous gagniez. Je veux
que vous gagniez!”.
Sans trop savoir pourquoi, mes yeux se sont mis
à fixer l’échiquier, et voilà...
l’explication! J’ai remarqué que les pièces avec
lesquelles mon Père menait son jeu étaient toutes douées
de liberté, si bien que certaines d’entre elles, se croyant en
position de désavantage, se déplaçaient toutes seules vers
un carré voisin, et même plus loin. Ce manque de confiance et
d’abandon finissait par entraîner leur perte. Mon Papa avait beau
être le Tout-Puissant! La liberté qu’exigeait la loi de son
amour à l’égard de toutes ses pièces rendait son jeu
extrêmement vulnérable face au camp adverse, où la loi de
la peur maintenait chaque pièce solidement ancrée au carré
choisi par l’intelligence diabolique de l’Adversaire.
À ce moment je suis revenu de ce
côté-ci de la réalité, et la voix silencieuse
m’a demandé: «Mon cher petit pion, te souviens-tu
d’avoir déjà lu un texte qui disait que “quoi
qu’il arrive Je rebâtirai mon Église”?»
Oui, je m’en souvenais, mais pas des mots
exacts. Alors je les ai cherchés, et je les ai trouvés à
la page 118 du livret: “Le grand message d’amour”.
J’ai donc relu très attentivement ce message, et il disait:
«Le monde moderne renouvelle ma Passion!
Cependant, même si tous mes Prêtres me quittaient, comme mes
Disciples ont fait lors de ma crucifixion sur le Golgotha, même si Je
restais avec seulement un seul d’entre eux, comme je suis resté
seul avec Jean, eh bien, à travers celui-là Je renouvellerai le
monde! » (19 mars 1969).
Je réfléchissais sur ce que je venais de
vivre. Je savais que les messages que je manipulais étaient comme les
morceaux d’un puzzle que je m’efforçais de reconstituer.
Dans ma boîte, qui était ma banque de messages
prophétiques, il y en avait plusieurs qui ne pouvaient pas être d’origine
divine, car malgré leur apparence de vérité ils
n’allaient bien nulle part, [68] mais d’après moi ce dernier message
était sûrement d’origine divine. Je ne lui trouvais aucun
défaut, et en plus il épousait à la perfection les
morceaux que j’avais déjà reconnus comme véridiques
et placés patiemment à l’endroit qui leur convenait.
Je m’attendais à un commentaire de la
part de la voix silencieuse, mais je n’en ai pas eu. Sans doute que
l’expérience que je venais de vivre était suffisamment
claire et éloquente par elle même. Pour moi elle
l’était, mais pour les autres? Je sentais que ces images,
malgré leur puissance et leur clarté, n’auraient pas
réussi à convaincre tout le monde, et je m’interrogeais sur
ce qui empêche certaines personnes de se déclarer satisfaites des
explications fournies par la Providence. Or voici la réponse que la voix
immatérielle m’a suggéré:
«Il y a une différence énorme entre les personnes
qu’un rien peut contenter, et celles qui au contraire ne se contentent
jamais de rien. Les premières ont une âme de bonne volonté,
et elles croient à la Providence. Elles sont comme des fillettes dociles
qui inventent leur bonheur à partir de ce qu’elles
reçoivent des mains des adultes. Les deuxièmes, au contraire, ont
une âme qui ressemble à celle des contestataires professionnels.
Rien ne parvient à les convaincre de choisir la Vérité
lorsque celle-ci leur est proposée. Pour ces personnes tout est
prétexte pour nier la Vérité, comme si la Vérité
n’avait pas le droit d’exister. Par exemple, si un témoin de la Vérité ne donne
pas son nom, son témoignage n’est pas recevable, mais s’il
le donne, c’est son nom qui n’est pas recevable. Si un livre qui
témoigne de la Vérité se présente avec
“Imprimatur”, c’est du vieux paternalisme, mais s’il se
présente sans “Imprimatur” malheur à celui qui a
osé le diffuser dans cet état!”»
À ces conditions, me suis-je dit, il vaut mieux
que je poursuive mon chemin sans autres délais, que je suive le conseil
que Virgile donnait à son cher compagnon, Dante Alighieri, au cours du
voyage qu’ils ont effectué dans les méandres de
l’enfer: “Non ragioniam di lor, ma guarda e passa”, autrement
dit: “Évitons de parler d’eux, mais regarde, et
passe”. [69]
- 3 -
L’amour à son meilleur.
Ayant appris par Luisa Piccarreta qu’au cours de
l’Ère nouvelle nous serions capables d’aimer de la bonne
façon, j’avais hâte de savoir comment cet amour nouveau
serait fait. Or voilà qu’un beau jour j’ai aperçu en
esprit trois couples de nouveaux mariés. Les trois étaient dans
leur période dite lune de miel.
Dans chaque couple les deux époux se témoignaient les mêmes
gestes d’affection, d’attachement, de passion amoureuse, mais quand
j’ai eu le privilège de “voir” ce qui se passait
à l’intérieur de leur âme, j’ai constaté
que, malgré leurs gestes apparemment identiques, les trois couples ne
s’aimaient pas de la même façon.
Les époux du premier couple s’aimaient de
façon tendre et passionnée, mais uniquement par suite du besoin
instinctif que l’être humain a de RECEVOIR de l’amour. Les
époux du deuxième couple s’aimaient de façon tendre
et passionnée aussi, mais en plus de s’aimer par suite du besoin
instinctif de recevoir de l’amour, ils s’aimaient aussi par suite
d’un besoin supérieur, celui de DONNER de l’amour. Les
époux du troisième couple s’aimaient eux aussi de
façon tendre et passionnée, mais en plus de s’aimer par
suite du besoin de recevoir de l’amour et d’en donner, ils
s’aimaient comme conséquence d’un besoin très
spécial, supérieur à tout: celui d’aimer Dieu
ENSEMBLE. [70]
J’avoue que l’image du troisième
couple m’a séduit. Leur façon de s’aimer m’a
permis de comprendre que l’amour humain est un amour créé,
et que les plus solides et véridiques des amours créés
sont ceux qui acceptent le moule,
l’image, le reflet de l’Amour incréé. Je me suis dit:
l’Amour incréé, c’est Dieu, et Il est au centre de la
Communion des Saints. Plus les êtres qui sont autour de Lui sont en
mesure de refléter son image comme des “miroirs”
fidèles, et plus ils peuvent relancer autour d’eux le même
rayonnement que Lui, source première de l’Amour.
Voilà – je me suis dit –
voilà l’amour à son meilleur, celui qui conviendrait
parfaitement à la période que Luisa Piccarreta nous décrit
comme étant celle du triomphe du Divin
Vouloir en nous. [71]
2 - La centrale hydroélectrique.
Le moment est venu, je crois, de vous raconter
l’expérience que j’ai vécue il y a un certain temps,
au sujet de l’Esprit Saint dans la très Sainte Trinité.
J’ai l’impression que le Bon Dieu a voulu me faire une grâce
spéciale.
J’étais censé être en
prière, mais au lieu de “prier” je disais au Bon Dieu,
à ma manière à moi, que le mystère de la
très Sainte Trinité me “fatiguait”, et pour cause. La
cause, c’était le Saint-Esprit. Je me déclarais satisfait
de l’image du Fils, car Jésus était pour moi un visage que
je pouvais imaginer, voir, contempler, presque toucher, connaissant bien son
histoire. Je me déclarais presque satisfait de l’image du
Père, car j’en avais eu un qui pour moi avait été
très bon. Mais je ne pouvais me déclarer satisfait de
l’image du Saint-Esprit. L’image de la colombe et celle du vent
n’avaient jamais réussi à désaltérer ma soif
de comprendre le Saint-Esprit à travers quelque chose de suffisamment
représentatif et convaincant. Malgré mes efforts et toute ma
bonne volonté, je ne parvenais pas à me représenter la
troisième Personne de la Très-sainte Trinité de
façon satisfaisante. Et je commençais à me sentir
frustré.
Un jour que dans la solitude je songeais au Bon Dieu,
je me suis rendu compte tout à coup que non seulement je
n’étais pas seul, mais que la Présence qui se tenait en
face de moi et autour de moi était grande, très grande. C’était
la Présence de mon Dieu Créateur. Une fois la surprise
passée, je me suis rendu compte qu’il s’agissait d’une
situation de privilège, car j’avais devant moi Celui-là
même qui aurait pu m’aider à trouver une solution au
problème du Saint-Esprit, c’est-à-dire le problème
de sa représentativité.
D’instinct j’ai mis cartes sur table,
comme si Dieu le Père était vraiment mon papa ou un copain
très responsable. Je me suis permis de dénoncer, ou presque, ce
qui m’était toujours apparu comme une lacune; une lacune assez
grave et peut-être non justifiée. (Moi, un être
créé, je n’ai pas le droit de protester devant mon
Créateur, et pourtant j’utilisais devant Lui des mots qui auraient
pu être interprétés comme une quasi-protestation. Je me
demande si un étranger à cette affaire n’aurait pas
trouvé mes propos un peu irrespectueux. Mais à
l’époque c’était ma manière à moi de
dire au Bon Dieu que je l’aimais… assez pour lui montrer ma façon
de penser!)
Avant même que mon pseudo plaidoyer soit
terminé, mon imagination a été saisie par la vision
d’une grande centrale hydroélectrique. En même temps une
voix silencieuse, immatérielle, m’a suggéré:
- «Voilà ce qui peut
représenter Dieu le Père. »
Je contemple pendant un instant la beauté
grandiose de cette centrale, puis mon attention et mon regard intérieur
se concentrent sur l’ensemble des fils de haute tension qui forment le
réseau de distribution de l’énergie produite par cette
centrale. Je le vois bien, ce réseau, et je vois aussi les fils de moins
haute tension qui pénètrent dans les maisons, les écoles,
les usines, les églises, les magasins, les marchés, partout
où l’énergie électrique est considérée
nécessaire.
- «Vois-tu le réseau de distribution?
Il peut Me représenter, car je suis le Fils, et je transporte la divine
Énergie partout où doit s’installer la Vie. Et maintenant,
es-tu encore intéressé à “voir” le
Saint-Esprit?»
L’espace d’un éclair, puis...
- «Non, non... Tout va bien. Tout va bien
maintenant. J’ai ma réponse. Je n’ai plus besoin de voir le
Saint-Esprit. Je sais où Il est, et même comment Il est. Il est
dans les fils électriques. Il est comme
l’électricité qui passe dans les fils électriques.
Il est inutile pour nous de songer à le voir. Les hommes ne peuvent pas
Le voir parce que l’électricité ne se voit pas. On voit
seulement les fils qui la transportent. Il y en a à
l’intérieur de la centrale, mais la plupart sont à
l’extérieur. Ceux qui sont à l’extérieur, je
les vois très bien, et ils vont partout. »
En moi, ce phénomène de
compréhension n’avait duré qu’une seconde,
peut-être moins. Ce que pendant des années j’avais
souhaité comprendre, tout à coup je le comprenais, et d’une
façon pleine, qui me satisfaisait, qui me remplissait selon mes
capacités. Je constatais aussi que les fils qui se trouvaient à
l’extérieur de la centrale s’éloignaient à perte
de vue dans les quatre directions, soutenus par les pylônes qui se
suivaient à distance régulière. Partout où
l’homme voulait amener la vie, l’électricité
était transportée par le moyen de ce réseau de fils
électriques. Je comprenais que ce réseau pouvait
représenter Jésus. En effet, Jésus transporte son Esprit
vital partout où on a besoin de Lumière, de Chaleur, et de Vie au
sens spirituel. Je comprenais que le Saint-Esprit est en Jésus comme
l’électricité est dans les fils du réseau
électrique.
La Centrale, plus le Réseau, plus
l’Électricité, n’étaient au fond qu’une
seule et unique chose: trois éléments, mais inséparables
comme les trois Personnes de la Très-sainte Trinité. Étant
donné que Jésus distribue l’énergie engendrée
par la Centrale, on ne pourrait imaginer le Saint-Esprit
(l’électricité) sans le Père (la centrale), et sans
le Fils (le réseau) desquels Il procède. Enfin! Beaucoup de
choses qui auparavant me semblaient incertaines, ou floues, ou hors de la
portée de mon intelligence, depuis ce moment-là
m’apparaissent claires, d’une clarté exceptionnelle.
La partie “technique” de ce
phénomène est que toutes ces belles choses ont été
vivantes en moi l’espace d’un flash, d’un déclic
d’appareil photo, mais leur trace est fixée pour toujours dans mon
subconscient, dont une partie est en train de devenir une sorte de
photothèque. Au besoin, je peux rappeler à l’écran
de mon esprit n’importe laquelle de ces images, pour la lire, la
méditer, ou la décrire selon mes capacités.
«Toutefois, Seigneur, si quelqu’un veut
vraiment voir le Saint-Esprit, je crois qu’il le peut, mais seulement
dans l’action qui se produit au bout du fil, dans le résultat
concret produit par l’électricité: une lampe qui
s’allume, une chaufferette qui réchauffe (ou un climatiseur qui
réduit la chaleur excessive en été), un moteur
électrique qui fait fonctionner la machine à laver, avancer la
machine à coudre, tourner le ventilateur, etc... ».
Au cours de cette expérience visuelle je me
suis rendu compte que l’électricité engendre trois formes
de vie, qui parfois se présentent réunies, et parfois
séparées: lumière, chaleur, mouvement. 1) - Lumière:
(les lampes électriques); 2) - Chaleur: ( les radiateurs
électriques, le fer à repasser, les climatiseurs); 3) - Mouvement:
(les moteurs électriques). Or à travers ces images j’ai pu
comprendre, et vite, en un clin d’œil, ce que pendant des
années j’avais souhaité comprendre sans pouvoir jamais y
parvenir. J’entends encore l’écho de deux ou trois mots
présents dans une prière qu’étant jeune j’avais
l’habitude de réciter en latin en l’honneur du Saint-Esprit:
Dulce refrigerium, lumen cordium, lux
beatissima... et qui m’étaient revenus à la
mémoire parce qu’ils décrivent justement
l’activité du Saint-Esprit. Soudain, mon attention a
été attirée par la voix d’un appareil de radio. Puis
j’ai vu une télévision qui s’allumait et offrait des
images et des messages de tout genre... Après avoir
écouté, et regardé, et pensé, je me suis permis de
dire:
- «Autrefois, Seigneur, tout fonctionnait
à la main, ou avec des pédales. Maintenant
l’électricité a créé une véritable
révolution. C’est pour le meilleur, mais aussi pour le pire.
Regardez... La télévision fait plus de mal que de bien. La radio
aussi. »
- «Je le sais, Johannes, mais même si
toutes les formes d’énergie appartiennent à Celui qui les a
créées, l’Adversaire parvient à s’en servir.
Toutes les forces et les énergies présentes dans l’univers
ont été créées pour vous, pour votre
bien-être. Mais l’homme, vu qu’il possède le don de
la liberté, peut s’en servir autant pour le bien que pour le
mal. S’il décide de s’en servir pour le mal,
l’énergie qui normalement est vitale devient pour lui mortelle.
Abuser des bonnes choses, tu le sais, c’est comme si on les rendait
mauvaises.
Par exemple, les personnes qui invoquent sur elles
l’effusion de l’Esprit Saint, si elles le font sans une
préparation adéquate, c’est comme si elles demandaient
l’électricité pour leur maison sans avoir
préparé les structures adéquates pour recevoir sans danger
une surabondance d’énergie nouvelle. En d’autres mots, si
l’Adversaire n’a pas été délogé
complètement de la dite maison, la personne qui y habite court le risque
d’avoir des courts-circuits dévastateurs à la place des
bienfaits normalement rattachés à l’arrivée de cette
Source d’énergie surnaturelle. Cela s’explique: si vous
tolérez la présence de l’Adversaire chez vous, il vous
prépare des courts-circuits et des embûches de tout genre. Pour
mieux réussir il le fait de façon occulte,
c’est-à-dire sournoise, cachée. Pour ne pas éveiller
les soupçons, il vous subtilise petit à petit ce que vous avez de
meilleur, ou le rend inutilisable. Il finit par mettre hors usage votre
système de santé spirituelle, et même physique.
Pour éviter que tout cela ne se produise, il
faut d’abord que vous songiez à chasser l’Adversaire hors de
votre maison, hors de votre âme, hors du territoire qui vous appartient,
et que par la suite vous demeuriez vigilants, de façon à lui
interdire tout accès s’il essaie de revenir en force. Relisez pour
cela l’évangile. »
Une leçon comme celle-ci m’est apparue
vraiment importante, d’autant plus que les explications épousaient
convenablement le besoin que chacun de nous a de s’appuyer sur des
exemples concrets.
Quelques années plus tard je me suis
retrouvé devant des journaux qui parlaient de réunions
“charismatiques” très bizarres. J’étais
perplexe, envahi par le doute, d’autant plus que certains chefs
charismatiques d’envergure semblaient parfois tout à fait en
faveur de ces choses abracadabrantes. Je me suis permis de demander à
Jésus:
- «Seigneur, les événements
dont parlent les journaux, ces réunions “charismatiques” que
les média d’information ont baptisées “Saint
Rire”, “Toronto blessing”, etc., où les gens font
n’importe quoi au nom du Saint-Esprit, est-ce des exemples
d’énergie volée par celui dont nous parlions il y a
quelques années?»
- «Oui. C’est ça. Je vois que tu
retiens facilement ce que tu parviens à apprendre à travers des
images. Dis-moi, Johannes, si l’électricité avait
été connue au temps de ma vie terrestre, crois-tu que dans
l’Évangile il y aurait une parabole de plus
aujourd’hui?»
- «J’en suis presque sûr,
Seigneur. L’image de la Centrale me semble très appropriée.
Elle peut rendre des très grands services aux gens
intéressés à comprendre, un tant soit peu, la très
Sainte Trinité. À date, cet exemple est celui qui m’a le
plus aidé. »
- «Alors écoute. La révolution
que la terre a connue avec l’arrivée de
l’électricité vous donne un exemple de ce que vous allez
connaître bientôt sur le plan spirituel, avec la venue de
l’Esprit Saint. Mais il faut que la planète soit d’abord
préparée à cet événement par le moyen
d’un nettoyage en profondeur, suivi d’une grande réfection.
Grâce à cette réfection préparatoire, vous pourrez
enfin recevoir avec profit les grandes richesses d’énergie
spirituelle et physique dont l’Esprit Sanctificateur vous comblera.
Je sais que tu pries pour que le Père envoie tout
de suite l’Esprit Saint renouveler la face de la terre, mais si ces
nouvelles richesses et libertés étaient accordées à
l’humanité tout de suite, maintenant, sans une purification
préalable, cela ne lui serait d’aucun profit, vu
l’état actuel des choses. Autrement dit, voici: en ce moment il y
a sur la terre un nombre excessif de personnes qui favorisent leurs
intérêts plutôt que les nôtres, cherchent leur gloire
plutôt que la nôtre, font la promotion de leur ordre plutôt
que du nôtre. Ces masses de personnes n’utiliseraient pas
convenablement les nouveaux pouvoirs, les nouvelles richesses et les nouvelles
libertés. Non seulement elles les gaspilleraient mais, pire, elles les
investiraient dans le mal plutôt que dans le bien. C’est
grâce à la Purification, grâce au véritable renouveau
qu’elle fera naître, que disparaîtront les malheureux
incendies qui à présent ravagent vos âmes. »
Ici j’ai compris que les incendies qui
éclatent dans les maisons comme conséquence de courts-circuits
électriques, sont une image de ceux qui se produisent dans les
âmes lorsque nos forces spirituelles sont mal utilisées. Tout cela
ressemble à des courts-circuits que Satan prépare en cachette
à l’intérieur des âmes qui ne lui ont pas interdit
l’accès de façon radicale. Au moment où arrive le
riche courent spirituel, ces courts-circuits éclatent. Mais
d’autres âmes se vendent carrément au démon en
échange de richesses matérielles et d’honneurs terrestres.
Elles lui ouvrent la porte avec des activités occultes de tout genre, y
compris les messes noires. Ces âmes-là obtiennent tout du démon,
mais à quel prix! À quoi sert de conquérir le monde entier
si le prix à payer est celui de notre âme?
C’est à ce moment-là que de
façon intuitive j’ai aperçu le nombre effarant
d’œuvres de destruction que Satan et ses suppôts humains
préparent au niveau de la planète, notre maison collective. Mais,
malgré le délire apocalyptique que ces œuvres
représentent, mon cœur reste confiant. Je sais que le Seigneur se
servira de tout ce mal pour faire triompher le bien.
3 - L’arbre aux dévotions.
Je venais de lire un texte qui parlait en faveur de la
dévotion au Saint-Esprit, et présentait cette dévotion
comme étant la dévotion des dévotions, disant qu’il
fallait lui donner la priorité absolue sur toutes les autres
dévotions. J’ai été poussé à prendre
la chose au sérieux, et je me suis mis à faire ce que
l’auteur du texte, un certain Père M***, demandait que l’on
fasse: prier le Saint-Esprit en lui donnant toutes les priorités.
J’étais bien content, car la dévotion au Saint-Esprit
était devenue pour moi la dévotion des dévotions.
Un beau jour j’avais le goût de prier mon
ange gardien, mais suite à la lecture en question j’étais
devenu incapable de le faire, convaincu qu’il ne fallait pas
“gaspiller" mon temps de prière avec des dévotions
autres que celle du Saint-Esprit. Je me suis donc abstenu de prier mon ange
gardien, mon “devoir" étant désormais de consacrer
tout mon temps de prière au Saint-Esprit. J’étais convaincu
que le Saint-Esprit méritait d’être prié bien plus
que tous les anges gardiens du monde réunis ensemble.
Et voici que les circonstances suggèrent une
neuvaine aux âmes du Purgatoire. Moi, je la remplace par une neuvaine au
Saint-Esprit. Même chose avec la neuvaine au Précieux Sang.
Même chose avec toutes les autres prières, excepté la Messe
et le chapelet, deux pratiques irremplaçables, mais que j’offre
aussi au Saint-Esprit, et vite, pour être sûr de ne pas oublier. Je
passe ainsi un certain nombre de semaines ou de mois
“branché” à 100% sur le Saint-Esprit.
Petit à petit je commence à
m’apercevoir que dans ma façon de faire il y a peut-être une
forme quelconque de déséquilibre. Par excès? Possible. Je
demande du secours à une ancienne amie fidèle. Elle
s’appelle logique, ma logique à moi. (Je la consulte pour avoir un
conseil lorsque mes autres amis ne sont pas disponibles). Ma logique me
confirme la légitimité de mes soupçons, mais rien de plus.
Le 27 décembre, jour de la fête de saint Jean, apôtre et
évangéliste, mon saint Patron, j’insiste auprès de
ma logique:
- «Je suis rendu au point que je me sens
coupable, ou presque, si je prie mon saint Patron. Est-ce normal, selon
toi?» Sa réponse
est immédiate:
- «Tu me prends pour le bon Dieu, mais moi je ne
suis pas le bon Dieu. Pourquoi ne demandes-tu pas au Saint-Esprit
lui-même? »
- «C’est bien trop vrai! Tu as raison.
Et je pourrais commencer même aujourd’hui... »
Le soir du même jour je me mets en la
présence du Saint-Esprit. Je songe à ce qu’on m’a
toujours enseigné, à savoir que l’un des principaux
rôles de l’Esprit Saint, c’est de mettre de l’ordre
là où il y a du désordre, et non le contraire. Je finis
par Lui dire ma façon de penser, et je termine avec une prière
dans laquelle je souhaite que l’équilibre et la paix règnent
dans mon âme. Trois secondes s’écoulent, et
l’écran de mon imagination s’ouvre sur l’image
d’un arbre splendide. La chose surprenante est que cet arbre est
chargé de fruits de toutes sortes. Il y a des pommes, des poires, des
cerises... mais ce n’est ni un pommier, ni un poirier, ni un cerisier. Et
il y a aussi des oranges, des bananes, des figues, des dattes, des
pêches, des raisins de toutes sortes, et même des fruits tropicaux.
Tous les fruits sont mûrs à point, et fort appétissants.
“Oooh! Mamaan”! C’est sûr qu’avec un tel arbre
dans mon jardin je n’aurais jamais le temps de m’ennuyer! Avant que
je puisse penser à autre chose, une voix silencieuse,
immatérielle, me remplit de confiance en me disant:
- “C’est beau. Je sais que tu trouves cela
beau. Je me sers de cette image pour répondre à tes questions, et
à tes prières. Les fruits que tu vois suspendus à cet
arbre représentent les diverses dévotions que tu connais.
L’arbre c’est Moi, le Saint-Esprit. Lorsque tu prends un de ces
fruits et le manges, tu ne m’insultes pas, car ces fruits viennent tous
de Moi. C’est Moi-même qui les offre... Toutefois, si tu le veux,
rien ne t’empêche de continuer à prendre soin de
l’arbre, le protéger, lui apporter de l’eau, sarcler sa
terre autour, lui parler même. Les fruits n’en seront que plus
appétissants et riches en vitamines de toutes sortes. Et tout cela, pour
la santé de ton âme. Je ne t’apprends rien de nouveau en te
disant qu’elle aussi a besoin de se nourrir ( ... ) n’est-ce
pas?”
- «Bien sûr. C’est comme vous
l’expliquez! … Et vous
avez permis à l’article du père M*** d’aller jouer
dans le “code génétique” de mes idées pour que
le stress et la soif spirituelle ainsi engendrés … me
préparent à mieux recevoir et à mieux comprendre toutes
ces belles explications. Pas ça ?»
Le plus beau des silences.
4 - La source assoiffée.
Des sources qui ont soif, est-ce que cela existe?
Un matin, étendu sur mon lit, j’attendais
que mon réveil me donne son signal habituel, et je regardais le plafond,
les mains croisées derrière la tête. Je me forçais
de trouver la réponse à une question qui après
s’être subrepticement glissée dans ma tête, y
était restée comme coincée. Pour m’en
débarrasser, et au plus vite, il fallait que je lui trouve une
réponse. Or plus je cherchais, moins je trouvais. La question
était: “Les sources d’eau peuvent-elles avoir soif? Si
oui, quelle serait leur façon de se désaltérer? Elle doit
sûrement exister. Qu’est-ce qui est de nature à pouvoir
apaiser la soif d’une source?”
Je cherchais, mais sans résultat. Me sentant
à court de patience, et ayant presque épuisé mon temps de
farniente, j’ai dit à mon ange gardien que s’il ne faisait
rien de plus pour m’aider j’aurais mis l’affaire de
côté. Sa réponse a été:
«Tu aurais des meilleures chances de trouver si
tu cessais de penser à la façon des humains, mais vu qu’il
ne te reste pas beaucoup de temps je vais te donner moi-même la
réponse. Bien sûr que parfois les sources ont soif. Bien sûr
qu’elles ont une façon de se désaltérer. Elles
éteignent leur soif en donnant à boire aux autres. Plus elles
donnent, mieux elles se portent. »
Monsieur Lapalisse aurait peut-être répondu
de la même façon, mais ma vie était telle, que je me suis
senti immédiatement impliqué dans cette réponse,
d’une façon profonde et très personnelle. J’ai tout
de suite réalisé que tous les pères de famille sont comme
des sources, et que moi-même, en tant que père, pour me sentir
satisfait, c’est-à-dire
“désaltéré”, j’avais besoin de savoir
que ma progéniture avait assez bu de mon eau, autrement dit bien
profité de ma paternité. Je crois que tous les parents de la
terre comprennent ce langage. Plus on aime nos enfants, plus on a
“soif” de les voir profiter de nos richesses, et pas seulement des
richesses matérielles (qui d’ailleurs sont les seules à
être toujours bien accueillies), mais surtout des richesses spirituelles.
Quel chagrin, quelle frustration pour un père ou une mère
s’ils constatent que leur eau est négligée, ou
refusée, par leur progéniture! Si nos enfants refusent,
même partiellement, l’eau que nous leur offrons à boire avec
amour, cela nous crée une brûlure intérieure si ardente,
qu’elle peut bien se comparer à l’ardeur d’une soif
intense inassouvie. Alors mon Ange
a ajouté:
«Johannes, le Père que vous avez au Ciel
est le premier Papa du monde. Lui aussi “souffre” s’Il voit
que l’homme néglige ou refuse ses richesses. Et de vos jours cela
se produit souvent. La Mère que vous avez au Ciel “souffre”
elle aussi si elle voit que vous négligez ou refusez l’eau
qu’elle vous offre en ces derniers temps, qui sont ceux de la grande
sécheresse. Elle est mère, la première de toutes les
mamans du monde, et en ces derniers temps elle fait mille efforts pour vous
apporter de quoi manger et boire. Elle est présente sur la terre par le
moyen de centaines d’apparitions et locutions intérieures.
Malgré tous ses efforts, elle voit que l’humanité est de
plus en plus moribonde. Vous dépérissez à vue
d’œil. Parmi vous il y en a qui meurent de chaleur et de soif avec
un sceau rempli d’eau juste à côté. La vie qui vous
est offerte d’en haut, vous avez le droit de la refuser; on le sait bien;
mais pourquoi la refuser? Pourquoi préférer la mort à la
vie? Pourquoi vous laissez mourir alors qu’on vous offre de vivre? Si
vous buvez l’eau qui vous est offerte, et de toutes les façons
possibles, en plus d’étancher votre soif à vous, vous
apaiserez la soif du Ciel. C’est Dieu le Père qui vous envoie
cette eau.»
Je venais de découvrir que je
n’étais pas tout seul à souffrir de cette
“soif” typiquement paternelle. Le Bon Dieu lui-même
était pris avec le même problème que moi. Or le fait de
savoir qu’au Ciel il y avait Quelqu’un qui pouvait me comprendre
parce que, en tant que père, Il avait le même problème que
moi, me soulageait l’esprit. Je goûtais à une forme de paix,
du fait que je me sentais moins seul. J’avais au Ciel un Père qui
me comprenaient sur un point important, celui de
l’hérédité que les hommes pères et les femmes
mères souhaitent léguer à leurs enfants.
Mon réveil a sonné, me laissant à
peine le temps de réaliser que ce que je venais de vivre était un
enrichissement supplémentaire que le bon Dieu m’avait
accordé gratuitement, et que j’avais failli le perdre dès
le début parce que trop pressé de vivre à ma
manière.
5 - Le Ciel… comment est-il?
Je venais de constater que le Saint-Esprit ne refuse
pas d’être traité en ami s’il trouve que les mots du
dialogue sont assaisonnés avec des sentiments d’amour.
L’idée m’est donc venue de Lui confier une de mes
idées fixes, quelque chose que je traînais en dedans de moi depuis
ma première jeunesse, à la manière d’une
“soif” qui n’avait jamais pu être entièrement
assouvie. Il s’agissait du Ciel, de l’idée qu’il nous
est permis d’avoir du Ciel à partir d’ici-bas. Je voulais
comprendre au moins un peu comment le Ciel était fait, et je n’y
parvenais pas de façon tant soit peu satisfaisante. Par exemple, on
m’avait appris qu’au Ciel tout le monde était parfaitement
heureux, mais en même temps on m’avait laissé entendre que
certaines âmes étaient “plus proches” de Dieu que
d’autres, et donc plus heureuses. Comme je traînais en moi, sans
trop le savoir, l’image d’un Ciel calqué sur celle
d’un amphithéâtre, j’en concluais que les habitants du
Ciel ne jouissaient pas tous du même bonheur, car les places d’un
amphithéâtre ne sont pas toutes au premier rang. À cause de
cela, ma logique de jeune adolescent était en révolte, et il
m’arrivait de penser que peut-être le Ciel parfait était une
invention, une sorte d’utopie. Mal pris que j’étais, un beau
jour je me suis tourné vers Dieu avec une prière de ce genre:
«Dieu d’amour, j’aimerais vous
parler de la question du Ciel. N’auriez-vous pas une façon de
m’expliquer comment il est fait, une façon qui puisse
s’adapter à ma manière de penser? L’ancien
curé du village où je suis né a toujours refusé de
me répondre sur cette question, qu’il trouvait d’ailleurs
embêtante. Vous vous rappelez? C’est lorsque j’ai appris le
mot “élucubration”. Il disait que mes questions
étaient des “élucubrations mentales”. Mon but,
veuillez me croire, n’est pas de vous embêter avec des
“élucubrations”. Je voudrais seulement savoir si vous
n’avez pas une réponse qui me soit congénère, quelque
chose qui pourrait apaiser la soif de mon esprit. »
“Paff ”... Deux bouteilles se
présentent devant moi, et c’est comme si je les voyais, même
si avec mes yeux je ne vois rien. Une est grande, l’autre est plus petite
d’environ la moitié. La voix immatérielle me dit:
«Attention. Je vais les remplir d’eau,
mais saches que cette eau représente le bonheur, et que les deux
bouteilles sont deux âmes qui viennent d’arriver au Ciel. »
Dans un éclair, si court qu’au moment
où il survient il est déjà passé, ce que je voulais
comprendre est déjà compris. Mais le “Doux Hôte de mon
âme” a ses raisons pour poursuivre le dialogue, et Il me dit:
- «Maintenant que les deux âmes sont
entièrement remplies de bonheur, chacune selon sa capacité,
est-ce qu’on peut dire qu’elles sont parfaitement heureuses toutes
les deux?»
- «Oui, elles sont parfaitement heureuses,
toutes les deux. »
- «Penses-tu que la plus petite pourrait se
sentir “frustrée" de ne pas avoir plus de bonheur ? »
«Non, c’est impossible. Elle
est au maximum de ses capacités. Elle est parfaitement remplie
d’eau, je veux dire de bonheur, donc parfaitement heureuse. Aucun
sentiment de frustration ou de jalousie n’est possible en elle à
l’égard de sa compagne plus grande. En plus, je viens de
comprendre que si au cours de notre vie terrestre nous voulons devenir comme
des “bouteilles" très grandes, et même géantes,
cela est possible. Il suffit que nous acceptions vos inspirations, celles que
Vous nous envoyez régulièrement au fond du cœur. Notre
capacité de bonheur céleste nous la préparons ici-bas, sur
cette terre, grâce à ces inspirations intérieures qui sont
les vôtres. Ce sont elles qui nous font grandir spirituellement lorsque
nous les accueillons et que nous en tirons profit. Ai-je bien dit? »
- «Oui, c’est la vérité.
Et maintenant, aimerais-tu que je te conduise un peu plus loin sur cette voie
?»
- «Oh, oui. »
Pas de bouteilles, cette fois-ci, mais un lustre
majestueux, suspendu au centre d’une cathédrale tout à fait
majestueuse. Les lumières qui le font resplendir forment des cercles
concentriques dont le diamètre augmente de façon graduelle vers
le bas. La lumière est unique, mais les ampoules qui éclairent
sont innombrables et variées, selon le rang auquel elles appartiennent.
Il en résulte une seule et grande harmonie, où chaque ampoule est
heureuse de donner selon sa couleur et sa puissance.
«Ce lustre pourrait représenter le Ciel
tout entier. Comme tu vois, les ampoules qui n’ont que 100 watt ne sont
pas jalouses de celles qui en ont trois ou quatre fois plus. Elles ne songent
pas à éclairer davantage, puisque la plénitude les habite
déjà, et que leur luminosité est en harmonie avec celle du
rang auquel elles appartiennent. »
Je m’aperçois que la beauté de ce
lustre majestueux est liée à sa lumière, laquelle
dépend de l’électricité, qui à son tour est
là pour représenter la puissance de Dieu. Cette image
m’aide à comprendre que Dieu est la force qui fait briller les
Cieux par sa présence toujours active. Autrement dit, Dieu est une
Puissance, Puissance Divine, Puissance d’Amour. Et cette “Puissance Divine d’Amour”
est toujours active. Suite à cela, le “Doux Hôte de mon
âme” m’invite à visiter la crypte. Je descends
l’escalier, et dans la crypte je découvre un lustre semblable
à celui d’en haut, mais moins lumineux, beaucoup moins. Je me rend
compte que sa lumière est faible, très faible, pas tellement
à cause de ses dimensions réduites, mais à cause de ses
ampoules qui sont presque toutes éteintes: brûlées ou mal
vissées. La voix immatérielle me dit:
«En haut tu as vu l’Église triomphante, qui est au Ciel. Ici tu vois l’Église militante, qui est sur la
terre. La lumière d’ici est très faible car la plupart des
ampoules n’éclairent plus. Elles sont brûlées ou mal
vissées. Pour l’instant la situation est comme tu constates, mais bientôt
ce lustre sera restauré. Les ampoules mal vissées seront
revissées, et les ampoules brûlées remplacées. Le
lustre va pouvoir éclairer la crypte de partout, jusque dans ses
moindres recoins. »
Je crois que ces paroles signifient que Dieu a
l’intention de redonner sous peu à son Église militante toute
la splendeur qui lui revient. Et je quitte la scène.
6 - Les athlètes dans le stade.
“Ne juge pas, et tu ne seras pas
jugé” est une
phrase sacrée que notre Divin Sauveur nous a laissée en
héritage. Cela signifie que pour plaire à Dieu nous devons nous
abstenir de juger notre prochain. Or moi, pendant plusieurs années, je
me disais que cette phrase était difficile à admettre, puisque
Dieu nous avait lui-même donné de la “jugeote" pour que
nous puissions nous en servir le cas échéant. Mais en même
temps je me refusais d’admettre que Dieu se soit trompé, et tout
cela était pour moi source de tension.
J’étais aux prises avec ce dilemme
intérieur depuis déjà un certain temps, quand un beau
jour, de façon soudaine, je me suis senti transporté de
façon imaginaire au-dessus d’un grand terrain olympique
gazonné et doté d’une belle piste qui en faisait le tour.
Il y avait sur cette piste plusieurs athlètes qui couraient dans
l’espoir de gagner une place de distinction en arrivant les premiers. Ils
semblaient avoir déjà fait plusieurs tours, mais pour terminer la
course il leur restait à faire encore deux ou trois de ces tours. Mon
regard s’est arrêté sur un coureur isolé qui semblait
précéder tous les autres. Il avait une longueur d’avance
plutôt confortable, ce qui m’a poussé à faire la
remarque suivante à l’intention de mon Interlocuteur caché,
le seul qui pouvait m’entendre:
- «C’est sûrement lui le gagnant. Je ne
vois pas comment ses compagnons pourraient le rattraper. » La réplique a été:
- «Tu te trompes. Son avance est seulement
apparente, car il a deux tours de retard sur la plupart de ses camarades...
Celui qui tient la tête de la course en ce moment se trouve au milieu du
peloton principal, et je suis le seul à connaître son
identité. Il faut que tu saches que ces coureurs n’ont pas tous
démarré leur course au même moment, ni au même
endroit, si bien que pour juger de leur performance réelle il faudrait
posséder d’abord les données que Moi seul je
possède... »
- «Voilà qui complique les affaires!
Comment allons-nous faire pour savoir qui est le premier, le deuxième,
le troisième, le dernier? »
- «Justement, Je ne veux pas que vous le
sachiez de votre vivant. Cela explique pourquoi Je donne à chacun des
lignes de départ et des temps de départ qui sont
différents. Tu vois, ces lignes et ces temps représentent les
talents que j’accorde à chacun d’entre vous au début
de sa vie. Je suis le seul à savoir avec combien d’avance ou de
retard chacun de vous a démarré sa course (son existence), et le
rang qu’il occupe parmi mes autres athlètes... Prends
l’exemple du “Bon Larron" (Dismas) qui s’est converti
seulement quelques instants avant de mourir. Si c’est vous qui
étiez juges, vous l’auriez placé en enfer des centaines de
fois, et toutes avant le temps. Donc, cher Johannes, la raison
d’être de mon commandement “Ne jugez point", n’est
pas de vous empêcher d’utiliser la raison que je vous ai donnée
pour vous aider, entre autres, à distinguer le bien du mal. Le seul but
de mon commandement est de vous interdire de condamner celui qui semble
méchant, mais peut-être ne l’est pas, ou de déclarer
saint celui qui a l’air d’un saint, mais peut-être ne l’est
pas. »
À ce moment-là une grâce
intérieure m’a fait comprendre que la “jugeote” que
Dieu nous donne est un outil précieux, destiné à juger la
nature de l’action (ou péché), non le degré de
responsabilité de l’acteur (ou “pécheur”). Dieu
seul possède toutes les données qui permettent
d’établir le vrai degré de responsabilité d’un
homme à l’égard des gestes qu’il pose, qu’il a
posé, ou qu’il a l’intention de poser. Depuis ce
temps-là, je sais beaucoup mieux à quoi m’en tenir.
7 - L’oiseau sans ailes.
J’étais intérieurement aux prises
avec l’image d’un oiseau. Il faisait tellement pitié que
j’hésite à vous le décrire. Il était sans
ailes. Il marchait parmi ses congénères, des volatiles comme lui,
mais alors que ceux-ci pouvaient à chaque instant décider de
s’envoler, lui ne le pouvait pas parce qu’il n’avait pas
d’ailes. Le défaut, en plus de le rendre ridicule, le faisait
paraître maladroit dans tout ce qu’il faisait. L’image ne
venait pas de moi. Je sentais qu’elle m’était envoyée
d’en haut, de la part de Celui qui dans l’éternité
procède du Père et du Fils. L’image me paraissait
étrange, un peu trop pour que je la supporte sans rien dire. Je me suis
donc permis de poser une question, qui a provoqué une réponse,
qui a son tour a provoqué une autre question, et ainsi de suite. Un
dialogue est né entre l’Esprit d’Amour et moi. Pour les
intéressés, voici le dialogue:
Moi: Seigneur,
quel but peut avoir une image aussi grotesque? Pourquoi me montrer un cas si
pitoyable? Priver un oiseau de ses ailes me semble une chose cruelle.
L’image ne respecte pas les lois de la nature. Il n’y a pas
d’oiseaux sans ailes.
Esprit d’Amour: Tu te trompes, Johannes. Je t’assure qu’ils existent. La
majorité des oiseaux n’ont plus leurs ailes aujourd’hui.
Moi: De quoi
parlez-vous Seigneur? Je ne Vous comprends pas.
Esprit d’Amour: L’oiseau sans ailes représente l’homme qui a perdu
l’amour. L’amour que vous recevez de Moi à votre naissance
équivaut à une pair d’ailes qui va avec le reste de ce que
vous êtes. Si vous perdez l’amour que vous avez reçu, vous
devenez comme cet oiseau misérable.
Moi: Seigneur, ce
n’est pas toujours facile d’aimer; s’aimer soi-même de
la bonne façon, aimer les autres de la bonne façon. Le poids
matériel de ce corps qui est le nôtre ne nous facilite pas la tâche.
Notre corps est matière. Il nous traîne constamment vers le bas.
Esprit d’Amour: Cela est vrai. Votre corps est fait de matière, et la
matière est lourde. Elle vous traîne vers le bas. Mais grâce
aux ailes que chacun de vous reçoit de Moi à sa naissance, il
vous est possible de vaincre le poids de la matière et de monter vers le
ciel. De même que l’oiseau s’envole grâce à ses
ailes, vous vous envolez grâce à l’amour. L’oiseau est
fait pour voler, vous pour aimer.
Moi: Esprit
d’Amour, vos paroles me touchent profondément. Il m’arrive
parfois de me sentir opprimé par mon corps physique, et cela à
cause de ses limites, de ses lacunes, de ses défauts. Je ne vous
apprends rien. Ce sont des choses que Vous connaissez. Vous rappelez-Vous la
grande crise que j’ai eue il y a neuf ans, lorsque je voulais quitter la
vie parce que son poids me paressait insoutenable?
Esprit d’Amour: C’était une tentation, et par bonheur tu l’as
repoussée. Votre trépas ne doit pas être anticipé ou
retardé, mais accepté avec simplicité lorsque son heure
arrive. Concernant les moments difficiles, vous pouvez les vaincre grâce
à l’amour. Par exemple, si parfois vous voulez vous
détacher de la terre - qui malgré tout est celle qui vous donne à
manger - si vous voulez la quitter pour venir voltiger un peu dans la
liberté du ciel, il suffit que vous fassiez appel à vos ailes,
à votre amour, et en peu de temps vous êtes au-dessus des
misères de la terre. Le ciel vous redonne la vigueur et l’équilibre
dont vous avez besoin pour continuer à vivre sur la terre. En frappant
des ailes vous découvrez que votre corps n’est pas inutile.
Pendant que les ailes lui rendent service en le soutenant dans les airs, lui
à son tour rend service aux ailes en les empêchant de partir au
vent comme des plumes à la dérive. Voila la raison
d’être de votre corps, de son poids de matière: faire
travailler votre amour, le rendre effectif. [72] Toute chose a sa raison d’être, Johannes.
Dieu le Père a voulu que vos ailes soient faites pour vous et vous pour
vos ailes, que l’amour soit fait pour vous et vous pour l’amour. Le
poids de votre corps mortel ne doit pas vous décourager outre mesure
puisque les ailes que Je vous donne vous permettent de vous envoler vers la
liberté du ciel à n’importe quel moment. Si votre intention
est de glorifier le Créateur, le poids de votre corps ne sera pas pour
vous un obstacle. Il suffit que votre amour le prenne à charge. [73]
Moi: Alors, si
j’ai bien compris, notre esprit est placé dans un bloc de
matière, [74] mais Vous nous
fournissez les ailes spirituelles, celles de l’amour, grâce
auxquelles nous pouvons à chaque instant monter vers le ciel
malgré le poids des misères qui sont celles de notre corps.
C’est cela?
Esprit d’Amour: Oui. Le poids de vos misères est utile si vous ne renoncez pas
aux ailes qui vous soutiennent. [75] Mais pour
arriver à cela le concours de votre volonté est essentiel.
Considère l’exemple de Martin
Luther: il est tombé avec tous ses disciples dans le piège
du: “Pecca fortiter, sed crede fortius", [76] comme si
Jésus, votre Rédempteur, pouvait et voulait vous sauver sans le
concours de votre volonté, et sans effort de votre part. [77] Johannes, je te confirme que le Salut est gratuit,
mais non imposé. Celui qui le veut doit montrer clairement qu’il
le veut. Par exemple, il doit être capable d’allonger le bras vers
le Fruit du Salut qui lui est offert, sortir les mains de ses poches. Dieu le
Père est heureux de vous offrir son Salut gratuitement, mais il vous
faut le cueillir, et pour le cueillir un acte de volonté est nécessaire
de votre part. [78] Cet acte implique un effort, petit ou grand selon la
distance qui vous sépare de la branche qui vous offre ce Fruit. En
d’autres mots, si tu te vois dans l’image de l’oiseau, un
acte de volonté est nécessaire pour dire aux ailes de ton amour
de se mettre en mouvement de façon à atteindre la branche
où le Fruit du Salut est perché; si tu te regardes dans
l’homme que tu es, il faut que tu sois capable de sortir les mains de tes
poches dans le but de faire ce qu’il faut pour toucher le bien que tu
veux posséder.
Moi: Merci
Seigneur.
8 - Manger, mais au sens spirituel.
J’étais au dessus de l’évier de
la cuisine, en train de manger une orange très savoureuse, et le
Seigneur m’a dit:
«De même que tu manges et tu assimiles
l’orange en te nourrissant d’elle, de même Je te
“mange” et t’assimile en me nourrissant de toi.
»
Les pensées qui m’ont traversé
l’esprit sont que: manger, consommer, manger et boire pour subsister,
manger et boire pour ne pas mourir d’inanition, pour que la vie physique
ne s’éteigne pas, etc..., tout cela est très important pour
nous. Le tout fait partie de notre nature. Le temps de ruminer ces
pensées…, j’ai réussi à achever mon orange.
Ensuite j’ai dit: “Mais alors, Seigneur, Vous me mangez comme
moi je mange l’orange ?”
«Oui. Et d’ailleurs tu le savais
déjà. Dans le fond de ton âme cette notion existait
déjà. T’en es-tu rendu compte? »
«…
On peut dire que oui … mais de façon intuitive seulement.
Maintenant la chose m’apparaît plus évidente, comme si
Quelqu’un lui avait enlevé le voile à moitié
transparent qui la couvrait. Je sais que c’est Vous. Le concept que Vous
me montrez dit ceci:
1) Le Royaume végétal se nourrit du
Royaume minéral, et cela lui permet de subsister.
2) Le Royaume animal se nourrit du Royaume
végétal, et cela lui permet de subsister.
3) L’homme se nourrit du Royaume
minéral, végétal et animal, et cela lui permet de
subsister physiquement. »
En profitant de cette occasion, le Seigneur me rappelle
que l’homme n’est pas seulement physique. Étant donné
qu’il est un amalgame de physique et
de spirituel, Il tient à me rappeler que pour subsister spirituellement
l’homme a besoin de nourriture spirituelle aussi. L’âme qui
vit dans le corps de l’homme, me dit-Il, a besoin de “manger”
et de “boire” autant que le corps, mais spirituellement. Puis Il me
rappelle une autre vérité, à savoir: de même que les
sens corporels indiquent à l’homme quelle nourriture matérielle prendre ou ne pas
prendre, de même la conscience de l’homme lui indique quelle
nourriture spirituelle prendre et ne
pas prendre. Il veut aussi qu’une fois de plus je prenne conscience,
peut-être dans le but de l’écrire, que si la nourriture
infernale n’est pas bonne pour notre âme, c’est parce
qu’elle nous rend rebelles à la Loi divine, la Loi de
l’Amour. Au contraire, la nourriture céleste est bonne parce
qu’elle nous rend dociles à la Loi de l’Amour…»
À ce point, j’ai le goût de poursuivre
la conversation, alors je dis:
«Seigneur, après tout ce que Vous venez de
me dire, dois-je conclure que Vous aussi avez besoin de manger, Vous nourrir?
»
«Oui, cela Me plaît de Me nourrir de vous,
de toi, surtout au sens spirituel. »
«Et… comment faites-Vous pour Vous nourrir
de moi au sens spirituel? »
«Je me nourris de ton amour, et c’est
comme si Je me nourrissais de toi. Lorsqu’il est sincère,
l’amour humain Me nourrit. Il est délicieux. Je M’en
nourris, Je l’assimile. Ainsi Je le transforme en Moi-même qui suis
l’Amour par excellence, l’Amour essentiel, engendré par
l’Amour, composé d’Amour, structuré dans
l’Amour. Lorsque tu me donnes la possibilité de Me nourrir de toi
(oui, comme Moi-même Je fais avec toi dans l’Union eucharistique),
tu acceptes de mourir à toi-même pour devenir Moi, divin comme
Moi, divin en Moi. Par exemple, l’orange que tu manges va dans ton sang
et devient partie de toi. Cela veut dire que pour devenir partie de toi
l’orange meurt à elle-même, donc elle cesse
d’être elle-même. De la même façon que
l’orange devient partie de toi sur le plan physique, toi aussi, si tu
m’offres ton amour en nourriture, tu deviens partie de Moi sur le plan
spirituel. Alors Moi J’assimile ton amour comme toi tu assimiles
l’orange, son jus.
Mais attention!... Si tu veux m’éviter
des “problèmes digestifs” (Je te rappelle ici les maux de
ventre qui te frappaient au temps de ton enfance, lorsque tu mangeais
n’importe quoi, et sans hygiène), l’amour que tu
m’offres doit être pur, c’est-à-dire libre
d’intérêts matériels. Les intérêts
matériels dans l’amour sont comme les pesticides qui polluaient
certains des fruits que tu mangeais au temps de ton enfance. Si les hommes
utilisent trop de pesticides, s’ils en mettent tout le temps et en
surabondance, cela finit par polluer les fruits, les empoisonner. Il ne faut
pas que les “pesticides” l’emportent sur l’orange,
sinon l’orange devient polluée, et par le fait même elle
cesse d’être apte à la consommation. Le même discours
s’applique aux intérêts matériels. Ce sont des
pesticides, et il vous arrive de les mélangez à l’amour que
parfois vous m’offrez. »
«Seigneur, comment m’y prendre pour les
dire, ces choses... ou les écrire? Qui est en mesure de les comprendre?
On me regardera de travers. On me croira “capoté”. Comment
faire? »
«Sois sans crainte. Lorsque le moment
d’écrire ou de parler sera venu, tu feras comme cela te sera
donné de faire. Tu feras comme J’ai fait lorsque J’ai
parlé de l’Eucharistie avant qu’elle ne soit
instituée. [79] Quelques uns
comprendront. »
«Bien. Je ferai comme Vous dites. »
«Au revoir, Johannes. »
«Au revoir, Seigneur. »
9 - Deux figures d’Israël.
Nous savons que Judas
a trahi le Christ et que Pierre
l’a renié. Certains s’imaginent que le péché
de Pierre soit moins grave que celui de Judas, mais la différence qui
sépare ces deux apôtres n’est pas dans leur
péché, aussi grave d’un côté comme de
l’autre, mais dans leur façon de réagir au
péché commis. Pierre s’humilie, et pleure sur son
péché, l’orgueilleux Judas au contraire s’y obstine.
Ce qui a sauvé Pierre du péché, c’est son repentir.
Si Judas avait regretté son péché, s’il
l’avait pleuré lui aussi comme Pierre a fait, le désespoir
ne se serait pas emparé de lui au point de le pousser au suicide. La
différence n’est donc pas dans le péché,
présent d’un côté comme de l’autre, mais dans
le regret ressenti et exprimé.
Dans cet exemple Pierre et Judas représentent le Peuple
juif tout entier, qui à son tour représente l’Humanité
toute entière. Les deux apôtres sont tous les deux
pécheurs, mais le premier pleure son péché, tandis que
l’autre s’y obstine. Une partie de l’humanité pleure
sur ses fautes, l’autre partie s’y obstine. La différence
est là.
Les deux larrons qui agonisent sur la croix en même
temps que Jésus, eux aussi représentent le Peuple juif tout
entier, et par ricochet l’Humanité entière. Ils sont larrons
tous les deux, pécheurs tous les deux, mais le premier reconnaît
son état, tandis que le deuxième fait le contraire. Dismas, le bon larron, ressemble
à Pierre, l’autre à Judas.
Ces exemples nous permettent de tirer une conclusion
utile: Par les mérites du Christ, qui accepte de partager notre sort de
crucifiés (tout en étant, Lui, entièrement Innocent), de
Judas que nous sommes nous pouvons devenir Pierre, de Caïn que nous sommes
nous pouvons devenir Abel, de Saul que nous sommes nous pouvons devenir Paul.
Pour cela il nous suffit de regretter nos fautes. En regrettant nos fautes, et
cela en dépit de nos souffrances de crucifiés, nous sommes
capables de redire les paroles de Dismas: “Jésus, souviens-toi
de moi quand tu seras dans ton Royaume”. Comme par enchantement, le
même Jésus que nous avons contribué à crucifier dans
toute son innocence, nous répondra comme il a fait avec Dismas: “Aujourd’hui
même tu seras avec Moi dans mon Royaume”. »
Voilà que le désir m’envahit de
demander à Dieu la grâce du repentir, de la demander non seulement
pour moi, mais aussi pour les autres, pour les Juifs surtout; car la
différence entre la Vie et la Mort est là, dans le repentir. [80]
10 - Temps de moisson : le temps actuel.
Il devient de plus en plus manifeste qu’une apocalypse est une
purification, et que ces purifications ont une raison d’être:
permettre à la vie terrestre de se renouveler, donner à la vie
des bases nouvelles, plus solides, supérieures aux
précédentes. Qu’il s’agisse alors d’une
apocalypse relative ou de l’Apocalypse absolue, [81] la raison d’être
d’une apocalypse est de moissonner le “blé” qui a
poussé dans les champs du Seigneur, pour ensuite séparer le bon
grain d’avec la paille. Ce travail de séparation était
réalisé autrefois dans la cour d’une maison patronale, et
donnait lieu à un “battage” au cours duquel les ouvriers se
servaient des instruments fournis par leur maître, fourches, pelles,
vans, “fléaux”, et d’un vent qui dans la plupart des
cas était un cadeau providentiel de la nature. Dans notre cas les
ouvriers sont les anges, et le vent qui aide les ouvriers à
séparer la paille du bon grain pourrait être comparé au
souffle de l’Esprit.
Il faut bien admettre que les personnes qui auront accès à
l’ère engendrée par l’apocalypse actuelle [82] sont des personnes
privilégiées. Elles auront droit au même privilège
qui fut jadis accordé à Noé (après la purification
du Déluge), et qui plus tard fut accordé aux Hébreux qui
accédèrent à la Terre Promise après la purification
du désert. Terre donnée, cette Terre Promise, mais Terre
gagnée aussi, car ses maîtres nouveaux ont dû subir une
purification de 40 ans avant de l’obtenir. Il y a des personnes qui
réussissent dans le bien, et grâce à elles à la
sainteté du Paradis Terrestre
initial fera écho une sainteté équivalente, la
sainteté du Paradis Terrestre
final. [83]
[1] Aujourd’hui la science permet d’identifier l’ADN
d’une personne même à partir de traces de sang vieilles de
deux mille ans. Pour cela on songe de plus en plus à comparer
l’ADN du sang de Lanciano avec celui du Saint Suaire de Turin, et avec
celui de la Sainte Ampoule de Bruges. Il existe une prophétie de Maria
Valtorta qui dit que dans les gènes de l’ADN du Christ
l’Humanité découvrira sous peu la preuve scientifique de la
divinité du Christ, fils de Dieu et de Marie de Nazareth. La section
suivante (section # 8), le sujet traité concerne justement la
découverte de l’ADN du Christ tel que projetée par le
docteur Jean Caux.
[2] Les trois volumes de “I Quaderni” dépassent les 2.000 pages
imprimées, mais leur traduction française n’est pas
terminée.
[3] Le Dr Jean Caux demeure à Paris. Il
est membre du CIELT (Commission Internationale pour Examiner le Linceul de
Turin) une commission scientifique internationale mise sur pied pour examiner
le Saint Suaire de Turin, afin de savoir si oui ou non ce linceul aurait pu
envelopper le Corps du Christ.
[4] Les scientifiques qui ont examiné ce
morceau de tissu l’ont daté du Moyen Âge (13e/14e
siècle), mais cette datation contredit les éléments
historiques, en plus de contredire les résultats obtenus dans
d’autres domaines de la science par des spécialistes eux aussi
dignes de foi.
[5] Au cours de l’été 1998
le Pape Jean-Paul II s’est rendu à Turin pour
vénérer publiquement le Saint Suaire qui y était
exposé. En cette occasion le Pape a été imité par
des foules considérables de fidèles.
[6] Le Dr Caux nous informe que pour le Suaire
ces examens pourraient être réalisés sur le morceau de
tissu qui a déjà été prélevé à
Turin, le 21 avril 1988. Ce morceau n’a pas été
utilisé par les laboratoires d’Oxford, Tucson, et Zurich.
[7] “JNSR” est un nom de plume qui
signifie: “Je ne suis rien”. Il s’agit d’une mystique
qui vit en France. Elle a écrit 4 volumes qui ont pour titre: “Témoins
de la Croix”. Le 4e volume de cette série a été
publié le 8 décembre 1997 à Montsûr, France, par Résiac.
[8] Selon toute vraisemblance il s’agit
du schisme de Mgr Lefebvre (Écône, Suisse).
[9] Au sujet de Vassula, revoir ch. 1, section
# 5, note 2. Aussi ch. 2, section # 7, note 1. Aussi h. 3, section # 2, note 3.
Aussi ch. 3, section # 3, note 3. Aussi ch. 3, section # 4, note 1 et note 5.
Aussi ch. 4, toute la section #6.
[10] Ce manuscrit, rédigé en
anglais, est formé de 68 pages dactylographiées, puis
photocopiées. L’extrait rapporté est à la page 28
d’une version française qui circule parmi les groupes de
prière de la Province de Québec, au Canada. L’auteur
s’est contenté de s’identifier comme: “Un fermier
américain”.
[11] Le divin a toujours une valeur absolue,
l’humain, au contraire, une valeur relative.
[12] “Vous
êtes le sel de la terre”. Si le sel se gâte, à quoi sert-il? “Vous
êtes la lanterne placée au-dessus de la table”. Si la lanterne
s’éteint, à quoi sert-elle?
[13] Dans le message que le Père Gobbi a
reçu à Milan le 17 juin 1989, la Sainte Vierge explique la signification
du numéro de la bête: 666, et dévoile le sens des
principales images de l’Apocalypse, comme celle de la Bête
(Franc-maçonnerie), et celle de la Bête qui ressemble à un
agneau (Franc-maçonnerie ecclésiastique).
[14] Ap 12, 10.
[15] Mt 24, 4-5.
[16] 2 Th 2,3.
[17] 2P 2, 1-3.
[18] Mt 16, 19. Au besoin, voir aussi Ac 2, 14.
[19] Il s’agit de la prise de position
décrite un peu plus tôt. (Voir la section # 5).
[20] Au besoin, consulter à nouveau les
sections 3 et 4 du présent chapitre.
[21] Tout indique que l’Humanité se
rendra coupable d’un deuxième “Scandale de la Croix”,
à être perpétré, cette fois, sur le Corps Mystique
du Christ. Mais l’Écriture continue à dire: “Malheur
à celui par qui le scandale arrive”. Si les responsables de la
mort du Christ ont payé pour leur crime, les responsables de la mort de
son Corps Mystique pourront-ils espérer un traitement différent?
[22] Le Singe de Dieu est Lucifer. L’ex
ange de lumière connaît les projets de Dieu et en prépare
des versions négatives, véritables singeries destinées
à nous tromper. Ces versions surnaturelles diaboliques sont
lancées avant les versions divines, dans le but de semer la
confusion. Déçues par les fausses alarmes, les personnes peu
attirées par le spirituel auront tendance par la suite à refuser
en bloc toutes les manifestations du surnaturel, ce qui correspond au but
visé par l’Adversaire.
[23] Il y a sûrement une distinction
à faire entre: 1) Trône
pontifical (siège matériel) et 2) Chaire de St Pierre (siège spirituel). Si à la place
du Pape il y a un corps étranger, la Chaire de St Pierre est vide
(vacante) même si le Trône pontifical est occupé. Pour
comprendre cette partie du Mystère
d’Iniquité il suffit de songer à la liturgie de la
Semaine sainte. Du Vendredi au Samedi saint il n’y a pas de Messe, et le
Tabernacle est vide, vide comme le sera la Chaire de St Pierre quand l’abomination et la désolation se seront
installées dans les lieux saints. Cela se produira lorsque nous verrons
un faux-pape, un imposteur, assis sur le Trône pontifical.
[24] Il existe deux expressions similaires qui
méritent de ne pas être confondues. Il s’agit de
l’expression “antipape”, et de l’expression “faux
pape” (ou: pape-fantoche). L’expression “antipape”
implique l’existence de deux papes, dont l’un serait faux et
l’autre vrai. Cette réalité a déjà
existé dans l’histoire. Mais l’expression “faux
pape” suppose l’existence d’un seul personnage papal, qui par
un étrange concours de circonstances serait faux. Cette
réalité n’a pas encore existé dans l’histoire.
S’il fallait qu’un jour elle existe, mieux vaut l’appeler par
son vrai nom.
[25] Ce que le Magistère a
déjà déclaré faux dans le passé en
matière de religion ne peut être déclaré vrai
aujourd’hui ou demain, et ce qui a déjà été déclaré
vrai continue à être vrai. Si un prétendu pape change
quelque chose dans le Magistère déjà établi, ce
geste constitue une preuve supplémentaire de sa fausse identité
en tant que pape.
[26] La présence d’une ou plusieurs
de ces conditions suffit à prouver que le pape est faux.
[27] Cet extrait se trouve dans le Bulletin du
Mouvement Sacerdotal Marial pour la France et la Suisse Romande. (Juillet 1995,
pages 4-5).
[28] Même si les hommes habillent la
démocratie avec les vêtements sacrés de la
théocratie, il n’en demeure pas moins que la démocratie est
une création humaine, pas divine.
[29] Fermier américain (anonyme): “Messages
du Ciel dédiés aux deux Cœurs”. Il s’agit de
68 pages dactylographiées, puis photocopiés, contenant les
messages qu’un fermier américain a reçus du Ciel entre le
26 mars et le 30 octobre 1995. La traduction française de ce fascicule
circule parmi les groupes de prière de l’Amérique du Nord
depuis 1996. Le fascicule original est en anglais. Son titre: Messages from Heaven.
Dedicated to the Two Hearts. Au bas de la
page, après l’image des deux Cœurs Unis, deux dates sont
indiquées de la façon suivante: «From 3/26/95 to
10/30/95.»
[30] Tout récemment - le 6 mai 1997 -
Jésus aurait dit à Vassula: «Ma bien-aimée, Je
t’ai ointe pour que tu ailles proclamer que Je suis en train de renouveler
ma Création, et que mon retour est imminent». Cf.: “La
Vraie Vie en Dieu”. (Novembre 1997. Supplément n. 10, p. 141).
[31] “La Vraie
Vie en Dieu”. Vol. 3, p. 106. Le message est daté du 9 juillet 1989. Ceux qui ne
digèrent pas ces paroles refusent de reconnaître Vassula comme une
messagère de Dieu. Jésus a subi le même traitement de la
part de l’establishment de son temps, et lors de sa Crucifixion les chefs
religieux du Peuple juif ont crié: “Que son sang retombe sur
nous et sur nos enfants”. Quarante ans plus tard,
c’était la chute de Jérusalem, la destruction du Temple de
Salomon, le suicide collectif des rebelles assiégés dans la
forteresse de Massada. Un exil de
deux mille ans attendait les quelques rescapés.
[32] “La Vraie
Vie en Dieu”. Supplément n. 10, page 59.
[33] À titre d’exemple, voici un
texte où Jésus s’adresse directement au Rebelle (Satan): «Ce
jour où tu apparaîtras, Je démasquerai au nations ton plan
de destruction tout entier. Je révélerai au monde tout entier les
intentions de ton cœur...» Cf.: “La Vraie Vie en
Dieu”. Supplément n. 10, p. 59.
[34] Rm 6, 23: “Le salaire du
péché, c’est la mort”.
[35] L’extrait rapporté se trouve
à la page 39 du livre: À l’aube d’une ère
nouvelle, paru aux Éditions du Parvis, Suisse. (Voir aussi: 2Th 2, 1-12).
[36] Dans le message du 31 décembre 1992
la Sainte Vierge confirme que le Sacrifice quotidien est celui de la Messe, et
que l’horrible sacrilège est l’abolition de la Messe. Voici
un extrait du message en question: «La sainte Messe est le sacrifice
quotidien, l’offrande pure offerte partout au Seigneur, du lever au
coucher du soleil. Le sacrifice de la Messe renouvelle celui accompli par
Jésus sur le Calvaire. Si on accueille la doctrine protestante, on dira
que la Messe n’est pas un sacrifice, mais seulement la sainte
cène, c’est-à-dire le souvenir de ce que Jésus a
fait à la dernière cène.»
[37] Dn 12, 9-12; Mt 24, 15; 2 Th 2, 3-4.
[38] Dans Za 13, 7-9 il est dit que deux tiers
de l’humanité disparaîtront, et un tiers survivra.
D’après ce texte, la mort de l’Église et celle de
l’humanité se reflètent l’une dans l’autre.
[39] Mc 9, 30-32, etc...
[40] Pour apprendre à faire passer la
Volonté de Dieu avant notre propre volonté humaine, le meilleur
enseignement est celui que Jésus nous donne à travers Luisa
Piccarreta. (Sur Luisa Piccarreta, voir au besoin le chapitre 3, les sections #
6 et 7).
[41] L’extrait rapporté se trouve
à la p. 27 du manuscrit: “Messages du Ciel dédiés
aux Deux Cœurs”. Ce manuscrit est identifié à la
section # 9 de ce même chapitre (note n. 2).
[42] Au besoin, veuillez consulter, au 3e
chapitre, les sections # 6 et 7 qui parlent de Luisa Piccarreta et du Royaume
du Divin Vouloir.
[43] L’extrait rapporté se trouve
aux pp. 44 et 45 du manuscrit: “Messages du Ciel dédiés
aux Deux Cœurs” identifié à la section # 9 de ce
chapitre (note n. 2).
[44] À propos de cette vision, voir
“La radio du Ciel”, en appendice, et lire le texte intitulé:
“La Centrale hydroélectrique”.
[45] Ep 6, 12.
[46] Pour faire bouger les choses rien ne vaut
le geste. Or de tous les gestes de bonne volonté qui existent,
l’humble geste d’adoration que l’on vit devant le très
saint Sacrement vaut plus que tout. C’est sous la protection d’un
geste d’amour de cette nature que les chrétiens devraient exercer
leur discernement, et faire leurs choix les plus importants.
[47] Le texte nous rapporte ce que la
journaliste Sylvia MacEachern dit avoir vu et entendu pendant les trois jours
qu’ont duré les activités “charismatiques” du
congrès auquel elle a participé en tant qu’observatrice. Ce
congrès s’est tenu à l’Auberge Tudor Hall de la ville
d’Ottawa, sous le titre: Le Père vous aime, (fin
mars-début avril 1996).
[48] Cela fait penser à un court-circuit
électrique en action. Simple hasard, ou phrase-témoin? Au besoin
revoir le texte intitulé: “La Centrale
hydroélectrique”, là où on explique la
différence qui existe entre la lumière régulière,
constante et bénéfique de nature, et la lumière
irrégulière des courts-circuits, irrégulière et
dangereuse de nature.
[49] Le “catcheur” (anglais: “to
catch”,= attraper) est une personne qui se tient derrière
un(e) fidèle qui probablement va tomber lorsque des
“priants” lui imposent les mains. La personne chargée de
“catcher” reçoit sur ses bras le (la) fidèle en
question avant que celui-ci (celle-ci) ne tombe à terre à la
renverse, au risque de se blesser.
[50] Le journal qui nous rapporte ces faits
(“The Orator”, vol. 6, n. 1) nous dit que le “culte” du
Saint Rire a connu ses débuts à Toronto à
l’occasion d’un séjour de trois mois que monsieur Randy
Clark, pasteur de l’église Vineyard de l’état
américain du Missouri, a passés à l’église de
l’aéroport de Toronto. (Depuis ce temps l’expression Vineyard
est devenue synonyme de: “culte” du Saint Rire).
Lorsque monsieur Randy Clark est
arrivé à Toronto, il avait déjà obtenu la
“Bénédiction” de Rodney Howard-Browne, et
l’avait déjà donnée aux membres de sa
congrégation, puis aux autres animateurs de l’église Vineyard.
Quand la nouvelle de toutes ces choses est parvenue aux oreilles de Jean et
Carol Arnott (Arnott était pasteur de l’aéroport de
Toronto), Clark a été aussitôt invité à
l’église de l’aéroport de Toronto pour parler et
faire du “ministère” pendant quatre jours. Ces quatre jours,
commencés le 20 janvier 1994, ont duré trois mois.
L’éclosion des “signes
et merveilles”, c’est-à-dire les manifestations bizarres qui
sont associés à cette “Bénédiction”
se sont poursuivies même après le départ de Randy Clark. La
nouvelle s’est répandue dans le monde, et des gens ont
commencé à affluer en grand nombre pour voir et
expérimenter ce genre de renouveau”.
Malgré un enseignement douteux, et en
dépit des liens qui semblent exister entre l’église qui
propage cette “Bénédiction” et un groupe
déjà accusé d’hérésie charismatique,
ces phénomènes se répandent à une vitesse
vertigineuse. » N.B.: Le
même journal qui fournit ces informations nous dit que les manifestations
qui surviennent lors de ces séances “charismatiques” ressemblent
beaucoup à celles des Convulsionnaires de Saint Médard.
(Jansénistes fanatiques qui se sont faits connaître en Europe
entre 1731 et 1735).
[51] Ex 7, 11 et 22.
[52] Pour mieux saisir la différence qui
sépare “charisme” et “pouvoir”, il faudrait
peut-être réfléchir sur ce que Dieu nous dévoile par
le biais de son instrument humain dans le livre: “Le grand message
d’amour”. En s’adressant à son instrument, la Voix
divine lui dit: “Tu es un instrument, et l’instrument n’agit
jamais de par sa volonté propre, mais de par la volonté de celui
qui l’utilise.”
(Message du 30.10.1968).
[53] Lc 4, 5-8.
[54] Un ami du présent ouvrage m’a
fait remarquer que Jésus aurait dit à Mgr Ottavio Michelini que l’Église
régénérée sera presque totalement charismatique.
(Mgr Ottavio Michelini: “Confidences ...”, page 246), ce qui lui
semblait contredire le message que nous venons d’entendre. La remarque de
mon ami m’a obligé à réfléchir. La question
était de savoir si les paroles de condamnation présentes dans le
message ci rapporté se réfèrent à
l’IDÉAL charismatique ou à l’application boiteuse
qu’on en fait aujourd’hui à plusieurs endroits. Il est clair
que la condamnation du Seigneur n’est pas pour l’IDÉAL, mais
pour ses applications boiteuses. J’ai donc répondu à mon
ami: «Nous savons que bientôt l’Église va
être purifiée; une fois purifiée elle saura vivre de
l’IDÉAL charismatique que Jésus annonce à Mgr
Michelini, mais pour l’instant
nous n’en sommes pas là. »
Depuis ce dialogue j’ai commencé à
considérer les groupes charismatiques avec plus d’attention, en me
disant: “Un mouvement charismatique digne de ce nom, à quoi
devrait-il ressembler ?”
Le Ciel ne m’a pas répondu, pas encore. J’ai
néanmoins constaté que certains groupes de prière, plus
que d’autres, sont composés de personnes dont l’attitude est
humble, modeste, tranquille. Pas de vagues inutiles. L’ordre, la paix, la
joie, l’amour, l’humilité, la serviabilité
réciproque, sont présents et à l’honneur dans ces
groupes. Voilà – me suis-je dit – des indices qui
témoignent d’un IDÉAL charismatique non contaminé.
[55] Mt 24, 24. Cette référence
est importante.
[56] Mc 14, 36; 15, 29-32.
[57] Jn 4, 34; 17, 4.
[58] Au besoin, relire l’Exode.
[59] Am 7, 7-17.
[60] On sait que la Volonté de Dieu s’exprime
à travers l’autorité humaine. (St Paul, Rm 13). Encore faut-il que cette dernière
soit légitime; d’où l’importance d’être
consacré chef (ou “sacré” chef) par le
représentant officiel de Dieu.
[61] Question: Dans le cas d’une
apparition surnaturelle, n’y a-t-il pas moyen de savoir si l’ange
ou Madone qui est devant nous n’est pas plutôt
l’équivalent d’un démon déguisé? Oui,
dans une apparition cela peut prendre la forme d’une imperfection
quelconque: un doigt crochu, l’habit froissé, une griffe à
la place d’un ongle, etc... Mais quand il s’agit d’une
personne réelle, le “signe” est un comportement bizarre qui
ressemble à celui de Napoléon lors de son prétendu
“sacre”. (C’est par décret divin que ces
détails sont toujours présents - visibles si on se donne la peine
d’être attentifs - sans quoi la lutte entre la terre et
l’enfer ne serait pas à armes égales).
[62] Encore faut-il avoir un certain respect
pour la vérité. Tout récemment, un grand personnage
farfelu a laissé tomber devant moi ces paroles: “Vrai ou faux,
cela m’est égal. Pour moi la vérité est une opinion.
Le mensonge aussi. Il s’agit de deux principes qui, au fond, sont
équivalents. Le bien et le mal aussi. Ce qui est bien pour toi ne
l’est pas forcément pour moi. Va savoir...” Cela m’a
sidéré. Comment un être de raison peut-il s’imaginer
que le vrai et le faux, le bien et le mal, soient équivalents?
Pouvons-nous imaginer un avion (ou un navire) avec un capitaine qui en plein
voyage dirait à ses passagers: “Les instruments de bord?
Qu’ils disent vrai ou faux, cela m’est égal. Pour moi la
vérité est une opinion. Le mensonge aussi. Ce sont deux principes
équivalents” !!!?
Nous savons, nous, que celui qui marche dans une forêt a besoin
d’une boussole, et pour être sûr d’aller dans la bonne
direction il faut que sa boussole lui dise la vérité. (Le petit
détail est donc providentiel. Il nous permet de vérifier si
oui ou non nous continuons à avancer dans la bonne direction).
[63] Digression. Un leader charismatique peut
paraître vrai, et ne pas être ce qu’il paraît. Quoi
faire? Voici des arguments de réponse: Il est vrai - comme on dit -
qu’un arbre se reconnaît à ses fruits, et
aujourd’hui il y a des arbres dont les fruits paraissent très bons
(à la vue). Mais attention: à quel moment est-il convenable de
juger de la qualité d’un fruit? Avant ou après
l’avoir mangé? L’histoire de Blanche-Neige nous montre
qu’un fruit peut paraître beau sans être
nécessairement bon. Si de façon occulte un ennemi y a
glissé du poison, le “beau” fruit n’est pas bon
à manger. Quoi faire? La solution que j’entrevois se trouve dans
la Grande Apostasie, que les
prophètes chrétiens annoncent comme imminente. En effet, la
raison d’être de la Grande Apostasie n’est-elle pas de
séparer, enfin, les vrais saints des faux saints, les vrais “bons fruits”des faux “bons fruits”?
[64] “Qui se
ressemble, se rassemble”. (Proverbe).
[65] Au besoin, voir Mt 25 1-13: «À
minuit un cri se fit entendre: Voici l’époux! Sortez, allez
à sa rencontre! ( ... ) Les
sottes allèrent enfin acheter de l’huile. Trop tard! Pendant ce
temps l’époux arriva. » N.B. Où trouver de
l’huile pour nos lampes avant l’heure cruciale? Le “Livre bleu”
du Père Gobbi en est rempli. Tous les ouvrages cités dans ce
volume en sont remplis. Ce livre-ci en est lui-même rempli.
[66] Pour dire “Dieu”, le saint
Curé d’Ars avait l’habitude de dire: “Le Bon
Dieu”. Sans que l’on sache pourquoi, cette expression est
restée dans le parler de plusieurs francophones d’Amérique
(surtout chez les canadiens-français de la province de Québec).
[67] Après avoir lu ces paroles une
personne plutôt sceptique se demandait si cela n’était pas
du “quiétisme” pur et simple. Un peu préoccupé
par la question suffisamment pertinente j’ai demandé l’aide
du Seigneur. Le lendemain, en voulant ranger un livre qui dépassait de
son rayon, je l’ai d’abord ouvert, et mon regard s’est posé
sur une phrase de Jésus, qui semblait vouloir me répondre, en
disant: “Cette vie intérieure ne consistera pas tant à
suivre telle ou telle méthode d’oraison, mais plutôt
à accepter volontairement et librement de se laisser travailler à
l’aise. Qu’on chasse toute crainte inutile: cette
passivité n’a rien de répréhensible, car dans
l’accomplissement de leurs devoirs ces âmes seront actives, et cela
dans la mesure même où elles se laisseront travailler par
l’Esprit Saint ”. (“Divins Appels”, p. 178).
[68] Les messages qui se veulent
“prophétiques” mais qui ne le sont pas, ont toujours un
petit défaut caché, un défaut parfois invisible à
l’œil nu. Cela n’est pas sans nous rappeler le travail
sournois de l’Adversaire, le semeur de zizanie de la parabole
évangélique. Il essaye de nous confondre en glissant du faux
parmi le vrai, mais puisque par volonté de Dieu “il sait faire les
casseroles, mais pas leurs couvercles ”, ses messages finissent toujours
par montrer leur défauts cachés.
[69] Dante Alighieri: “La Divina Commedia”. Vol. 1: Enfer, 3, 51.
[70] Il y a une différence substantielle
entre: aimer Dieu chacun pour soi, et aimer Dieu ensemble.
Jésus aurait dit à Vassula Ryden que rien ne le glorifie autant
que l’amour que nous Lui vouons en tant que collectivité unie
(unie par son amour).
[71] Cette période est aussi celle du Royaume messianique, qui à son
tour semble correspondre au Millénaire
de Paix décrit par saint Jean dans l’Apocalypse (Ap, 20, 1-6).
L’amour qui caractérisera nos relations au cours de ce
millénaire sera un amour sanctifiant. (Il faut bien que cet amour soit
sanctifiant, vu qu’il est celui du septième millénaire, le
millénaire de la sanctification. Dans le livre Monde Nouveau
Prophétisé, et au deuxième chapitre du présent
livret, section # 2, l’actuel millénaire a été
identifié comme étant le septième de l’histoire de
l’Humanité, ce qui pourrait lui valoir l’appellation de: “Millénaire
dominical”. Or le
Dimanche, “Jour du Seigneur”,
a toujours été considéré comme le “Jour de sanctification”. Le
troisième commandement de Dieu témoigne de cette
vérité).
[72] Le corps et son poids représentent
nos misères humaines, les ailes représentent l’amour, qui
est oblation de soi. Si les ailes sont précieuses pour le corps (parce
qu’elle le soutiennent), le corps aussi est précieux pour les
ailes (parce que si elles demeurent actives, c’est par lui, à
travers lui).
[73] Nous tous aimerions être
débarrassés des faiblesses et des misères présentes
dans notre corps physique. Même saint Paul l’aurait
souhaité. Il le dit dans sa deuxième épître aux Corinthiens:
“Il m’a été mis une écharde dans la chair, un
ange de Satan chargé de me souffleté, et cela pour que je ne
tombe pas dans l’orgueil! Trois fois j’ai prié le Seigneur
pour en être délivré, mais il m’a répondu: Ma
grâce te suffit, car la puissance se déploie dans la faiblesse. Je
me glorifierai donc surtout de mes faiblesses, et de bon cœur, afin que
repose sur moi la puissance du Christ. Voilà pourquoi j’accepte
volontiers les faiblesses, les outrages, les détresses, les
persécutions, les angoisses que j’endure pour le Christ, car
lorsque je suis faible, c’est alors que je suis fort”. Pour
comprendre un peu plus cette réalité mystique, il suffit de
penser à l’extrême “faiblesse” du Christ en
Croix. Autrement dit, si nous acceptons de supporter nos croix et nos
misères, mais par amour, avec amour, notre “faiblesse” peut
se comparer à celle du Christ en Croix : faiblesse aux yeux du monde
mais pas aux yeux de Dieu, qui la voit comme une force.
[74] Dans l’un de ses poèmes Victor
Hugo a appelé ce bloc de matière: sa “prison d’argile”.
[75] Autrement dit: “Pour que la lourdeur
et la faiblesse de votre corps mortel deviennent force, il faut que vos ailes
demeurent actives, que votre amour soit en mouvement quand cela est
requis”.
[76] Traduction: “Pèche à
volonté, mais crois encore plus” (en Jésus ton
Sauveur). Cette interprétation est un piège que
l’Adversaire a tendu à l’humanité au temps de la
Réforme protestante. Dans ce piège sont tombés de nombreux
catholiques qui par la suite sont devenus luthériens.
[77] Autrement dit: ceux qui vraiment veulent le
Fruit du Salut, sont capables de faire le geste nécessaire pour le
cueillir. Ce geste est minime, si on le compare à la valeur du Fruit,
mais Dieu l’exige comme preuve de notre appréciation et de notre
choix volontaire.
[78] Dix siècles auparavant St Augustin
avait déjà clarifié le concept avec la fameuse phrase: “Celui
qui t’a créé sans toi, ne te sauvera pas sans toi”.
[79] Jn 6, 54-56.
[80] Au mois de mars de l’an 2000, lors de
sa dernière visite en Terre Sainte, le Saint-père Jean-Paul II a
glissé entre les pierres du Mur
des Lamentations le mot “pardon”. L’explication est dans
les exemples de Pierre et de Dismas. Le pardon fait toute la différence.
Pardon reçu et pardon accordé. (Pour mériter le pardon des
autres il faut être capable de l’accorder à ceux qui nous le
demandent. Savoir demander pardon suppose une bonne dose
d’humilité, savoir accorder le pardon suppose une bonne
dose de charité. Humilité et charité : deux
clés qui permettent d’accéder au bonheur. La
première ouvre la porte qui donne sur la cour du Ciel, la
deuxième permet d’accéder au Ciel lui-même).
[81] La synthèse des
révélations qui nous viennent des prophètes
chrétiens contemporains nous permet de conclure que dans l’histoire
de notre Terre il y aurait trois apocalypses, identifiables de la façon
suivante: 1) Déluge d’eau
(à l’époque de Noé, située entre la fin du
deuxième millénaire et le début du troisième, il y
a 4.000 ans environ), 2) Déluge
de feu (à l’époque actuelle, située entre la fin
du sixième millénaire et le début du septième), 3)
Fin du Monde (à la fin du septième millénaire, dans une
dizaine de siècles). Les deux premières sont relatives, la
dernière seulement est absolue.
[82] Étant donné que notre apocalypse
actuelle se situe entre la première (celle que vécut Noé
au temps du Déluge), et la dernière (celle de la Fin du Monde),
nous devrions la considérer comme “l’Apocalypse Intermédiaire”. Elle n’est pas
absolue, mais relative. Pour cette raison, lorsque nous entendons parler des “Derniers Temps”, et que nous
découvrons qu’il s’agit de notre époque actuelle,
cela ne doit pas nous faire penser à la Fin du Monde, mais à la fin
d’un monde: celui de l’empire du Mal sur la Terre.
[83] Ce Paradis Terrestre final semble correspondre
au Millénaire de Paix
décrit par saint Jean au début du 20e chapitre de
l’Apocalypse. (Ap 20, 1-6). Étant donné que
l’Humanité aura atteint cette “Terre Promise” (ce
Paradis Terrestre final, ce Royaume temporel de Dieu) après avoir traversé
un désert de six mille ans de souffrances (l’équivalent du
temps écoulé à partir de la création d’Adam
jusqu’à aujourd’hui), la sainteté des hommes de
l’Ère Nouvelle serait à considérer comme une
sainteté “de pénitence”.