Troisième
partie
Considérations
à partir de l'histoire racontée.
1. L'Ordre mondial
véritable. 2. Du récit à la réalité. 3. Questions et réponses. 4. Acheter en payant plus
que le coût de production (la valeur réelle). 5. Système tyrannique. 6. Obstacle à la
distribution. 7. Crédit social et partis
politiques. 8. Pouvoir de production = pouvoir
d'achat? 9. Financement automatique
de la production. 10. Patrimoine social et
dividendes. 11. Christianisme et Crédit social. 12. Conclusion: le Royaume messianique. |
#1. L'Ordre mondial véritable.
Dans
le troisième chapitre de ce livre nous avons dit que l'Ordre mondial véritable
n'est pas celui de l'homme mais celui de Dieu, et que son vrai nom est Royaume messianique. Comment fonctionnera
le système financier de ce Royaume? La justice sociale, et la paix qui en
découle, auront besoin de s'appuyer sur une formule économique et monétaire
capable de garantir le bien-être de tous, non seulement celui de trois ou
quatre privilégiés.
La
formule capable de résoudre ce problème existe déjà mais elle n'est pas
appliquée. Pourquoi? Parce que le monde est tellement esclave du Mal qui le
tyrannise que les responsables des nations, rendus sourd et aveugles par ce
Mal, ne sont pas capables d'apprécier cette formule pour ce qu'elle vaut. Quand
la Terre sera purifiée, alors l'homme comprendra la valeur de cette doctrine,
et l'appliquera. En attendant ce jour, le but de ces pages a été, et continue
d'être, celui d'offrir au lecteur intéressé la possibilité d'évaluer le système
économique et financier de l'avenir en le comparant à celui du présent.
#2. Du récit à la réalité.
Le système d'argent-dette introduit par Martin Golden
dans l'Île des Naufragés obligeait la
petite communauté de l'île à s'endetter au fur et à mesure qu'elle développait l'île et
l'enrichissait grâce au travail. N'est-ce pas ce qui se produit dans nos pays
dits civilisés?
En termes de richesses réelles le Canada actuel est
certainement plus riche qu'il était au temps de ses pionniers, mais si on
compare sa dette publique actuelle avec celle d'il y a 100 ans, 200 ans, 300
ans, qu'est-ce qu'on voit? On découvre que la population canadienne est
endettée aujourd'hui plus que jamais, tout cela à cause de son travail.
– De son travail?! Pourquoi notre travail collectif
produirait-il un endettement collectif?
– La réponse existe, elle est dans la doctrine du Crédit social, mais en ce moment peu de
gens s'y intéressent. Il s'agit pourtant d'une doctrine intéressante à
connaître. Tout le monde saurait comment fonctionne le système financier actuel
et pourquoi il nous transforme en esclaves, les esclaves de nos dettes...
Du moment que nous avons enrichi le pays en le
développant, d'où viennent ces dettes persistantes? La population du Canada a
produit toutes les richesses réelles disponibles au pays, tout cela grâce à son
travail diversifié. Malgré ce travail constructif on la taxe pour payer les
écoles, les hôpitaux, les ponts, les routes, et les travaux publics. La
population est appelée à payer pour ce qu'elle a produit elle-même. Est-ce que
cela est logique, normal, convenable?
#3. Questions et réponses.
Question n. 1: «Louis Even disait que l'esprit et les méthodes
des banquiers d'aujourd'hui sont identiques à ceux de Martin Golden. Avait-il
tort ou raison de l'affirmer? »
Réponse: Il suffit de connaître un peu le Fond Monétaire
International (le FMI) et ses ramifications pour savoir que la mentalité de ceux
qui contrôlent et/ou dirigent ces institutions est comparable à celle de Martin
Golden. Les méthodes aussi sont les mêmes. Lesdits banquiers et financiers
décident de la santé financière mondiale selon leur bon plaisir. Le système
financier mondial est dans leurs mains. Ils décident du crédit financier qu'ils
veulent consentir aux différentes nations, des quantités d'argent qu'il faut
imprimer pour elles, et de la façon dont la distribution de cet argent doit se
faire. [192]
Question n. 2: «Louis
Even disait que les taxes que les gouvernements imposent aux citoyens sont une
forme de banditisme. Avait-il tort ou raison de l'affirmer? »
Réponse: Le point de vue de Louis Even au sujet des
taxes est fondé. Ses explications le prouvent. Les taxes sont un vol, mais pour
bénéficier de tous les avantages du Crédit social il ne faudrait pas se limiter
à abolir les taxes. Il faut plus que cela. Il faut que la mentalité des
citoyens soit favorable au nouveau système. À l'heure actuelle l'égoïsme des gens est trop profond et
répandu pour qu'un changement rapide puisse se produire. Une purification
s'impose, suivie d'une certaine éducation des esprits. [193]
#4. Acheter en payant plus que
le coût de production (ou valeur réelle).
Pour chaque produit la population doit payer un prix qui
dépasse le coût de production. Ainsi sa propre production, qui est un
enrichissement réel, devient pour elle une dette, et une dette chargée
d'intérêts. Avec les années, la somme des intérêts peut égaler, et même
dépasser, le montant de la dette initiale exigée par le système. Il arrive que
l'on fasse ainsi payer à la population deux fois, trois fois, et même quatre
fois le prix de ce qu'elle a elle-même produit. Et en plus des dettes
publiques, il y a les dettes industrielles, elles aussi chargées d'intérêts.
Celles-ci forcent les industriels et les entrepreneurs à augmenter leurs prix
de vente bien au-delà du coût de production, pour pouvoir rembourser le capital
et les intérêts, sans quoi ils feraient faillite.
Qu'ils s'agisse de dettes publiques ou de dettes
industrielles, c'est toujours la population qui paye pour tout ça au système
monétaire. La population paye en taxes quand il s'agit de dettes publiques,
elle paye en prix quand il s'agit de dettes industrielles. Les prix gonflent,
les taxes augmentent, et pendant ce temps les porte-monnaie s'aplatissent.
#5. Système tyrannique.
Cela indique que notre système monétaire ressemble à celui
de Martin Golden. Il permet au grand Banquier de maintenir tout le monde sous
sa domination, comme Martin Golden faisait avec les personnes de l'île.
Celles-ci, à toute fin pratique, était devenues ses esclaves (avant de se
réveiller). Qu'est-ce qui se passe quand les contrôleurs de l'argent refusent
de prêter, ou augmentent les conditions de remboursement de façon à décourager
les institutions et les entrepreneurs de recourir à l'emprunt? Il se passe que
lesdites institutions renoncent à des projets que tout le monde considérait
nécessaires. Les entrepreneurs industriels, eux, renoncent à des productions
que la population considérait comme importantes, voire nécessaires.
Ces manques provoquent des fermetures d'usines et créent
du chômage. Pour empêcher les chômeurs de crever on taxe ceux qui gagnent un
salaire, ou possèdent encore quelque chose. Peut-on imaginer un système plus
tyrannique?
#6. Obstacle à la
distribution.
Ce n'est pas tout. En plus d'endetter la production qu'il
finance, et de paralyser celle qu'il refuse de financer, notre système
monétaire gêne la distribution des produits.
À quoi sert d'avoir des magasins pleins à
craquer si on gêne ou empêche la distribution des produits? Par exemple :
pour obtenir les produits il faut les payer avec de l'argent, mais si cet
argent est rare, toujours plus rare, insuffisant pour l'achat des produits
disponibles, avec quoi va-t-on payer les produits dont on a besoin?
On voit que notre système actuel augmente les prix des
produits et diminue l'argent fait pour les acheter. Le public veut des
produits. Les produits sont disponibles mais personne ne les achète. Personne
n'est en mesure de les acheter, faute
d'argent. La capacité de payer n'est pas équivalente à la capacité de produire.
La finance n'est pas en accord avec la réalité. La réalité est dans les
produits abondants et faciles à faire. La finance, c'est l'argent rationné et
difficile à obtenir.
Un système financier est comme un moteur. Le moteur doit
fonctionner. S'il ne fonctionne pas, il n'a plus de valeur. Il faut qu'il soit
réparé.
#7. Crédit social et partis
politiques.
La doctrine
du
Crédit
social a été proposée
par
le britannique Clifford Hugh Douglas, et par le canadien Louis Even (qui a choisi Douglas comme maître). Il y a quelques années, des politiciens canadiens ont semé la
confusion dans les esprits en appelant leur parti politique “Crédit social”.
Cela a nuit à la bonne compréhension du Crédit
social. Aujourd'hui bien de gens refusent d'entendre parler de Crédit social parce qu'ils croient qu'il
s'agit d'un parti politique.
Une différence fondamentale sépare le Crédit social et les partis politiques.
Les activistes des partis politiques passent leur temps à se bagarrer à la
recherche du pouvoir. Ces bagarres finissent par provoquer des divisions au
sein du peuple, qui enfin se retrouve plus faible au lieu de se retrouver plus
fort. Au contraire, le Crédit social
vise à créer l'unité sociale, et sa doctrine lui permet d'arriver à son but.
Louis Even disait que pour appliquer efficacement
l'économie créditiste il faudrait des apôtres et non des politiciens, car les
politiciens du système actuel sont en général avides de pouvoir, de gloire, et
d'argent.
#8. Équilibre entre pouvoir de
production et pouvoir d'achat.
À la lumière de ce qui a été dit nous
pouvons conclure que ce qui donne
de la valeur à l'argent de papier ou de métal c'est la présence
des produits de consommation. Si par exemple l'Île des
Naufragés avait été réfractaire au point d'être incapable d'offrir de quoi
manger, de quoi boire, de quoi s'habiller, de quoi s'abriter (aucune
possibilité de produire ce genre de marchandises) comment les personnes
auraient-elles survécu? En mangeant de l'or? Il est évident que si l'Île
n'avait pu offrir aucun produit comestible, l'argent de Martin Golden n'aurait
eu aucune valeur. Faute de produits, même son baril, à supposer qu'il fût plein
d'or véritable, n'aurait servi à rien.
Heureusement dans l'île il y avait des
richesses naturelles qui permettaient de produire des biens de consommation.
Ceux-ci provenaient des ressources de l'Île et du travail de la petite
communauté. Étant donné que rien ne permettait au banquier Martin de vanter des
droits sur les ressources de l'Île, rien ne l'autorisait à couvrir de dettes
ses compagnons pour ce qui leur appartenait déjà depuis le commencement. Les
citoyens ont compris cette vérité, mais seulement lorsqu'ils ont connu la
doctrine du Crédit social. Cette doctrine dit que la valeur de
l'argent est basée sur le crédit de la collectivité (c'est-à-dire sur les
produits disponibles) non sur les opérations du banquier. Vu que la quantité des produits
existants est aussi appelée “crédit de la collectivité”, le principe
théorique dit: la valeur de l'argent est basée sue le “crédit de la
collectivité” (non sur le banquier ou ses opérations bancaires).
Vu que l'argent représente la valeur des produits de
consommation que l'ensemble de la population rend disponibles, cet argent
aurait dû représenter la quantité et la qualité de ces mêmes biens, et aurait
dû appartenir non pas au banquier mais à tous les citoyens de l'île (banquier
y-compris). [194]
#9. Financement automatique de la production.
Nous avons vu que l'argent – argent-papier,
argent-métal, ou argent électronique – est un symbole. Nous l'utilisons à la
place des biens réels qu'il représente. Est-ce que le symbole pourrait être
plus important que la réalité qu'il représente? Oh non! Vous me dites que cela
irait contre la logique. Parfait, nous sommes tous d'accord sur ce point.
Cependant… que fait notre système actuel? Comme celui de Martin Golden il
favorise l'expoitation
réciproque plutôt que l'entraide. L'ordre des valeurs est renversé.
Lorsqu'un projet de travail est faisable sur
le plan technique et physique, les moyens financiers devraient être créés et
accordés automatiquement. Ils ne devraient jamais faire défaut. Nous
connaissons désormais le pourquoi: l'argent est un bon serviteur. Malheur a qui
lui permettrait de devenir son maître! Que faisait Martin Golden? Il mettait en
circulation des billets d'argent en disant qu'ils étaient sa propriété, comme
si les biens représentés par ces billets étaient à lui. En acceptant son
système les naufragés de l'île devenaient ses esclaves. Pouvons-nous dire que
le système financier qui actuellement nous régit n'est pas comme celui de
Martin Golden? Pouvons-nous dire qu'il n'est pas fait pour nous transformer en
esclaves, les esclaves des banquiers du FMI et de Wall Street?
Les moyens de production doivent demeurer actifs. Pour
qu'ils le demeurent, l'argent doit être mis au service des producteurs au fur
et à mesure que ceux-ci en ont besoin, de façon automatique. Est-ce que cela
est possible? Oui, très possible. Un exemple très probant est celui que l'on a
vu se produire au début de la deuxième guerre mondiale. En 1939 l'argent qui
était introuvable depuis dix ans est apparu du jour au lendemain, comme par
enchantement, et pendant le temps que la guerre a duré – six ans – il n'y a pas
eu de problème d'argent pour financer la production requise. Alors, avec la
même fidélité que l'argent a été mis au service de la production de guerre il
devrait être mis au service de la production de paix. Pour bien répondre aux
besoins d'une population, besoins légitimes, il faut que tout ce qui est
réalisable physiquement et techniquement soit aussi réalisable financièrement.
Ce serait la fin des cauchemars auxquels font face aujourd'hui les responsables
de certaines institutions publiques. Ce serait aussi la fin du chômage et des
privations inutiles que certains administrateurs nous infligent, faute
d'argent.
#10. Patrimoine social et
dividendes.
Dans la société actuelle, un capitaliste qui investit de
l'argent dans une entreprise a droit à des dividendes.
Le dividende est un revenu. Comme chacun sait, ce revenu est le fruit du
capital investi. Si par dessus son investissement le capitaliste travaille
aussi comme ouvrier ou employé dans l'entreprise qu'il finance, alors il
perçoit deux revenus: le dividende plus
le salaire de son travail d'ouvrier.
La doctrine du Crédit social dit que tous les membres de la
société sont un peu capitalistes, car ils possèdent en commun deux capitaux qui
s'additionnent: celui des biens que la nature met à la disposition de tout le
monde, e celui des connaissances relatives aux inventions réalisées par
l'Humanité au cours des siècles. [195] Ce capital est nécessairement collectif car il
appartient à toute la société humaine, non à trois ou quatre privilégiés. [196] Si aujourd'hui la production devient abondante au sein
d'une nation, cela est dû pour beaucoup à la présence de ce fantastique patrimoine social. On peut dire qu'il
est partout présent. Par exemple, si on supprimait la force motrice qui dérive
des inventions récentes – la vapeur, l'électricité, le pétrole, etc. etc. – la
production totale des nations serait très inférieure à la production actuelle.
Le patrimoine social
engendre un dividende proportionné aux biens qui ont été produits, mais
aujourd'hui ce dividende n'est pas distribué aux citoyens des nations. Pour
corriger la situation la doctrine du Crédit social propose que le dividende
créé par le patrimoine social soit
distribué une fois par mois à tous les citoyens. Il s'agit d'une somme d'argent
payable à chaque personne indépendamment du travail qu'elle exerce.
Cette façon de voir la distribution
des richesses nationales est aux antipodes de la mentalité actuelle. Si le
gouvernement de la nation dans laquelle nous vivons appliquait avec diligence
la formule du Crédit social, nous et nos proches aurions tous un revenu de base
grâce au dividende national. Quel est aujourd'hui le plus embêtant des
problèmes sociaux? Autrefois c'était celui de produire suffisamment de
marchandises pour que tout le monde ait de quoi subsister, aujourd'hui c'est le
contraire. Le plus embêtant des problèmes sociaux est celui de vendre les
marchandises qui sont produites en surabondance. Dans un contexte pareil la
seule formule capable d'offrir paix et justice à tout le monde est celle du
Crédit social. Ce système permettrait de respecter le droit de chaque être
humain à l'usage des biens de la terre. Ce droit est fondamental. Le pape Pie
XII l'a confirmé dans son radio-message du 1 juin 1941 en s'exprimant de la
façon suivante:
“Les biens créés par Dieu l'ont été pour tous
les hommes et doivent être à la disposition de tous, selon les principes de la
justice et de la charité. Tout homme, en tant qu'être doué de raison, tient de
la nature le droit fondamental de se servir des biens matériels de la terre
pour subsister ... Un tel droit individuel ne saurait être supprimé en aucune
manière, pas même par l'exercice d'autres droits certains et reconnus sur des
biens matériels.”
# 11. Christianisme et Crédit social.
Question: «Des
liens semblent unir le Crédit social et le Christianisme, la doctrine de l'un
et celle de l'autre. Comment décrire ces liens? »
Réponse: Notre capitalisme actuel encourage l'égoïsme, alors que le capitalisme
proposé par le Crédit social encourage la solidarité
et l'entraide, deux principes qui
font partie de la Loi d'amour prêchée par le Christ. [197] Cette
orientation donne une connotation religieuse à la doctrine du Crédit social, sans l'empêcher toutefois de demeurer
ce qu'elle est: une formule financière. L'égoïsme qui domine
dans le monde d'aujourd'hui a pour effet de détruire la société humaine,
laquelle risque de s'éteindre comme cela se produit lorsque la flamme d'une
chandelle est privée d'oxigène. Dans ces conditions, les activistes du Crédit
social [198] sont obligés d'aller à contre courant.
Ils proposent la réligiosité et l'altruisme à une société qui vit dans
l'irréligiosité et l'égoïsme. [199]
#12. Conclusion: le Royaume messianique.
Ce n'est pas
la première fois que l'instinct égoïste pousse une caste sociale, un groupe
d'individus, ou un simple individu, à s'emparer des biens et des privilèges
destinés à l'ensemble du Genre humain. Dieu a cependant prévu que les initiatives
humaines qui dépassent les bornes que Lui-même a fixées, soient arrêtées par
son initiative divine. Les Prophètes chrétiens contemporains nous avertissent
que la tentative arbitraire que fera la caste judéo-pharisaïque pour s'emparer
du monde ne connaîtra qu'un succès passager. Avant que le pire ne survienne,
ladite caste et les humains qui l'auront servie en épousant son mal seront tous
éliminés par la puissance divine. Les survivants de la Maison d'Israël
revivront ce que Saul (futur saint Paul) a vécu sur le chemin de Damas: frappés
par la puissance de Dieu ils tomberont de cheval et finiront par reconnaître la
grandeur de Celui qu'ils voulaient persécuter. Suite à cela ils se convertiront
au Christianisme, ce qui les rendra enfin aptes à conduire les Nations avec
justice. Ils deviendront un phare de lumière pour l'Humanité. [200]
Question: «Étant
donné qu'avec l'Ère Nouvelle la priorité ira aux valeurs spirituelles plutôt
qu'aux valeurs matérielles, sur quoi sera fondé le futur prestige du Peuple
juif? Sur les richesses matérielles ou sur les richesses spirituelles? »
Réponse: Aujourd'hui les valeurs
matérielles l'emportent sur les valeurs spirituelles, mais dans l'Ère nouvelle
les choses changeront. Les valeurs matérielles seront au service des valeurs
spirituelles, si bien que le prestige des Juifs du monde à venir sera d'abord et
avant tout d'ordre spirituel. Étant donné que pour être
authentique l'enrichissement matériel a besoin d'être précédé par le spirituel, le
prestige juif finira par y gagner en qualité et quantité.
La période qui
suivra est celle que saint Jean décrit au début du vingtième chapitre de
l'Apocalypse. [201] Il
s'agit du Royaume messianique,
celui pour lequel nous prions chaque fois qu'en récitant le Notre Père nous prononçons les
mots : “Que ton Règne vienne … sur la terre comme au ciel”.
FIN
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livre, cliquer ici.
[192] L'ensemble des billets de banque représente la richesse d'une
nation, mais la richesse réelle d'une nation est dans son patrimoine naturel,
culturel, et spirituel, non dans les billets. (Pour en savoir davantage,
consulter le web à l'adresse: < http://www.michaeljournal.org/sign49.htm
>.
[193] À propos du
piège relatif au système de taxation, consulter le document: Freedom to
Fascism, di Aaron Russo, en anglais avec sous-titres en
italien < http://www.youtube.com/watch?v=y09mH9VPn6U >).
[194] Quelles seraient les chances de succès d'un système qui (à la
place de l'argent-papier ou de l'argent-métal) introduirait un simple livret
avec des chiffres indiquant les entrées et les sorties d'après une unité de
valeur quelconque? Un tel système pourrait fonctionner très bien s'il était
fondé sur les principes du Crédit social.
La question qui touche l'argent est une question de simple comptabilité. Étant
donné qu'une comptabilité se doit d'être exacte (au symbole écrit doit
correspondre exactement la quantité qu'il exprime) la doctrine du Crédit social dit que la quantité
d'argent qui circule doit être proportionnée aux biens qui sont disponibles
dans le monde réel, celui de la production. (Exemple: production abondante =
argent abondant; production réduite = argent réduit).
[195] Le patrimoine
social est un capital collectif
qui d'une part vient des ressources naturelles de la nation (un cadeau fait au
départ par Dieu à ceux qui habitent ladite nation) et d'autre part vient de la
somme de connaissances, inventions, découvertes, et perfectionnements qui ont
été réalisés au cours des siècles dans les techniques de production. Ce bagage
de connaissances se transmet d'une génération à l'autre en grandissant toujours
plus. C'est un patrimoine collectif
que les générations passées ont accumulé pour la génération d'aujourd'hui, et
que la génération d'aujourd'hui exploite et perfectionne avant de le transférer
à la génération de demain.
[196] Dans notre société capitaliste il y a
des personnes qui parviennent à accumuler beaucoup d'argent, l'équivalent d'un
pouvoir d'achat réservé à plusieurs millions de personnes. Que se passe-t-il si
une personne veut consommer une quantité de produits conçus pour satisfaire les
besoins de plusieurs millions de personnes? Une personne unique ne pourra
jamais voyager pour cent personnes, s'habiller pour mille, s'amuser pour dix
mille, manger et boire pour cent mille. Comment pourra-t-elle consommer en
argent l'équivalent des produits destinés à plus que dix ou vingt personnes
sans mourir étouffée?
[197] Les maîtres de la finance
ridiculisent ces principes car Mammon, leur leader, est le champion de
l'égoïsme et de l'irréligiosité.
[198] Au Canada les activistes du Crédit
social sont appelés Créditistes, et parfois
ils reçoivent aussi le nom de Pèlerins
de Saint Michel, ou Bérets blancs.
[199] Les Créditistes s'efforcent de vivre saintement,
sachant que la justice et la paix n'existent entre les hommes que si Dieu –
avec sa Loi d'amour – fait partie de leur projet de vie.
[200] Les théologiens qui paradent avec en
tête le drapeau moderniste, dénigrent ou rejettent cette doctrine, qui pourtant
nous vient de saint Paul. Saint Paul dit que lorsque la
connaissance de la Foi sera arrivée à toutes les nations, les Fils d'Israël se
convertiront tous au Christianisme, et philadelphie (l'union des frères)
deviendra réalité.
[201] Cf. Ap 20, 1-6. “Le Millénaire de Paix”. «Puis je vis un Ange descendre du ciel, ayant en main la clé de l'abîme
ainsi qu'une énorme chaîne. Il maîtrisa
le Dragon, l'antique Serpent c'est le Diable, Satan et l'enchaîna pour mille
ans. Il le jeta dans l'Abîme, tira sur lui les verrous, et apposa des scellés
pour qu'il lui soit interdit de fourvoyer les nations jusqu'à l'achèvement des
mille ans. À la fin de cette période il
doit être relâché pour un peu de temps. Puis je vis des trônes, et ceux qui s'y
assirent reçurent le pouvoir de juger.
Je vis les âmes de ceux qui avaient été décapités pour le témoignage de
Jésus et de la Parole de Dieu. Je vis aussi ceux qui avaient refusé d'adorer la
Bête et son image, et n'en avaient pas reçu le sceau sur le front et sur la
main. CEUX-CI reprirent vie et régnèrent avec le Christ pendant mille ans,
contrairement aux autres morts qui ne reprirent vie qu'une fois les mille ans
terminés. C'est la première résurrection. Heureux et saints ceux qui seront
admis à la première résurrection! La seconde mort n'aura pas de pouvoir sur
eux, mais ils seront prêtres de Dieu et du Christ, avec qui ils régneront
pendant mille ans. »